CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP :ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable)
- Tour de jeu : Dima/Adam
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 semaines
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : La cible est un zootrope lièvre.

Dimitri avançait sur son cheval, ses quatre soldats d'escortes l'encadrant. Il avait choisit un petit équipage puisqu'il partait chercher du renfort. Il se remémora une fois de plus sa mission. Traquer, apréhender et "retourner" un agitateur politique qui avait parlé un peu trop fort au gout des galonnés, une mission parfaite pour Dima, au moins dans sa dernière partie. Sigurd Hurj, un lettré incorruptible qui cherchait à donner le pouvoir au peuple. Comme si un tel principe était possible en Russie... Il secoua la tête et passa le portail du baraquement milicien chargé du quartier où opérait l'agitateur. Son ordonnance se chargea de fournir les papiers certifiant son identitée au garde tandis qu'il rejoignait directement le bureau du Lieutenant en charge de l'endroit. Après lui avoir exposé ce dont il avait besoin, il fut redirigé vers la chambre d'un Sergent dont il venait de récupérer le commandement temporaire. Il tambourina sur la porte d'une main ferme.

"C'est qui le con qui vient me faire ch- !" Adam ouvrit la porte de son bureau violemment et à la vue du costume de l'homme qui se tenait à sa porte il commença à réfléchir. Il "attendait", à l'aide d'une bière, un capitaine de la milice pour aller chasser du lièvre mais celui ci ressemblait plus à un beau gosse occidental ou une poupée précieuse. C'était lui sérieux ? Adam haussa ses sourcils et prit son air narquois avant de lancer à son - peut-être et surement - supérieur : "Monsieur ! Comment puis-je vous aider ?"

Dima ouvrit un immense sourire sarcastique. Je vois Sergent Lotch que vous faite partie de la fine fleur de notre corps d'armée... Comment pouvez-vous m'aider? En étant opérationnel dans la cour. Vous et vos hommes êtes près ou je dois aller m'assoir pour vous attendre le temps que vous décuviez? Il tentait de masquer son énèrvement et son impatience, mais cela risquait de devenir difficile.

Lièvre:

"Hohoho et bien..." Adam reposa sa bière sur son bureau d'une façon théâtrale et abusée "... Monsieur, enfin, Monsieur le Capitaine, je suis toujours prêt." Adam appuya sur le mot 'toujours' et enfonça son regard dans celui de son supérieur pour lui prouver qu'il ne se foutait pas de sa gueule et qu'il pouvait être sérieux. "Est-ce qu'on a des nouvelles du fauteur de trouble ?" Adam enfila ses grosses chaussures et enfila son harnais par dessus sa chemise en lin blanche puis rangea son arme dans l'étui de gauche.

Il ne releva pas l'ironie de la situation et répondit. Il sort son baratin sur la place du marché, mais il ne vas pas y rester bien longtemps. Que vos hommes soient prêts, je veux qu'ils encerclent la place pour l'intercepter s'il tente de fuir, vous et moi nous irons le chercher. Nous devons l'intercepter en vie mais les tirs dans les jambes sont autorisés si jamais il fuit trop vite. C'est compris.

On ne leur demande pas de gérer la foule mais d'attraper un professeur de science politique. Ca devrait être dans leurs capacitées. Il ne releva pas l'inutile accès de violence et grimpa sur son cheval. En marche vous autres. Sergent menez la troupe. Dima talonna sa monture et prit la tête.

Dimitri soupira, il conaissait mal ce quartier de la ville, peu habitué à les visiter autrement que dans un véhicule fermé. Prenez le chemin qui nous prendra le moins de temps Sergent. Fendez la foule si le besoin se fait sentir. Ils s'écarterons dans le cas contraire jouez du talon ou de la matraque, cela les motivera... Notre oiseau chante déjà, et ses discours sont courts. Il montra l'exemple en talonnant sa monture. Place! Laissez passer! Milice en service, écartez vous!

"Allez, bougez de là !" Adam aimait mettre en avant sa puissance sur le peuple et en profiter bien plus qu'il ne le devrait. "On devrait y être dans six minutes, il faut qu'on dépasse ce magasin de chapeaux, après on passe la grande rue vide mais pleine de cons et tourner à gauche à l'armurerie, quelques rues plus loin on apercevra déjà la place du marché. A ce moment va falloir se la jouer discrétos, on laissera le temps aux hommes de contourner la place par les ruelles en attendant le bonhomme, ok ?"

On mettra pied à terre à l'armurerie. Faite courir vos hommes Sergent, je ne tiens pas à rater cette proie, j'ai une discution importante à avoir avec lui. Dima souriait largement, impatient de pouvoir commencer la fameuse conversation, frémissant d'excitation. Il regarda les soldats derrière lui. J'ai dis au pas de course!

Les hommes d'Adam avaient pris de la vitesse au haussement de voix du Capitaine, Adam les regardait partir comme des biches dans la foule qui s'amassait en direction du marché. "Il va y avoir du monde au marché monsieur, essayons d'en écraser le moins possible !" Ils venaient de passer le magasin de chapeaux et entamaient la course dans la grande rue vide mais pleine de monde. Ils allaient devoir jouer des pieds pour passer. Il sourit grossièrement au Capitaine et prit de la vitesse.

L'officier poussa sa monture. Peu m'importe de qui nous poussons tant que nous attrapons notre homme. Sa capture est trop importante pour vous comme pour moi pour que nous nous préoccupions des bleus de quelques civils inopportuns. Il suivait son sergent, se félicitant du flair dont il semblait faire preuve. Il n'aurait que peu d'efforts à fournir pour capturer sa proie et cela lui convenait parfaitement.

I'm sorry:

Durant le reste de la marche, Adam surveillait attentivement la foule : ils s'approchaient du marché. Ils venaient de tourner à l'armurerie et quelques rues plus loin, les premières étales du marché montraient le bout de leur nez. Adam releva la tête. "Je vois quelques-uns de nos hommes, ils m'ont l'air prêts." Au moment où Adam finit sa phrase, le brouhaha du marché cesse pour laisser place à la voix portante d'un homme qui entamait un discours.

Dima mit pied à terre. Alors on y vas. En priant pour qu'on ne se tape pas un mouvement de foule. Si jamais tout le monde ici veut nous empecher de l'arrêter, nous sommes des hommes morts. Il sortit son pistolet et en vérifia les balles. Il prit une grande inspiration et s'engagea dans la foule. Dans une pièce fermée, avec un éclairage tamisé et parfois une petite musique d'ambiance, Dimitri se sent confiant. Sur le terrain il ne peut jamais s’empêcher de baliser. C'est la peur de la mort.

Adam avait posé le pied en même temps que son supérieur qu'il écouta puis prit son temps pour prendre son arme, qu'il avait ranger dans un sac pendu à la salle de sa monture. Une fois prêt, il s'engagea dans la foule, en essayant de ne pas suivre la même direction du capitaine pour couvrir plus de place. Adam essaya de resta du côté droit de la scène où se tenait fièrement le perturbateur. La foule était comme hypnotisée par son discours, personne ne se plaignait quand Adam écrasait des pieds, il étaient aspirés.

Dima se retourna vers le sergent, mais ne le vit pas, il était partit du coté opposé pour prendre l'oiseau bavard à revers. Il maudit silencieusement ses supérieurs et grimpa sur l'estrade, provoquant le silence dans la place et aussi celui de sa cible qui se tourna vers lui. Sigurd Hurj, suite à des accusations et des soupçons portés à votre encontre, je vais devoir vous demander de me suivre... Il n'avait pas hésité, mais il n'en était pas passé loin.

Dima le vit aussi, l'oreille s'allongeant. Démon! Ouvrez le feu! Il visa lui même la jambe de l'homme qui n'en était pas un avant d'ouvrir le feu, lui plantant une balle dans la cuisse. Moins de deux secondes plus tard, des balles sifflaient au dessus d'un lièvre qui sauta de l'estrade avant qu'ils aient pu l'attraper. La foule terrorisée s’écartait sur son passage.

"ARRÊTEZ-LE !!" Hurla Adam aux hommes qui avaient déjà prit l'initiative mais pas assez rapidement à son goût. Il sauta de l'estrade et courra sur sa gauche pour rejoindre la route qui était dégagée, par laquelle le fugitif s'était dirigé et empoigna deux hommes à chevaux pour les faire tomber et prendre leur monture, il se retourna dans la direction de l'estrade pour voir si le capitaine était resté bloqué, ou non, dans la foule.

Dima était resté interloqué une seconde avant de sauter derrière son Sergent. Il était quelques mètres derrière quand celui-ci prit des chevaux. Mettant à profit les années d'équitation que son père leur avait imposé à son frère et lui, il sauta souplement sur le dos de celui-ci et talonna sa monture à la poursuite du zootrope. Cette fois-ci il faudrait le tuer... Mais rien n'interdisait de s'amuser un peu avant, non?

Adam aimait la situation : provoquer de la terreur au fugitif, de l'étonnement et de la stupeur au publique. Il galopait aux arrières du lièvre, suivi de près par le capitaine. Le lièvre tourna dans une rue qui débouchait sur beaucoup de petite ruelle : toutes des culs de sac. Adam avait la banane aux lèvres. Il se retourna et vit, non loin, leurs hommes arrivaient à leur tour. Tout était parfait : "Il est coincé." Sourit-il au capitaine qui paraissait très pensif.

Dima réfléchit une seconde et grogna. Gardez en tête qu'il a la forme d'un lièvre. Un cul de sac pour un humain ne l'est pas forcément pour un rongeur. Vite. Vous trois gardez l'entrée de la rue, les autres, fouillez tout! Il s'élança dans la rue, recherchant la moindre trace de l'animal.

"Si c'est un cul de sac de haie, je suis d'accord avec vous, si c'est un cul de sac de murs de pierres, j'y crois moins." Adam avançait au pas dans la rue qui se déversait en ruelles-culs-de-sac, toujours sur son cheval. Un homme hurla : "on le tient !" Adam sauta de sa monture pour rejoindre la ruelle d'où provenait la voix. Il y avait en face de lui, le lièvre redevenu homme, les mains en l'air, il se rendait réellement ?

Dima leva son arme. Les mains contre le mur. Si tu coopère sans faire d'histoire il y aura peut-être moyen que tu ne sois pas exécuté sommairement pour ta nature impie... Il mentait évidemment, mais cela marchait neufs fois sur dix.