Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivageDim 20 Nov 2016, 20:14
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CONTRAT DE NOT'RP !
- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Tour de jeu : dans l'ordre d'arrivée
- Délai maximum d'attente de réponse : 7 jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2
- Autre : Ian parle mal anglais et a probablement un accent horrible. Avis à ceux qui ne parlent pas norvégien !
La tempête a duré toute la nuit, celle d'avant, et celle d'encore avant. C'est les marques sur la cloison du container qui lui disent. Une à chaque réveil. En pleine tempête, avec une montre qui s'arrête tous les quarts d'heure, pas d'autre moyen fiable de mesurer le temps. Et compter les jours c'est important, pour pas partir du chapeau et finir pire qu'une bête. Faudrait voir à se faire un calendrier. Ca l'occuperait pour la prochaine tempête.
C'est le milieu de la matinée quand Ian ouvre son container, et le bruit doit résonner à trois kilomètres. Il fait un peu soleil, l'Astrid est toujours là. Bien. Ce qui est bien avec les tempêtes, c'est que les saloperies savent pas se cacher, alors y a des bouts éclatés un peu partout. Alors première chose à faire, le ménage. Et vite, avant que leurs copains rappliquent avec le bruit. Après, chercher du bois pour ravitailler le container. Fait pas chaud.
Y avait trois têtes à fendre. C'est pas beaucoup. Les bouts il les balancera dans la flotte au retour. Sac au dos et hache à la main, il va vers la ville. Le bois est plus facile à trouver que la nourriture ou les objets de soin en ville, parce que les types de la forêt ont ce qui leur faut sur place. Niveau bois. C'est l'affaire d'un meuble ou deux à démonter. Les meubles en kit c'est le mieux, ça fait pas de bruit et on peut récupérer les vis... enfin si on a un tournevis universel. Il a pas. C'est ceux qui sont partis au camp qui l'ont pris. Moerh. Il faudrait en trouver un. Donc trouver un magasin de bricolage. Ils ont peut-être encore une hache ou deux aussi, faudra en prendre une. Parce que si la sienne lâche...
Il a pris l'habitude de raser les murs et d'attendre. Quand t'y réfléchis, une invasion de zombies c'est comme la mer. On peut pas aller contre le courant. Faut attendre, et prendre ce qu'on te laisse prendre. Sinon... bah sinon tu te fais bouffer. En plus la ville est encore plus vide depuis que le camp accepte les réfugiés, faudra pas compter sur de l'aide. Remarque, au moins il risque pas de tomber sur d'autres pilleurs. Presque pas. Ca là-bas, c'est une nana ou une saloperie ?