CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : Express
- Tour de jeu : Angell - Ley
- Délai maximum d'attente de réponse : 12h
- Sauts de tours : 2
- Autre : Ils sont bons en plus, les cookies

Le parc était plutôt calme car s'était un jour de semaine et les cours n'étaient pas encore finis. Sous un arbre, Diana lisait un livre tranquillement assise dans le parc. Pour une fois, elle n'était pas avec sa sœur qui était partie faire quelque chose de son côté. Il fallait entretenir des petits secrets entres elles, sinon les disputes et l'ennui étaient omniprésents. Elle était bien installée sur un transat pliable et semblait absorbée par un livre Russe. Encore un livre d’enquête sauf que cet auteur à était particulièrement apprécié la bas. Bon... Elle n'oserait jamais avoué que c'était bien moins bon que certains thrillers américain, mais le nationalisme ça reste encré avec l'éducation. Russie > all.

De temps en temps, Diana jetait un coup d’œil à travers ses lunettes roses aux alentours. Déjà pour savoir si elle était bien tranquille et deuxièmement pour apprécier le calme et la beauté du parc. Grand, vert, magnifique l'hivers sous la neige... Il faudrait qu'il y ait de la neige tout le temps pour les jumelles...

Diana posa son livre sur le côté pour profité du beau temps et entendit quelqu'un pester. Elle tourna les yeux et ne pu s'empêcher de sourire. Elle se mit plus allongée, regardant cette femme qui visiblement était en train de vivre une mauvaise expérience.

Nuages noirs en vue, bizarre pour un ciel si bleu plus tôt, puis plus de nuages. Tiens... Diana sourit un peu plus.

- Tu es mutante toi. Je peux peut être t'aider.

Le peut être était plutôt au cas ou ce ne soit pas une mutante, elle n'aidait pas les cloportes qui marchaient librement dans d'aussi jolis parcs.

Sasha fronce les sourcils. Cette fille ne lui inspire aucune sympathie. En même temps, personne lui inspire jamais aucune sympathie. "Ah ouais ? Et qu'est-ce qui te rend aussi sûre de toi ?" Pour une fois, Jay est sage. Elle en est maintenant sûre : la moindre contrariété peut la faire exploser, et le résultat ne sera sûrement pas beau à voir.

- Bah... Un ciel aussi bleu et clair ne peut pas devenir noir puis bleu aussi vite. Enfin, je n'y connais rien.

Diana se lève doucement pour s'approcher. Elle s'accroupi pour poser une main sur la chaussure et une fine couche de la semelle en longueur se voit enlevée. Au moins, elles sont propres.

- Voila, faudrait pas gâcher une paire comme ça.

"Ah, ça. C'est pas censé arriver, normalement. J'essaie de faire attention." Quand la fille s'approche d'elle, Sasha a d'abord un léger mouvement de recul, mais elle la laisse finalement faire. Elle la voit avec étonnement poser sa main sur sa chaussure, et en retirer toute la partie souiller. Voilà que sa chaussure était comme neuve ! "Heu... Merci." Elle regarde la fille avec plus d'attention. Elle dégage quelque chose d'étrange... "T'es qui en fait ?"

Diana se relève et tend doucement la main. La bise n'était pas appropriée avec les personnes que l'on ne connaissait pas.

- En même temps, difficile de se retenir quand des choses comme ça se produisent. Diana, enchantée.

Elle attendit le serrage de main avant de regarder sa place sous l'arbre. Histoire de surveiller un peu ses affaires au cas où.

Sasha hésite, et finit par prendre la main qu'on lui tend, non sans chercher à dissimuler le déplaisir qu'un tel geste lui procure. "Sasha", répond-elle simplement. La femme ne peut pas s'empêcher de suivre le regard de la plus jeune qui surveille ses affaires. Sasha a très envie de continuer sa route avec Jay, mais sa curiosité l'emporte. "Donc t'es une mutante aussi ? C'est curieux, je t'ai jamais vue avant."

- Ouais... Seriously ? Jamais vue avant avec d'aussi belles chaussures ? Tu ne suis pas la mode ?

Diana grimaça et releva ses lunettes, souriant. Elle ne lui en voulait pas et puis, la communauté mutante de New York était grande.

- Pas grave.

Sasha hausse les épaules d'un air détaché. Elle, elle se contentait de claquer tout son salaire dans les plus belles fringues qu'elle pouvait trouver, et ça s'arrêtait là. Sa connaissance de la mode s'arrêtait aux heures qu'elle passait à commander des vêtements sur le net. "J'ai d'autres choses à faire que de suivre la mode." Autour d'elle, Jay commence à s'agiter. "Mais je dois avouer que j'aime bien tes chaussures aussi."

- Merci.

La jeune femme regarda le chien et tendit doucement la main pour qu'il puisse la renifler. Elle devait sentir le chat étant donné que récemment elles avaient fait l'acquisition de deux Sibériens avec sa sœur.

- Tu ne vas pas dans les soirées pour mutants ?

Sasha regarda Jay s'avancer vers l'inconnue et renifler sa main. Ce chien était beaucoup trop sociable pour son propre bien. Il hésita un instant, comme s'il décelait une odeur curieuse, puis il vint se frotter contre la fille. Il se liait avec n'importe qui, n'importe où. C'en était presque agaçant. "Des soirées pour mutants ? Quelle horreur, non." Elle grimaça. "Je n'avais même jamais entendu parler de ces... Soirées."

La jeune femme caressa doucement le chien avant de relever un regard étonné.

- Quelle horreur pour le monde ou pour les mutants en particuliers ? C'est normal si tu n'aimes pas le monde... Elles sont tenues secrètes.

Elle agissait vraiment comme si elle n'aimait pas le contact cette fille. Hn... Peut être celui avec les mutants.

- Ça tu l'as dit...

Les doigts de Diana frottaient doucement les poils du chien. Elle fit un léger signe de tête avant de faire un pas vers ses affaires.

- Bah, si tu n'aimes pas le contact alors je vais te laisser tranquille alors. Bonne journée.

Sasha hésite. La fille ne ressemble pas aux autres mutants qu'elle peut croiser tout le temps. Elle se méfie mais est également intriguée par ce qu'elle dégage. "Attends. Qui tient ces soirées secrètes ? Pourquoi est-ce qu'elles sont secrètes ?"

- Bah... Ça dépend, généralement les hôtes de soirées tournent. Et puis, ce n'est pas si secret que ça quand tu es mutant. Il y a des gens de l'institut, de la confrérie et des neutres généralement. Mais très peu de l'institut je pense... Enfin, on y va pas pour parler politique mais pour passer un moment tranquille.

Diana sourit, elle était curieuse cette femme.

Ainsi, cette fille n'était probablement pas de l'institut. Ca expliquait pourquoi elles ne s'étaient jamais croisées auparavant - bon, même si la non-sociabilité de Sasha était déjà une explication bien suffisante. Elle se demanda un instant comment lui poser davantage de questions avec subtilité sur son alignement, puis elle se souvint qu'elle n'en avait rien à faire des codes sociaux. "Ah ouais, je vois. Et du coup, si t'es pas de l'institut, t'es quoi ?"

Diana sourit et haussa doucement les épaules. Elle lui fit un petit clin d’œil, s'asseyant sur son transat.

- Ça t’intéresse vraiment ? Et tu me donnes quoi en échange, милый.

La jeune femme était joueuse aujourd'hui et ça ferait une bonne aventure à raconter à sa sœur.

Le ton entre elles deux était en train de changer. Sasha avisa le livre de la demoiselle et ses affaires, toujours posées près d'elles. Elle reporta son attention sur la fille. "En échange, je gâche pas ton après-midi au parc." Elle renifle. "Et j'ai pas dit que ça m'intéressais. Je suis juste curieuse, j'ai l'habitude de côtoyer uniquement des types de l'institut. Point barre."

- Vraiment ? Je ne pensais pas que les gens venant de l'institut pouvaient user de leurs pouvoirs pour faire le mal. Les bisounours auraient donc grandis ?

Une petite pique par là, ça ne faisait jamais de mal. Cependant, le sourire ne quittait pas le visage de la jeune femme.

- Je suis de la confrérie.

"Je me fiche pas mal de ce que les autres font." Sasha avait répondu sèchement - mais pas plus qu'à l'accoutumée -, agacée. Elle, elle n'usait pas de son pouvoir tout court. Mais ça, l'autre avait pas besoin de le savoir. "De la confrérie ?" Sasha regarde sa chaussure, comme neuve. "Je ne pensais pas que les gens de la confrérie pouvaient user de leurs pouvoirs pour faire le bien." Retour à l'envoyeur.

- Maintenant tu le sais. En même temps, ils doivent tellement te bourrer le crane avec le fait qu'on est des grands méchants pas beaux que ça doit être dure de croire qu'on peut être normaux.

Plusieurs fois des mutants de la confrérie lui avaient fait la morale sur des faits pas vraiment avérés. Ils étaient enrôlés dans leur truc.