Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Dans l'ordre
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 jour
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
- Autre : C'est parti !

Il ne fait pas nuit, c'est ce qu'il y a bien avec le printemps. Pas les jours fériés, pas les gens dehors, qui veut des gens dehors sérieux, tout ce qu'ils arrivent à faire c'est jeter des trucs par terre. Par contre, le soleil qui se couche plus tard, c'est plus de temps dehors, moins à se faire chier à la maison. Du coup, elle est là, sur son arbre, avec le dernier bouquin piqué à la bibliothèque. Attrapée par les mots et l'histoire, elle oublie le temps, n'écoutant pas les cris des enfants jouant autour du tronc, puis des parents les rappelant puis rien, puis une silhouette assise dessous.

Ce qui l'interrompt, par contre, c'est la dernière page. Elle lève les yeux, un peu étonnée de se retrouver sur sa branche, dans la réalité, sa jambe se balançant gentiment dans le vide. Y a de la sève sur son Slim et des feuilles sur sa tunique. Elle remet le bouquin dans son sac, jette un coup d'oeil en bas, voyant un jeune homme et, oh ! Une planche à roulette. Elle n'est jamais monté sur un truc comme ça. Pas l'occasion peut-être. Sans réfléchir, elle saute de son arbre, atterrit sur ses deux pieds, choppe la planche et la fait rouler avant de sauter dessus, battant des bras pour garder son équilibre...

"06 43 42 86 90" Elle sort même pas le sien. C'est un téléphone portable de magasine sans jamais de crédit dedans qui sert juste à envoyer et recevoir des textos, vaguement. "Bon, ça c'est réglé ? C'est tout ou y a une autre raison pour laquelle tu as assassiné ce pauvre Orangina qui n'avait même pas été si méchant pour une fois ?"

"Okay donc t'es puni." Elle attrape le verre d'Orangina et le pose devant elle d'autorité, un sourire amusé sur les lèvres. "Plus d'Orangina pour toi monsieur le serial pailleur !"

Ca le fait sourire d'être puni. "Ouais fait toi plaisir.... mes respects tout ce qui orange hein. C'est important ça." qu'il dit avec un petit sourire en coin. "D'où tu les connais les gars de l'Aimant au fait ?" qu'il finit par percuter maintenant qu'il a déballé son histoire. "Sont pas réputés cool avec les humains... " qu'il continue en réfléchissant au fur et à mesure.

"Je me balade pas mal dans les rues et ils sont cool quand on s'amuse pas à les insulter parce qu'ils ont un physique différent et qu'on les traite comme des gens normaux." Elle hausse les épaules, mélangeant les deux sodas, amusée par la mousse qui dépasse le verre et déborde. "Ces histoires d'humains, pas humains, méta-humains, sous-humains, c'est con. Y a les gens, et y a les individus. Les gens sont stupides. Les individus sont à prendre un par un."

Il a l'air sceptique pour le coup. "C'est pas ce que mon frangin vendait comme salade. Lui c'était plutôt qu'il était de la race supérieure et qu'elle devait régner sur les primates qui n'ont pas évolué." Il la regarde de plus près la petite. Faudrait voir à pas virer parano parce que son frère est mort... mais bon les fan de l'Aimant sont pas réputé cool avec les humains et son frère est un exemple parfait. C'est quand même bizarre somme toute.

"Si tu le dis." il lâche l'affaire, de toute façon il compte pas y aller ... mais il fera gaffe à ce qu'elle lui dira le petit singe. Parce que c'est zarbe quand même. "Tu sais que tu es quand même un peu chelou comme jolie pet't bout de femme ?" il sourit quand il le dit. "J'avoue que je suis pas super aware en ce moment mais bon... tu es une mignonette chelou et secrète."

Elle lui fait un clin d'oeil. "D'ailleurs, en mignonnette chelou et secrète, j'vais devoir filer, j'ai un rendez-vous. Merci pour les sodas et la leçon de skate. Oublie pas de me textoter sinon, j'aurais pas ton rendez-vous. Promis, je suis pas du genre à confondre sms et skype. C'était cool de te rencontrer André !"

"Ouaip... a plus ma puce." dit Eliandre avec un dernier sourire.

Elle se lève, fait une révérence pas très adroite mais indéniablement ironique et s'en va au petit trop dans le soleil couchant comme une héroine de dessin animé à la con qui regarderait pas devant elle. Amusée, elle tire la langue au vélo qui la sonnette a qui mieux mieux et disparaît au coin d'une rue.