Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Djerin-Angell
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 semaines
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : Aucun
- Autre : Baba au rhum. Il faut qu'Angell réussisse à le placer dans un message avant la fin du RP.

Six jours avaient passé depuis la mort d'Anastasia. Ces jours n'avaient pas étés de tout repos pour la milicienne en formation, mais chaque souffrance et chaque heure à s'épuiser avaient porté leurs fruits. Elle avait passé les jours à se transformer ou à subir des surprises pour devoir résister à l'émotion. Après une semaine de lutte incessante contre son corps, elle approchait la maitrise d'un mois et demi d'entrainement normal. Elle était capable de sentir venir la majorité des transformations impromptues avec quelques secondes d'avances, et les seules qu'elle ne pouvait pas prévoir et donc contrôler étaient celles liées à une émotion intense. Elle parvenait à déplacer son corps animal, mais il était encore loin d'être une seconde peau.

Au matin, Peter somnolait sur une poutre, dans la chambre d'Elisabeth, gardant un œil ensommeillé sur la milicienne. Karasu entra tranquillement par la porte, sans un bruit comme à son habitude, faisant sursauter la petite sourit. Il lui jeta un regard réprobateur et elle s'enfuit par les poutres pour rejoindre son oreiller qu'elle attendait depuis le début de la nuit.

- J'ai travailler en solo depuis le début, je ne fais que vous donner les informations. Et qu'est-ce qui te fais dire que je pourrais travailler avec lui ?

Elle suivait des yeux la carriole.

Tu va comprendre... Le fiacre s'arrêta dans la cour de la maison et deux personnes en descendirent. Tanya, la louve aux cheveux blancs, et le blond Hibou. Karasu les salua et ils saluèrent en retour les deux qui attendaient. Bonjour vous deux, j'ai des nouvelles. Suivez moi à l’intérieur... Elle prit la tête vers la porte.

Élisabeth la suivie, laissant son sac dans l'entrée.

- Que faisons nous ?

Tanya la regarda. D'abord on s'assoit, et ensuite on parle, j'ai mal au cul... et j'ai beaucoup à dire. Et entra dans le salon et s'assit sur le plus confortable des fauteuils avec un soupir d'aise.

Elisabeth la regarda avant de s’asseoir. Elle ne voyait pas pourquoi il fallait perdre autant de temps alors qu'elle devait simplement rentrer et reprendre son poste comme prévu.

Tanya s'assit et regarda Elisabeth. Alors, comment ça se passe pour toi? Non Kara, c'est son avis que je veux. Et appelle ton élève, nous allons avoir besoin d'elle... Je veux ton avis sur ces derniers jours Elisabeth...

- Je dirais que ces derniers jours ont été productifs. Je maîtrise plutôt bien et je pourrais ramener à la milice un cadeau qui lui fera plaisir.

Elisabeth s'alluma une cigarette avant de croiser les bras.

Tout en nous débarrassant d'une épine un peu gênante dans le pied. Bon travail. Autre chose. Quelles sont tes connaissances à propos de la politique parmi les différents partis rebelles? Tanya observait Elisabeth, sont regard pénétrant fixé dans celui de la milicienne.

Elisabeth regardait la louve dans les yeux, son regard glacial la transperçant.

- La seule politique que je connaisse est au point de vue de la milice et des relations que j'ai au sein de la noblesse.

- Je sais, je connais cette histoire. Je n'ai pas assez d'éléments pour juger de qui a raison ou tord. Mais je pense que les deux partis sont gris.

- La fin des loups ?

Elisabeth leva un sourcil, son regard se durcissant encore plus.

- J'ai peur de mal comprendre.

- Un meneur au peuple zootrope ? Vous comptez vous dévoiler pour pouvoir gagner la confiance du peuple ou bien avancer sans dire ce que vous êtes réellement. Dans les deux cas, la milice vous tombera dessus, le Tsar n'aime pas beaucoup les opposants politiques.

Elisabeth croisa les bras.

- Et je ne vois pas ce que je pourrais apporter à cette affaire.

Ce fut au tour d'Elisabeth d'avoir un petit sourire.

- Karasu a la cour ? Je verrais bien ça. Je vous vois mal entrer dans ce monde là sans en avoir les codes.

Elle continuait à regarder la louve.

Elisabeth écoutait, tournant de temps en temps la tête pour regarder le corbeau.

- Je m'en doute. Tout le monde n'a pas forcément envie de partir dans la politique.

- Je vois, c'est louable de leur part.

Elisabeth hocha doucement la tête avant de décroiser les bras.

- Vous m'avez tout exposé maintenant il me semble non ?

- Je ne viendrais pas. Karasu sait très bien que je ne veux pas me montrer aux personnes de l'organisation sauf un petit nombre étant au courant.

Une cigarette fut allumée et un soupire poussé.

- Je ne vois pas en quoi je pourrais vous être utiles. Je me rangerai sûrement afin de travailler pour vos deux organismes car votre idée me plaît.

Élisabeth souffla sa fumée avant de croiser à nouveau les bras.