CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Valider sur papotage avant de rejoindre
- Tour de jeu : Comme ça vient
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaine
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2 sauts

"Une croisée de chemin, des plus clichés... d'accord ! "
se dit Énoriel en avança gaiement.
Il arrivait du chemin du Nord;
En rêvant d'un bol de soupe bien fumant...

Il y avait à la croisée quatre chemin;
Et il distinguait, au Sud et à l'Est;
Deux autres silhouettes, à l'horizon lointain;
Marchant vers lui d'un pas plein d'allégresse.

Quand à l'Ouest, pas de silhouette, mais une pancarte de bois
Annonçant de bien étrange façon, cette curieuse épitaphe :  
"Oberje du Dernié Repo"  Ouille quelle affreuse orthographe !
Et bien voilà une annonce, bien intriguante, ma foi !

Après un long voyage bien épuisant, je décidai de laisser se reposer mon ami dragon dans la caverne où je m'étais installée. Finalement, m'ennuyant bien trop, je sortis prendre l'air et suivis tranquillement le chemin. Je pus voir au loin un jeune inconnu. Prenant mon air le plus renfrogné, je m'approchai de lui, méfiante. "Bien l'bonjour, Messire. Sauriez-vous où c'que j'peux trouver une auberge dans l'coin ? B'soin d'un repas chaud."

Je jetai un oeil à la pancarte que le gaillard me montrait, relevant la visière de mon casque. Perplexe, je haussai les épaules : "Z'êtes bien sûr que c't'une bonne auberge ? Personnellement, j'n'ai pas envie d'y mettre les pieds. Ca m'a tout l'air d'un traquenard..." Voyant une tierce personne se pointer : "Hey vous, trouvez pas qu'cette pancarte n'inspire pas bon ?" Je tapotai du doigt la pancarte miteuse.

Flute, repéré ! Heum… C'est un piège. Ils veulent détourner mon attention pour m'assommer et me dérober toutes mes richesses. C'est à vous de voir. Voulez vous vous y reposer ? Ou même vous restaurer ? À ces mots l'esprit de Bob fit ses valises et son estomac pris le contrôle. Son œil se fit plus vif et moins hésitant. Je crois que je vais d'ailleurs y faire une halte.

Je les regardai tous deux avec un air complètement perplexe. Aucun d'entre eux ne trouvait ça louche ? "Ma foi, j'vous suis mais j'persiste à dire qu'c'est pas une bonne idée d'aller par là..." Je pris ma hache à deux mains et regrettai amèrement que mon compagnon dragon ne soit pas à mes côtés. Cette histoire n'avait rien qui me plaisait...

HRP : Utilise ses talents de roublards (barde est toujours un peu roublard) pour voler les quatre lignes que Choco n'utilise pas en brillant de son absence !


Suivi par Bob et Nyaka, Énoriel s’avançant; et par un si bémol, son cantique se prélude
Dans un joyeux fracas; Accompagné du vent, poursuivant par un sol, sur ce chemin si rude
Quelle splendide aventure ! s’écria joyeusement, notre elfe ménestrel, poussé par le mistral
Je souhaite qu’elle perdure ! ajouta fébrilement, telle une ritournelle, au cœur d’un madrigal !

Grisé par l’amitié, sur un chemin de ronces, un fa et puis un ré, saluant les mélèzes
Mais d’un coup pose le pied, sur un truc qui s’enfonce, et sans subtilité, le sol soudain s’affaisse
Et sous ses pieds un puits, garni de pointes d’airain, acérés… et rougies, par le sang des victimes,
Dans un réflexe,béni, Énoriel tend la main, alors qu’il chute, maudit, dans cet odieux abime


HRP : Ouille, 4 rimes par ligne, c'est du lourd ^^

Énoriel contemplait sa main, le prolongement de son bras, et le bras de Tyshaïa qu’il n’osait lâcher, encore sur l’adrénaline des derniers instants. Il sourit, tristement. « Le choc d’une mort certaine m’a libéré du don de Lyria, mais pour quelques instants seulement. Je vous en conjure, gente dame, nous devrons poursuivre ce chemin piégé et mettre fin à cette menace, car combien de victimes tomberont encore dans ces pièges maudits ? La naïveté ne doit être passible de mort. M’aiderez-vous ? »

Mouaha !:

J'observai mes nouveaux « amis » avec attention. La jeune humaine semblait méfiante. Celle-ci est plus intelligente que les deux autres... Il va me falloir redoubler de prudence... et gagner sa confiance, si possible... Un repas ? Eh bien, ce n'est ma foi pas de refus ; je meurs de faim ! Merci infiniment pour votre gentillesse ! Mais qu'est-ce qu'il m'énerve l'autre à faire des rimes à toutes ses phrases et à chanter ! Pourquoi n'a-t-il pas trépassé celui-là ? Je hais les bardes !

Bien, puisque nous somme tous d'accord, en route ! S'élançant gaiement, Bob posa sa main sur l'épaule de Malaggar et l'entraina vers leur destination. Voulant en apprendre plus sur ce nouvel arrivant il entama la conversation. Que faites vous dans cette belle contrée par ces temps ci ? Oh pardon. J'en oublie l'essentiel, comment doit-on vous appelez ?

Je suivais calmement le petit groupe, mon regard allant et venant des uns aux autres et je ne pouvais m'empêcher de me demander si les choses n'allaient pas mal tourner à chaque tournant. J'écoutais avec beaucoup d'attention la conversation qu'entretenaient ses comparses forcés. Je marchais derrière eux, peu bavarde, ne faisant qu'être attentive à tout ce qui nous entouraient.

Le cortège enivré d’une amitié naissante, prenait d’un pas léger, une allure ascendante. Énoriel nez en l’air, d’une harpe tissant les cordes, devant les deux compères, qui cachaient leurs discordes. Nyaka suivant enfin, l’esprit fort agité, sachant qu’au bout du chemin… pas d’repos escompté... Tout à coup Énoriel, s’arrêta brusquement. Tiens sur le sol… Oh Ciel ! Un nœud coulannnnnnnnnnnn!!!! Et voilà l’elfe pendu, par un pied… c’est malin ! Et de grottes adjacentes, surgissent six gobelins !

La musique de l'Ours qui danse:

« La situation n'était pas des plus reluisante », pensait l'elfe en se grattant le menton. « Sans oublier l’humiliation lancinante, de se retrouver pendu par les talons… » Il vit du coin de l’œil, l’elfe noir s’embosquer*, sortir son arc, tapis dans les feuilles, et se préparer à tirer. « Excellent messire elfe, très bon réflexe, je l’avoue. Tiens où es le paladin ? Il a disparu, c’est fou ! Laisser moi une minute, gente dame, je vous rejoins. » dit-il en encourageant Tyshaïa, tout en jouant avec ses liens.

Le fou qui savait jouer du trombone était dodu:

* s'embosquer: s'embusquer dans un bosquet.

Et merde ! Bob n’eut même pas le temps de lancer un jet d'initiative : il était déjà aux mains des gob's, saletés de créatures verdâtres et malodorantes. Et ses compagnons qui tentaient vainement de se libérer. Cela ne servait à rien pourtant. Leur destin était scellé. Ils finiraient surement dans Le Grand PotOFeu…
Alors que tout semblait finit, le deus ex machina sous la forme d'un petit groupe d'une demi douzaine de nains qui arrivèrent tranquillement sur les lieux en sifflotant, pioche à l'épaule.