- Je vous fais un récapitulatifs rapide pour les nouveaux. On part dans un petit village de campagne pour intercepter ce qui pourrait être une cellule terroriste. Nous dormirons ce soir à côté du dit village. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le capitaine en second Dersellman. Vos camarades seront vous renseigner sur mon tempérament, maintenant en route.

Elisabeth monta sur son cheval.

Ses yeux parcourent les trouffions. Elle en avise un, brun aux yeux bleus. Son cheval se rapproche du groupe et elle le transperce de son regard sévère et froid. Il pourrait presque jurer qu'il va passer un mauvais quart d'heure.

- Vous êtes nouveau. Votre nom ? Et vous serez chargé de faire en sorte que les nouveaux se trouve rapidement une place au camps.

Elisabeth continue à le regarder avant de désigner le groupe autour de lui.

- Pouvez vous vous présenter un peu plus que cela ? J'ai pour habitude de connaitre un peu plus sur mes hommes que leurs noms.

La jeune femme alluma une cigarette pour l'écouter, les nouveaux posaient toujours du fil à retordre.

8 ans et toujours troufion ? Enfin, c'était comme la plupart. Il ne devait pas avoir fait de fait assez remarquable pour pouvoir monter en grade. Ses yeux regardèrent la troupe tandis que le camps se profilait à l'horizon. Elle descendit de son cheval une fois arrivée, le laissant à un aide de camps et aida à monter sa tante, ainsi que quelques unes manquantes. Elle gardait tout de même un œil sur le soldat Vinogradov pour savoir si il faisait bien sa tâche.

Bon, au moins il faisait ce qu'elle lui avait dis sans sourcilier. Bien. Elle rentra dans sa tente ou elle serait apparemment avec un autre soldat. Autant continuer à tester celui là. Il dormirait avec elle, dans le lit de camps d'a côté. On lui remit des jumelles afin de regarder le village au loin. Il faudrait faire un nouveau briefing pour les nouveaux. Ne pas tirer à vue, arrêter, interroger puis tuer si zootrope. Si on sautait les étapes, ce n'était pas bon. Elle serait morte si elles avaient été sautées.

Elisabeth fait doucement le tour du camps, aidant par ci par là et regardant d'un œil sévère les tentes montées. Elle teste leur solidité. Gare à celui qui aura mal monté sa tente... Elle allume une cigarette avant de prendre des jumelles, regardant de loin le village. Bon, il serait bientôt temps de briefer les hommes.

Elisabeth soupire et monte doucement sur une caisse solide afin de s'adresser à ses hommes. Elle parcourt les nouveaux des yeux, après tout elle fait surtout ça pour eux.

- Comme vous le savez, nous devons appréhender des zootropes demain. Mais, il y a des règles. On ne tire pas a vue et on attend l'ordre de son supérieur sauf si il se révèle que la personne que vous appréhendez est un zootrope et qu'il le MONTRE. On rassemble les villageois et on les interroge puis on épure.

Elizabeth descendit de la caisse avant de se diriger vers sa tente. Elle entendit un nouveau penser un peu trop haut et la critiquer. Le coup fut rapide, il se prit un coup de poing dans le nez et tomba en arrière, sonné.

- Le prochain que j'entend râler. Se prend une balle dans la jambe et je m'assure pour qu'il fasse les pires tâches de soldat toute sa vie.

...d'accord Grisha, ferme ta gueule. On avait pas eu le temps de se renseigner sur elle, j'crois qu'on a un bon aperçu. En plus d'être pistonnée et faible elle est violente. Enfin d'un côté, même si j'suis d'accord avec ce qu'il a dit... il lui est passé quoi par la tête à ce con ? Vu comment elle est j'pense qu'il a de la chance de pas s'être pris la balle.

- Allez vous coucher maintenant ! Exécution ! Et laissez celui là par terre, on ne fait pas la charité pour les faibles ici.

Elisabeth rentra dans sa tente, entendant les bruits des soldats qui regagnaient leur tente. Ils attaqueraient dans la nuit, mais ça elle ne leur avait pas dit afin de les préparer à tout.

- Oui.

Elisabeth était assise sur un lit de camps avec une tablette devant elle. Elle lisait un dossier dessus et rédigeait un compte rendu à côté. Elle avait quitté sa veste militaire et mit une couverture sur son dos. Un petit chauffage à vapeur diffusait une douce chaleur dans la tente.

- Dites moi quand vous voudrez dormir. J'éteindrais. Et faites comme en temps normal, pas besoin de marcher sur la pointe des pieds.

Elisabeth continuait à écrire doucement, tournant de temps en temps une page. C'était une ancienne mission menée à bien mais il fallait son rapport à son retour. En tout cas, c'était ce qu'elle s'était imposée.

Le silence dans la tente était religieux. Elisabeth avait arrêté d'écrire et de tourner les pages afin de ne pas briser ce moment sacré. Dès qu'elle vit que l'homme avait fini, elle continua d'écrire de longues minutes avant de refermer son dossier doucement et de le ranger dans son cartable fermé à clé. Elle regarda l'homme.

- Vous êtes très croyant Vinogradov ?