CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 semaines
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : RAS

J'en aurais tannés des collègues francais de la LR pour découvrir la littérature de leur pays. Et même si mon attrait pour leur culture les a passablement effrayés, l'énigme de ce type avait presque réussit à me faire envisager d'aller a une bibliothèque. Brr...

Mais passons ces jours d’enquête. On est lundi matin, la rue Bottero s'ouvre devant moi et je fume une clope. Mes vêtements tranchent dans le paysage du quartier : j'aborde une éternelle tunique blanche et un pantalon en toile là où dans le quartier toute femme respectable est vêtit d'une robe. Preuve que l'endroit composés d'une couche misérable de la population : celle des porcs pas assez engraissés pour être des nobles moscovites. Mais au moins assez pour essayer d'en prendre les airs. C'est grossier, risible. Par dessus tout, c'est rageant de les savoir vivre. Peut être en tuerai je un sur le retour ? Pour qu'ils gomme son air supérieur et me supplie de l'épargner... Un sourire dangereux apparait sur mon visage alors que je jette mon mégot.

Je bouge. Mon regard à assez maté les environs en quête de zootropes des loups. Mais même si ça pue le traquenard, même si ded me tuerai pour le risque que je prends, je me décide : Je vengerai la LR de cet affront. Mes pas m’amènent dans la boutique avec une devanture bleu. L’intérieur est banal, je scanne les environs le temps de voir une silhouette familière. D'un geste, je repousse le serveur zélé avant de m'assoir à coté de ma cible.

"Salut vieux sage ♪ "

Le Corbeau ne la regarda pas, lui indiquant du menton une chaise écartée de la table. Tu en a mis du temps, l’ambiance de la rue t'as paralysée? Il sirotait un liquide bleuté aux reflets dorés. J'avoue que je ne pensais pas que tu viendrais si tôt dans l'année... Peut-être t'ai-je sous-estimé... Il tourna ses yeux sur elle en retroussant le coin de ses lèvres dans un ersatz de sourire. Espérons que ce n'est pas l'inverse.

Mon sourire s’agrandit pour formuler un agréable sophisme "Mais nan t’inquiète, tu m'as pas sur-estimée mon gros, je suis au moins aussi géniale que tu l'imagines. Et comme je sais que ton imagination est pas tip top, considere que je suis encore un peu au dessus de la tienne ♪"
Sur ce je sors quelques chouquette du matin dans ma besace pour les porter à ma bouche.

Le Corbeau ne releva pas, se contentant de prendre une gorgée de liquide bleu. Bah, ça n'as pas vraiment d'importance... Si tu n'es pas capable de survivre tu mourra et c'est tout... Il sortit une petite flasque de son manteau et remplit son verre. Qu'est ce qui te motive dans ton envie de subir mon enseignement? Je doute que ce soit la joie de devenir mon élève... Il regardait ses yeux, cherchant a déterminer si elle mentirait ou non.

Mentir c'est pas mon fort, parler de moi non plus. Alors je préfère taper sur le système du piaf. C'est plus marrant. ♪ " Et si je suis venue boire un verre une médiocre compagnie ? On a juste partagé une valse. Ne te croit pas indispensable mon chou ♥" Constatant l'absence de verre, j'en commande un.

Il fit tourner son verre. Personne n'est indispensable... La preuve, c'est pour que tu me tue que je veux faire de toi mon élève. Il sortit une allumette et mit le feu au contenu de son verre, observant l'alcool bruler avec une vague sourire sur les lèvres avant de boucher le verre d'un geste sec, privant la flamme d'oxygène. Il y eut un grésillement lorsque la peau toucha le verre brulant mais il le vida cul-sec tout de même.

Je reste circonspecte face au personnage. J'imagine qu'il a le droit d'être maso si ça l'éclate après tout. Qui suis je pour juger ses pratiques déviantes ? [i]"Tu sais, y'a un proverbe j'crois. Du genre : On est mieux servis que par soi même... ♪."/i] Assied a mon aise, je sourie avec amusement. Je suis curieuse de voir jusqu’où ce dingue peu raisonner. ♪

Alors c'est là que ça mène!! Je note dans un coin de ma tête le nom du tunnel et son troisième débouché, La Rue Bottero. Je réalise que la journée est déjà bien avancée et qu' un peu de repos en ce jour de congé serait bienvenue. Je travaille le week-end pour m'assurre d'être utile a la garnisons qui débarquera bientôt. Je veux être sûre de pouvoir garder ma planque! Bref, un peu de détente disions nous. J'avise un bar proche et à peine rentrée, je regrette déjà mon geste. Le Corbaque est là!

Il haussa un sourcil surpris. Le suicide? Quel intérêt? Ce n'est pas mourir qui m'intéresse, c'est combattre un adversaire à ma mesure. Combattre quelqu'un capable de me battre. C'est arrivé quelques fois, mais ils n'ont jamais étés assez fort.... Il tendit l'oreille. Je t'ai entendu l’acrobate... Il tournait le dos à la porte mais avait reconnu le pas de la jeune panthère.

Ne saississant pas l'histoire de premier degré il s'abstint de relever et remplit à nouveau son verre. D'eau cette fois-ci. Une invitation? Non, je suppose qu'il faudra que je voie à vérifier ma façon de m'exprimer... Le Corbeau ouvrit une petite bouteille contenant un liquide verdâtre et une pipette. Il compta quatre gouttes dans son verre avant de poser la bouteille sur la table, bien en vue. Cependant, je ne te chasserais pas de ma table. La saltimbanque avait le don unique de le mettre mal à l'aise.

En fait, c'est moi qui ai essayée de le tuer... Au début! Fais-je à la jeune fille avec un sourire entendu. Elle me plaît bien, sang chaud de bagarreuse et visiblement responsable de cette gêne de l'épaule qu'à l'emplumé! Je constate que tout le monde boit sauf moi, je commande un verre de lait. Au fait, j'ai continué notre petite balade nocturne après que tu sois partis ,j'avance pas trop mal... Et toi? T'en es où?

Lui montrant la bouteille Karasu grogna. Même moi si j'en mettais plus de sept gouttes je m'éffondrerais sans aucune chance de survie. En entendant le commentaire sur son épaule, le Corbeau la regarda et haussa des deux. Une cicatrice de plus... Ça n'as pas vraiment d'importance. Il regarde la saltimbanque. Mon travail à moi est terminé ici bas, le reste c'est à d'autres de le faire... Il détourna le regard de la féline, légèrement tendu, et curieux de voir ce que ferait sa future apprentie de la bouteille.

La bouteille valse d'une main à l'autre pour finir par atterrir dans les miennes. Je débouche, curieuse, hume referme aussi sec et repousse la bouteille au centre de la table. J'ai pas pris soin d'éviter l'alcool toute ma vie pour me tuer avec cet espèce de... d'insecticide! Je m'adressais alors à la femme qui nous accompagnait Et donc, toi, il a essayé de te tuer? Tu me diras, ce n'est pas très surprenant. Je me demande s'il est capable de s'en empêcher pour au moins une personne dans ce monde!

Je doute que les miliciens soient équipé de ce genre de chose. Ils n'y trouveraient aucun intérêt. C'est un cocktail de poisons sans antidotes. Le seul moyen de s'en protéger est donc de s'y immuniser... En en ingérant de petites quantités régulièrement. Il tiqua sur la remarque de la saltimbanque, celle-ci ne sachant visiblement pas de quoi elle parlait. Cinq personnes au monde ne craignent pas ma lame. Mais prend garde à ce que tu dis si tu ne veux pas que ce chiffre passe à quatre.

OK! Soit j'avais mal compris, soit c'était elle, parce que dans ma tête, l'emplumé venait d'annoncé que je faisais partie des cinq immunisés... Mais bon! C'était tout à fait secondaire! Le pécho... tu vas un peu vite, je prévoyait des avances plus discrètes.. fis-je d'un ton moqueur. Puis m'adressant à Karasu Ne t'en fais, je ne te provoquerais pas plus que ce que j'ai déjà fait. Cependant, ne compte pas sur moi pour céder à ta proposition pour autant!

Le Corbeau reprit sa bouteille, il était inutile d'expliquer à la jeune femme que son nez manquait visiblement de précision pour les poisons. La proposition de me suivre était instantanée. Et tu a gâché l'autre possibilité en la déclinant. C'est sans doute mieux pour toi si tu tiens à la vie. Il se tourna vers la jeune méduse. Quand à toi, garde à l'esprit que j'ai déjà eut trois élèves, dont deux qui ne voulaient que me tuer. Ces deux étaient trop pressés. Le troisième à fait l'erreur de croire que je le sauverais

"Ca fait vachement narcissique quand tu t'exprimes. Pourtant, je jurerai que tu n'as pas d'égo au fond, juste un sacré sens de l'obéissance. Ta vie doit être vraiment triste ♪" C'est sur cette provocation que je finis ma boisson. "T'as une technique pour dragouiller sneaky les encéphalogramme plat se son espèce ? Ce serrait drôle de te voir a l’œuvre ♪"

Avant que la belle féline revienne j'esquisse un sourire en voyant sa démarche langoureuse, Grrr... Tiens, il est en colère le frigide ? J'ai touché un point si sensible que ca ? Ok, pas de problème, je me note ca mentalement, ça peut être utile. ♪ "Tu vois ? Tu te prends trop au sérieux mon pauvre.  ♪" Qu'est ce que tu crois ? C'est pas moi qui vais chialer pour ta pomme mon pauvre vieux. Et avoir un passé sombre te protégera jamais de mes moqueries. ♪ Mais c'est qu'elle sort l’artillerie lourde Veltä ! Autant profiter du spectacle nan ? ♪