CONTRAT DE NOT'RP !
- Statut du RP : Ouverture possible si vous êtes un vioc vous demandez gentiment en MP...
- Tour de jeu : Vrankiel / Gabax
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaies
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : Prout. On se retrouve 11 ans en arrière.
Maman l'avait trahie. Elle avait promis qu'elles auraient une vie meilleure. Que Père les emmèneraient vivre à Keeshak dans une petite villa avec une grande piscine, un vivarium avec de magnifiques spécimens d'oiseaux comme Maman les aimait. Mais Père n'était jamais revenu. A la place, elles vivaient dans la misère et des oncles rendaient visite à Maman, lui offraient parfois des cadeaux et invariablement discutaient d'affaires d'adultes dans la chambre à coucher. Toute petite Erlann avait déjà compris la vérité. Elle n'avait pas de père. C'était un inconnu de passage. Maman lui avait menti. Lui avait offert un beau et pieux mensonge qui s’appelait l'espoir. Seulement Maman avait fini par tomber malade et mourir détruisant la part d'Erlann qui croyait à ce mensonge. En représailles, La fillette s'était enfuie en emportant le couteau que sa mère gardait sous son oreiller au cas ou un des oncles se révéleraient violent au lieu d’atterrir à l'orphelinat. Vieux Jack l'avait tirée de la rue et accueilli avec les autres enfants qu'il abritait dans un hangar. Ce n'était pas par bonté d’âme qu'il le faisait mais au moins il nourrissait les enfants, leur offrait un toit et de quoi se réchauffer. Puis il était mort lui aussi. Tué en pleine interpellation par les flics locaux. D'une certaine façon, Vieux Jack était plus franc que sa mère et lui avait également appris que tout avait un prix. Tel était les réflexions de l'adolescente qui regardaient son visage se découper sur la lame qui avait autrefois appartenu à sa mère. Le visage sale, les cheveux gras et les vêtements qui n'étaient pas en meilleur état. Elle était accroupie sur un rebord sale du plastoblinde qui tapissait la ruelle.