Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Tour de jeu : Angell, Hawfen, incrsutation ?
- Délai maximum d'attente de réponse : 7jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu :2
- Autre : :3

Elisabeth était sortie du trou et avait eu droit à une semaine de repos bien mérité. Son bras ne lui faisait plus mal et il lui avait fallut presque deux moi pour qu'il soit guérit et pour pouvoir s'en resservir correctement.

Elle profitait de ce deuxième jour de repos pour prendre dans la soirée un bain d'eau chaud bien mérité après le rangement de sa maison qu'elle avait fait. Cela faisait presque une heure qu'elle se prélassait en lisant un livre. Sa cicatrice a l'épaule s'était plutôt bien refermée et était apparemment amenée à disparaître.

Après s’être lavée et séchée, la jeune femme partit se mettre en robe. Une robe noire, prêt du corps avec de bretelles larges. Elle enfila des talons hauts et posa un manteau en peaux sur son fauteuil dans le salon. Un rapide passage dans la salle de bien lui permit également de se faire un chignon et de se maquiller.

Elle se regarda dans la glace satisfaite avant de préparer son sac pour sortir, arme à feu, couteau, porte monnaie, rouge à lèvres, crucifix, briquet et allumettes. Un paquet de cigarettes et le tour était joué. Un sourire se dessina sur ses lèvres, maintenant ou sortir ? Un bar chic.. Peut être s'offrirait elle un diner dans un grand restaurant mais ce serait si triste d'y aller seule..

- Un Tsar oui.. Et des personnes étrangères qui apparemment étaient importantes..

Elle regarda à nouveau Teagan en souriant. Elle lui fit un clin d’œil.

- Vous verrez, vous ne serez pas déçu ici. Oh ? Vous êtes un habituer de ce bar là alors ?

Elle confondait Tsar et Empereur ? Ce n'était pas de la naïveté, c'était de la négligence citoyenne... Grave, de la part d'une civile, impardonnable de la part d'une Milicienne, mais Teagan supposait que les affaires terrestres n'importaient que peu pour les Démons. Il aperçut le clin d'oeil mais n'y répondit pas, réalisant qu'il baissait sa garde peu à peu. "Nous verrons. Et oui, on peut dire ça. J'y vais quand j'ai une occasion, comme ce soir." Elle était charmante quand elle passait pour humaine.

Elisabeth lui sourit, le sablier se terminant et le majordome entrant pour déposer sur la table. Il mit devant l'homme le foie gras, servit au milieu d'une assiette avec des légumes et des tartines dorées. Puis il mit l'assiette de la jeune femme devant elle avec le caviar en petite montagne au milieu, des légumes et des tartines également. Il y avait aussi un petit carré de beurre. Au milieu d'eux, il déposa une panière de pirojki de fromage. Elisabeth hocha la tête en signe de remerciement.

Le sablier arriva à terme, quelque part au coin de l’œil de Teagan, et le serveur se pointa sans faillir. Elle n'avait pas menti à ce sujet. Il déposa une tranche de foie gras, ainsi que des légumes et du pain qu'on avait fait griller. Il y avait même du beurre et ce qui semblait être des pirojki, mais il n'aurait su dire à quoi. Fromage, probablement. "Excusez-moi, j'avais cru comprendre que le foie gras se dégustait avec du gros sel et de la marmelade. Ou bien ce n'est vrai qu'à Paris ?"

Le serveur hocha doucement la tête pour ressortir et ramener un ramequin de gros sel ainsi que des petits pots contenant différentes marmelades.

< Citron, figue et oignons monsieur.

Elisabeth regardait le foie gras avec envie.

- Je pourrais goûter ?

Teagan se pencha vers Miss Dersellman, et murmura doucement, les yeux rivés sur l'endroit où le serveur avait disparu. "Deux jours de trou." Après tout, il n'avait pas répondu à sa question. Teagan doutait avoir été purement et simplement ignoré, voire snobé, mais il était indéniable qu'aucune réponse à sa question n'avait été proposée. Lorsque l'homme revint, Teagan choisi de garder l'oignon et la figue. "Pourquoi pas ? Avec le sel, ou avec l'une des marmelades ?"

Le majordome était repartit et elle lui sourit légèrement.

- Deux jours de trou pour lui ? Et hum.. Je ne sais pas.. Avec le sel. Si cela ne vous dérange pas bien sûr.

Elisabeth sourit et prit une bouchée de légumes, soupirant de bonheur en retrouvant la bonne cuisine de son enfance.

Il prit un toast. "Pour insubordination, oui." Très sérieusement, il découpa un bout de foie gras qu'il déposa sur le toast. "Vous savez combien je déteste que mes questions restent sans réponse." Il étala légèrement le foie gras sur le pain, essayant de ne pas faire trop de miettes avec ce dernier. "Pourquoi, vous vous seriez montrée plus indulgente ?" Il dispersa une pincée de gros sel sur le toast qu'il préparait. "Imaginez si c'était une de vos recrues, pour voir." Il tendit le toast préparé au-dessus de la table.

- Je suis en civile donc pour moi la question ne se pose pas. Mais si c'était une de mes recrues je ne serais pas si indulgente.

Elisabeth récupéra le toast et le posa sur un coin de son assiette. Elle lui sourit et but un peu.

- Merci. Vous voulez goûter le caviar ?

Il lui sourit. "Donc parce que vous êtes en civile, vous oubliez tous vos devoirs envers la Milice, le Tsar, et le peuple Russe ?" Il but une gorgée de son whiskey. "Tsk tsk tsk, Miss Dersellman." Il avisa le caviar, et considéra avec prudence sa réponse. Avait-elle demandé un bout de foie gras uniquement pour lui proposer du caviar en échange ? Était-il possible qu'elle ait empoisonné le caviar pendant qu'il préparait le toast ? "Non merci." De toutes façons, il n'avait jamais vraiment apprécié le caviar.

- Non, bien sûr que non, je me comporte tout simplement plus humainement.. Mais si vous préférez que je suis froide, sévère et inexpressive je peux le redevenir.. Mais je pense que ça nous ne plairait pas a tout les deux.

Elle sourit et mangea sa tartine de foie gras, hum.. C'était bon. Elle continua de manger doucement en silence, savourant.

- J'avais oublié à quel point c'était bon ici..

'Plus humainement.' C'était un aveu, ça non ? Elle se proposait de 'redevenir' celle qu'elle était en temps normale, la créature sans âme qu'il avait rencontrée par deux fois au sein de la Base. "Je dois reconnaître que ça gâcherait mon dîner." Difficile de manger un goulash en paix sur une scène de crime, après tout. Même si le crime était résolue et la coupable -- la Démone -- punie. "Vous m'en voyez ravi." Il se fit un toast de fois gras, à son tour, en utilisant la marmelade d'oignons.

Elle continuait à manger doucement, écoutant distraitement et regardant dehors.

- Cet endroit me rappel toujours des souvenirs... Vous avez des endroits comme cela vous aussi ?

Elisabeth se tourna vers lui pour le regarder et lui faire un léger sourire.

Elisabeth sourit en entendant le récit. Elle avait finit son assiette et écoutait, rêveuse. Elle remmit ses jambes en place, effleurant celles de l'homme.

- Et vous vous êtes un Héros venu de la bas ? Comment vous avez fait pour vous retrouver ici ? Mis à part a pied.

Elle sourit à la farce qu'il lui avait fait quelques années plus tôt.

- Oh oui ! A la nage pardon. Tout dépend des points de vu.. Pour certains nous sommes des héros.. Pour d'autres des meurtriers..

Elisabeth haussa les épaules, continuant à regarder dehors.

- Vous savez.. J'ai peur, que les gens autour de moi soient des zootropes..

"La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale." Il la regarda avec une expression étrange. "C'est un vieux dicton. C'est vrai, cependant. La peur paralyse les membres, les muscles, et la raison. Pendant cet instant de réel terreur, vous pourriez tout aussi bien être morte. Et les Démons n'ont pas d'âme, pas de sentiments, pas de morale. Ils frapperont quelqu'un qui ne peut pas bouger. De préférence quelqu'un qui ne peut pas bouger. Et vous mourrez pour de bon. N'ayez pas peur."

- Vous avez lu mon dossier.. ? Depuis le temps.. ?

Elle le regarda, buvant du whisky. Elle voulait avoir une réponse. N'avoir pas peur ? Hn.. C'était très simple. Il ne fallait simplement pas la montrer et l'étouffer.

- Ou bien il est toujours avec votre uniforme perdu ?

Elle sourit.

Il se refit un toast de foie gras. "J'ai fini par avoir mon uniforme. Pas un bouton ne manquait." Il lui sourit. "Pas un dossier non plus." Il mordit dans son toast. "Non seulement j'ai lu, mais j'ai aussi écrit dans votre dossier." Il mâcha lentement.

Elisabeth hocha la tête.

- D'accord.. Je ne veux pas savoir ce qui s'y trouve ni ce que vous avez écris.. Je n'ai pas envi d'avoir de mauvaises surprises.

Elisabeth sourit et mangea des petits pains au fromage.

Il lui sourit. "Contradiction." Il but une gorgée de whiskey. "Vous êtes pleine de contradictions. D'aucuns diraient, sans doute, que cela fait votre charme." Il posa son verre et considéra les pains au fromage, décidant de ne pas en prendre. "Pas moi. Je pense que cela vous rend effrayante. Intimidante. et dangereuse. Parce qu'une personne qui se contredit en permanence n'est pas une personne à qui on peut faire confiance. N'est pas une personne avec qui on peut juste dîner en paix."

- Effrayante.. Intimidante.. Dangereuse.. Vous m'attristez à dire cela.. Donc vous ne me faites pas confiance actuellement ? Et vous ne passez pas un bon dîner.. ?

Elisabeth le regardait, attristée. Elle qui pensait passer une bonne soirée. Elle soupira avant de continuer à boire.

- En quoi je me contre dis ?

"J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi." Il lui sourit. "Je passe un excellent moment. Une peur ne peut être ignorée. Une peur ne doit pas être ignorée. Une peur, il faut s'asseoir à table avec, et lui offrir du caviar." Il reprit une gorgée de whiskey. "Et il faut être honnête avec sa peur." Il regarda par la fenêtre et fit un petit geste de la main. "En pratiquement tout. Et je n'ai pas l'intention de faire une liste." Il la regarda de biais. "J'ai l'intention de passer une bonne soirée."

- Je suis votre peur alors.. Une peur pas très dangereuse...

Elle sourit devant sa tirade et hocha la tête.

- Moi aussi j'ai l'intention de passer une bonne soirée.. Vous voulez passer au plat ?

La jeune femme sourit, la musique s'arrêtant.

- Quand devez vous partir ?