Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Privé
- Tour de jeu : Dans l'ordre
- Délai maximum d'attente de réponse : 24h
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : RP express

Moi et mon vélo, on file. Il fait nuit dans New York, les taxis font n'importe quoi ce qui n'est pas grave, les gens se prennent pour des taxis ce qui est pourri parce que eux ne savent pas conduire et ne pensent pas à éviter les cyclistes. C'est pour ça que j'ai décidé de squatter les trottoirs et encore, à contre sens. Je m'en fiche de toute façon, mon panier est vide derrière, j'ai plein de sous dans une cache sous la casquette à logo qui m’aplatit les cheveux. Pour le reste je suis habillée comme toujours, tunique colorée et slim noir, sandales.

Hop, on tourne. Et là, c'est le drame. Y a genre une connerie de chat qui saute juste devant mes roues. J'aurais du lui foncer dedans sauf que je sais pas, j'ai eu un réflexe à la con, genre je suis quelqu'un de bien et j'ai foncé droit dans un mur. Et par dessus le guidon. Dos sur le béton, pantalon flingué au genou, poignet douloureux, la totale. Sans parler de la roue pliée, ça, à la rigueur, hein.

Du coup, bon, ça file beaucoup moins. Je suis debout à côté du vélo dont je soulève vaguement la roue avant et je marche, dans les petites rues pour qu'on ne me voit pas parce que c'est la loose. J'ai pas envie qu'un gentil s'arrête pour me demander si ça va et si j'ai mal. J'ai pas envie qu'un crétin se moque. Les gens savent jamais comment réagir et c'est nul. Sérieux.

"Bah je me souviens d'un diplôme mais je pensais l'avoir échangé contre le massage et ça tu l'as déjà fait alors je suis paumée." Avoue-je les yeux dans le vague.

"Ca c'était pas un massage... c'était un soi thérapeutique." Il se lève et vient se placer derrière elle. "Après une chute tu as forcement les muscles tendus parce qu'ils se sont contractés avec violence pour encaisser le choc de l'impact au sol. Alors il faut les détendre aussi... c'est thérapeutique." Il pose doucement ses mains sur les épaules de la jeune femme. "Si ça te va." pour l'instant il ne fait pas le moindre geste.

"C'est mieux en effet." dit-il tranquillement. "C'est pour ma collection de la soirée... première fois que je masse un Robert." qu'il explique amusé par le concept.

"Surtout torse poil." Bon, puisqu'il faut le faire hein, j'enlève ma tunique. Je me les pèle donc parce que Central Park c'est pas chauffé, avec juste mon soutif en coton blanc basique sans dentelle tout normal qu'on dirait presque un haut de bikini. J'ai jamais compris d'ailleurs pourquoi des filles qui s'exhibent en bikini l'été hurlent qu'on voit une bretelle de soutient-gorge alors que transparence mise à part, c'est la même chose.

"Pas complètement." il commence alors un massage très... technique en fait. C'est des gestes vraiment très efficaces et qui transforme la boule de nerf tendue comme la ficelle d'un string en quelque chose de plus malléable. Première fois qu'il masse quelqu'un d'autre que sa mère. Mais bon ... elle est mignonne la petite et il l'aime bien... a quel point il sait pas trop... c'est une fille... il connait pas bien ce genre de bestiole en fait.

"Tu es la deuxième personne au monde que je masse." qu'il dit avec franchise. ""Donc il me manque un tas de truc à mon palmarès ... rapport au fait que j'en ai pas."

"Bah écoute, la première personne t'a bien appris parce que tu te débrouilles super bien." Il est devenu sérieux dit donc. Du coup bon, je suis sérieuse aussi et je le laisse faire. J'en oublie même ma tenue. "Tu peux faire la nuque aussi s'il te plait ? C'est chouette la nuque."

Il se penche une seconde. "Mm... oui tu as une jolie nuque...elle mérite aussi qu'on s'occupe d'elle." et il reprend avec plus délicatesse par contre pourtant les gestes sont profonds et toujours maîtrisés. Il y a pas que la nuque qui est jolie d'ailleurs et il s'échauffe un peu... heureusement elle ne peut pas le voir rougir

J'ai baissé la tête pour l'aider à me masser la nuque et ai fermé les yeux. C'est bon. Ca soulage toutes les migraines du monde. Pour le coup, je me détends totalement, oubliant l'homme derrière les mains. Et le fait que je sois à demi-nue dehors. La fatigue de la journée me tombe dessus d'un coup. Je baille. "C'est génial Hannibal. Merci." Je bouge pas. Je le laisse décider de si c'est fini ou non.

"Tu dois avoir froid." il frictionne un peu ses bras et la laisse se rhabiller. "Ça t'a plu ? vraiment ?" il préfère qu'on lui dise parce que sa mère était forcement bon public.

"C'est une bonne façon de voir la chose." dit Erèbe. Il a la tête un peu chamboulée pour le coup et sent qu'elle va lui faire le coup de la disparition... sans doute de l'autre coté de la muraille. "Finalement c'est pas une nuit si mauvaise ?"

"Non ça va. J'ai dit que je te raccompagnais je crois." Je me suis rhabillée, je me retourne et je lui souris, lui tendant la main, je sais pas trop pourquoi alors parce que. C'est bien comme raison, "parce que".

Elle lui tend la main et il la prend... parce que... ça lui parait bien. "Je peux escalader la muraille si nécessaire." Il sourit. "Mais sauter par dessus dans les bras de mon Robert... c'est bien plus palpitant." Il a les mains chaudes de son massage et il apprécie vraiment de tenir la main d'une fille.... c'est la première fois.

Erèbe s'arrête surprit et tend l'oreille. En effet il y a des bruits qui proviennent de derrière le bosquet. Peut-être des cris... difficile à dire en tout cas ça bouge. Il tient fermement la main de Newton. "Il y a des gens dangereux dans le coin ?" qu'il demande avec calme. Sauf qu'il regarde la zone d'où provient les sons avec attention.

"En général, la règle c'est vivre et laisser vivre donc dangereux, oui, potentiellement, peut-être mais ça peut aussi juste être un couple ou un camé... ou un dealer qui s'occupe d'un camé qui veut pas payer." J'ai parlé à voix très basse, je sais pas s'il m'a entendu. La main dans la mienne est devenue dure. "On peut passer par les arbres si tu veux."

Il hausse les épaules. "Non je préfère aller voir." il faut pas laisser passer une occasion de s’entraîner. "Si tu te sens ?" il va pas la traîner la dedans si elle est pas prête.

Ils arrivent devant la scène et tombent sur deux personnes entrain de ... parler ... forniquer ? Il voit pas bien et s'avance un peu plus. "Tout va bien ?" qu'il demande alors... comme s'il en avait quelque chose à foutre. Juste s'il veut identifier un potentiel très gros nuisible c'est la solution idéale.

Erèbe se concentre une seconde et file une bonne grosse migraine à la fille. Et ensuite s'éloigne en la gardant en vue le temps d'appuyer le truc. Il ne leur adresse pas la parole. Par contre il a récupéré la main de Newton et la garde bien ancrée dans la sienne. Un fois éloigné il se détend un peu. "Des nazes."

Une oreille attentive peut cerner un féminin "Attend non pas ce soir j'ai la migraine" mais j'y fais pas attention. Il a reprit ma main, ce qui est cool pour une raison assez inconnue des dieux et des hommes, rien que ça. "Grave," je surenchéris sans trop savoir en quoi ce sont des nazes ou pas. On est pas loin de la barrière et on y arrive assez vite. Je me tourne vers lui, cherche son regard. "T'es prête Marilyn ?"