[Vote] Concours n°2Sam 25 Juin 2016, 03:03
Concours n°2 — On vote !
- C'est l'heure des votes ! C'EST L'HEURE DES VOTES !
- Hoo, ça va. Arrête de crier.
- Mais... c'est l'heure des votes...
- C'EST L'HEURE DES VOTES ? :478hg:
Rappel des règles du concours
Le but était simple : écrire une histoire.• L'histoire ne devait pas dépasser 40 lignes. Pas de triche sur la taille : c'est 40 lignes en taille normale !
• Le titre devait comporter le mot "chaussette" et faire référence à un titre de livre/film/série/chanson connu. Ce devait être le thème de l'histoire.
• L'histoire devait contenir un maximum des mots suivants : serpillière, globuleux, vinaigre, constitution, bonbons rances, barbe à papa, chair de poule, triangulaire, turquoise, Alyaa.
• TIl fallait faire apparaître le personnage d'un autre membre du forum ! Avec un grand rôle ou un petit rôle, mais il fallait que ce soit un vrai rôle (un figurant qui passe devant la caméra en disant "FOOOUUU !", ça marchait pas).
• L'histoire devait contenir 5 actions obligatoires envoyées par Alyaa en fonction des chiffres choisis par le participant.
Exemple : Un personnage fait une chute.
Comment ça marche ?
Pour chaque participations, les actions imposées ont été soulignées, les mots requis ont été mis en rouge et le(s) personnage(s) qui a un rôle a été mis en bleu. Tout cela a déjà été comptabilisé par nos soins et aura un traitement particulier lors du compte des PDF. Si on les a mis en exergue pour les votes, ce n'est pas pour que vous les jugiez là-dessus, mais pour que vous profitiez de la créativité de chacun ! 8D
Donc pour voter, c'est très simple, Georgette. Pour voter, tu copies la liste des participants et tu ajoutes 1 point à la participation que tu préfères. Essaye d'expliquer pourquoi tu as voté pour cette participation, c'est toujours sympa de savoir 8D
Les votes seront fermés le 30 juin à 20 h, afin de pouvoir poster les résultats et verser les récompenses le 1er JUILLET.
Exemple :Voteur 1 a écrit:Kiwi :
Banane : 1
Brugnon :
J'aime Banane parce que... !Voteur 2 a écrit:Kiwi :
Banane : 1
Brugnon : 1
J'aime Brugnon parce que... !Voteur 3 a écrit:Kiwi :
Banane : 2
Brugnon : 1
J'aime Banane parce que... !Attention !! Tu ne peut pas voter pour ta propre participation !
Les participations !
- Asperge :
- CHAUSSETTES DU DRAGON Z
Flouti n'en revenait pas. Le moment était venu ! Sa première fois à la Japan Expo. Toute la communauté otaku (ou en tout cas, une grosse grosse partie) s'était retrouvée dans cet immense temple de geekitude. Et l'ambiance était à la fête : devant l'entrée et à côté de la longue queue où il se trouvait, il observait des gens faire du breakdance sur « One in a Million » d'Alyaa. Le cœur gonflé de fierté, il arrangea son chapeau pointu, sa fausse barbe et sa chevelure blanche, et il serra fort son bâton. Il se rendit au guichet et acheta son entrée. Gandalf est dans la place, se dit-il. L'immense salle regorgeait évidemment de stands d'artistes et/ou de vendeurs : katanas, mangas, DVD, accessoires steampunks, sculptures de dragons, posters... Il repéra des lolitas espiègles avec leurs paniers remplis de bonbons rances, des types en costumes géants de minotaures aux yeux globuleux à lui donner la chair de poule, un cosplayeur de Kenshirô à la constitution robuste... ou encore un gars et une fille en robes d'Akatsuki, assis en tailleur l'un en face de l'autre et jouant à pierre-papier-ciseaux en parlant avec enthousiasme de la conférence du Joueur du Grenier. Flouti était fier de son déguisement, il l'avait conçu lui-même. Oh, Gandalf ! dit une voix grave derrière lui. Se retournant, et baissant les yeux, il vit un mec déguisé en Gollum. Qu'est-ce qu'il empestait ! Il s'était mis quoi, comme parfum ?! Trop cool, ton cosplay ! Allez, dis que je passerai pas ! Allez ! Dis-le ! Steupléééé... Flouti, fier malgré tout que quelqu'un admire son cosplay, s'exécuta : Vouuus ne passereeeez PAAAS ! Le mec se releva et applaudit. Flouti était fier : il s'était entraîné toute la matinée devant la glace. Mais c'était moins cool d'avoir ce type qui le collait PARTOUT où il allait. Il ne savait pas que Gollum empestait autant dans les films ! Flouti put acheter une pléthore de goodies... et même une paire de chaussettes avec Goku dessus. Mais il ne pouvait pas aller obtenir de dédicace de son DVD Noob tant que son compagnon nauséabond était à ses côtés. Et puis, il commençait à avoir vraiment faim ! Il ne lui restait presque pas d'argent de poche, tout juste de quoi s'acheter un onigiri... Soudain, comme par miracle, son compagnon de mauvaise fortune s’exclama : Oh, il faut que je te laisse ! C'était sympa ! Il lui fit un signe de la main, se mit à quatre pattes et fonça vers une bande de cosplayeurs qui dégustaient de la barbe à papa, tous déguisés en Gollum. Il a rejoint son troupeau, pensa Flouti, presque ému. Presque. Enfin libéré de ces deux heures de torture olfactive, Flouti priait pour que la mystérieuse puanteur ne se soit pas déposée sur lui. Il prit la direction du sushi bar, situé tout à l'autre bout de la salle... mais les poils de sa moustache commencèrent à lui chatouiller dangereusement le nez, et ça ne l'arrangeait pas, vu le rhume dont il s'était récemment remis ; il se mit dans un coin et éternua. Son nez était encore plein de morve, et il n'avait pas de mouchoir sur lui ; il refusait de se moucher sur sa barbe et ses cheveux lisses ! Les yeux plissés, Flouti tendit les bras et chercha à tâtons la moindre chose qui pouvait lui permettre de se moucher. Il attrapa enfin quelque chose de lisse ; tant pis s'il s'agissait du décor d'un stand ! Il s'excuserait après. Flouti se moucha. Il ouvrit les yeux, et vit une jeune fille aux cheveux blancs se retourner, choquée. Hé !! Ma perruque de khaleesi !! Pauv' mec !! Avant qu'il ne puisse s'excuser, la fille lui colla une beigne en pleine tronche. Ça commence à tourner au vinaigre, estima-t-il... Il s'enfuit à toutes jambes tandis que la cosplayeuse à la robe bleu turquoise enleva la perruque en question, l'essuya tant bien que mal et se fit un chignon. Les cheveux seront plus aussi lisses maintenant ! 'taiiiiin. En allant aux toilettes, il bouscula sans faire exprès un technicien de surface qui passait la serpillère. Une fois ressorti, il se rendit enfin au petit sushi bar, épuisé. Il était le seul client, pour l'instant. Lisa, un client ! annonça le patron. Oh ! Je m'en charge. Bonjour ! ~ Alors, que désirez-vous ? Flouti leva les yeux pour voir une jeune femme japonaise, ou du moins d'origine japonaise. Elle arborait un sourire radieux. Souriant à son tour, il dit : Un onigiri au thon, s'il vous plaît ! Elle répondit : Très bien, on en a un de prêt ! ~ Elle lui tendit la grosse boulette de riz triangulaire et lui offrit de la sauce soja gratuite. Il paya. Arigatô gozaimaaaasu ~ ! dit-elle. Il répondit : Dos y tache y m'acheté ! Il voulait dire "Dô itashimashite", c'est-à-dire "De rien, je vous en prie". Lisa sourit face à ses efforts de prononciation. Ça fait du bien de voir tous ces gens se réunir autour de leurs passions. Et j'aime bien votre déguisement ! Flouti : Merci ! Je l'ai fait moi-même. Vous sauriez où trouver les stands pour les dédicaces ? Bien renseignée, la gentille serveuse lui indiqua où se trouvait tel ou tel endroit. Puis, après un échange d'avis sur divers mangas, ils se dirent au revoir, et Flouti partit pour le reste de sa quête. La journée lui réservait encore bien des découvertes !
- Chou de Bruxelles :
- Dom Chausetos, de Mau Lère (6 après N. RP. (René-Paul pour les intimes)).
Il était une fois, une chaussette taille 44 lavée avec Skip – d’après une étude ultérieure à ces événements menée par les CIA (Cookies Intelligents d’Action), elle proviendrait d’un tiroir d’une personne appelée Alyaa, aujourd’hui activement recherchée – qui rêvait de parcourir le monde afin de goûter à tous ses plaisirs. Lors d’un voyage en panier à linge, le véhicule percuta un animal sauvage – appelé Siparti - et se renversa ! Par chance, il n’y eut qu’un blessé léger, une vieille serpillère que deux points de couture remirent d’aplomb. Cependant, la chaussette taille 44 lavée avec Skip profita de la zizanie pour s’enfuir.
Jouissant de sa nouvelle liberté, elle prit le nom de Dom Chausetos et voyagea à travers le pays. À chaque escale, elle parvenait à séduire de nombreuses socquettes et de nombreux bas, et passait d’agréables moments dans des tiroirs en bonne compagnie. Son succès était tel qu’elle y prit très vite goût, et bientôt, elle ne put plus imaginer une autre vie, celle-ci était fabuleuse et lui donner la chair de poule ; autant dire que la sensation était exquise. Mais sa convoitise ne cessa de croître, tant et si bien que Dom Chausetos ne parvenait plus à s’arrêter, il en fallait toujours plus. À cela, certaines de ses conquêtes se faisaient plus insistantes, et tentaient de le pourchasser afin de passer la bague à l’orteil – une situation fort déplaisante pour notre chaussette (sans compter sur une jarretière aux pompons globuleux particulièrement naïve).
Son salut apparut en l’étrange personne de Hyacinthe, qui avait la merveilleuse faculté d’attirer quiconque. Pour s’assurer de ses services, la pernicieuse chaussette le drogua avec de la cookiïne ! Ainsi dépendant, le malheureux était obligé de plaire à son nouveau maître afin d’avoir sa dose quotidienne. Dom Chausetos poussa le vice jusqu’à le forcer à changer de coupe de cheveux – teinture rose barbe à papa -, jalouse de son charme naturel. À deux, ils formèrent un effroyable duo qui ne connaissait que le succès.
Un jour, qu’elle fuyait une précédente conquête avec l’aide de son homme de main, la chaussette fit une divine rencontre : une chaussette turquoise qui n’appelait qu’à être… enfilée. « Quelle grâce et quelle beauté vois-je ? Vous ne pouvez être, MaChaussette, que la splendide Natalie Sockman ! » l’interpella Dom Chausetos.
« euh nn lol pk?
_ Quoi ! Pardonnez-moi, mais mon erreur est légitime tant vos coutures sont enchanteresses.
_ wa tsé prlé o fem toa »
Avec quelques autres compliments d’une finesse due à l’expérience, elle parvint à séduire la turquoise chaussette. Hélas, des bas d’une constitution fabuleuse (100% nylon, rendez-vous compte !) passèrent, attirant l’attention de la chaussette chasseresse. Pris entre deux magnifiques partis, il était impossible de choisir, aussi ordonna-t-elle à Hyacinthe de filer cette magnifique paire afin d’en faire son affaire plus tard.
Après avoir laissé le sosie de Natalie Sockman toute retournée par cette rencontre, Dom Chausetos rejoignit son acolyte. Mais celui-ci avait faillit à sa mission – les frères de la paire de bas, des Vans si musclés que leur forme était triangulaire l’avaient contraint à fuir, à ce qu’il racontait. Folle de rage, la chaussette taille 44 lavée avec Skip manqua de casser son élastique ; et décida de ne pas donner à Hyacinthe sa dose de cookiïne. Accablé par le manque qui le tenaillait, le sous-fifre n’eut d’autre choix que d’y retourner afin de réparer son erreur, malgré le fait que les bonbons rances qu’il essayait de prendre n’apaisaient guère sa faim.
Finalement, le pauvre drogué parvint à trouver la demeure des bas en demandant simplement son chemin à une vieille paire de tongs qui sentait le vinaigre. Dom Chausetos put, ainsi, rencontrer cette magnifique paire en nylon et lui ravir son cœur. Tout se déroulait au mieux – jusqu’à ce que la chaussette pas-Natalie Sockman ne les découvre ! Éperdument amoureuse, elle réclama son aimé, mais les bas résistèrent. Les concurrents tentèrent d’arracher Dom Chausetos aux fils de l’autre, mais hélas, personne n’entendit les coutures craquer : la chaussette taille 44 lavée avec Skip fut déchirée en deux.FIN.
- Courgette :
- Insocksion
Les sous-sols suintaient d’une chaleur humide et collante qui semblait coller à la peau. Autour des canalisations en cuivre, quelqu’un avait attaché une vieille serpillère qui n’arrivait pas à contenir la fuite et laissait perler ses gouttes en ploc-ploc insistant. Lyov frissonna malgré lui, resserrant son par-dessus de laine sur ses épaules. Son imagination de celte n’avait aucun problème à imaginer la présence de gobelins, de korrigans ou autres trolls globuleux errant dans les ombres.
« Mouahahahahaha »
L’écho d’un rire sardonique bien réel le fit sursauter, quelques plumes poussant sur sa nuque, rapidement chassées par le médecin dont le cœur emballé ne se calmait pourtant toujours pas. Il porta la main à ses lèvres. La puanteur de l’air n’aidait pas. Il aurait dû apporter un chiffon imbibé de vinaigre pour combattre la putréfaction des lieux. Certes, il avait une bonne constitution mais c’était quand même un tout petit peu plus dangereux qu’avaler une poignée de bonbons rances. Prenant une forte inspiration, il se força à avancer. Sa quête était plus importante que ça. Il serra dans sa poche son indice le plus précieux, suivant attentivement les traces de pas dans la glaise du trottoir. Quelques rats affamés le dépassèrent, trottinant, la queue relevée.
« J’ai faim ! Ta boite est vide Dedouchka ! Qu’est-ce que je vais manger si tu me prives de chouquettes ? ♪ »
C’était indubitablement la voix de Blackcat dont il surprit l’ombre disparaitre au détour d’une intersection. Il accéléra le pas pour la rattraper, se surprenant à penser qu’elle n’avait qu’à prendre de la barbe à papa si elle avait si faim. Pensée stupide et parasite. L’idée même de savoir sa protégée dans des lieux si sordides lui donnait la chair de poule. Il accéléra encore, courant presque, rattrapant la silhouette familière. Translucide, elle fouillait dans un bocal imaginaire. Les cheveux du celte se dressèrent sur sa tête tandis qu’un triangle pointe en bas semblait apparaitre au fer rouge sur le front du spectre. Il serra la main sur la chaussette qui était la raison de sa présence. Ne pas se laisser déconcentrer. Rassuré par la douceur de la fabrique turquoise dans sa paume, il reprit sa route. Malgré la peur. Malgré les rats dévorant le cadavre d’un des leurs avec appétit. Malgré sa propre faim qui faisait grogner son ventre. Il avança, encore, croisant dans une alcôve, deux zombies en pleine déclaration d’amour. N’était-ce l’importance vitale, cruciale même, de sa mission, il se serait arrêté mais là, c’était impossible. Une force inexorable le poussait vers l’avant, et une inquiétude diffuse ne faisait que renforcer l’appel du devoir. Même le cri de désespoir de l’homme zombie derrière lui « Cathal, revient, je t’aime Cathal, ne me laisse pas » ne le fit pas se retourner.
La voix se fit plus insistante. « Lyov ! Dedouchka ! » Il ouvrit les yeux, les mains toujours serrées sur une chaussette. Blackcat était bien là, à son chevet, débraillée du haut de ses huit ans. « Dedouchka je suis sérieuse ! » protesta-t-elle, tapant du pied et croisant les bras à la vue du sourire du trentenaire. « C’est très important, je viens du passé exprès, il n’y a même pas de chouquette et il faut que je te dise de faire attention aux chaussettes Alyaa… »
La même voix se fit plus insistante encore, reprenant les mêmes mots, sur des tonalités plus chaudes cependant. Plus matures. « Dedouchka ! » Il ouvrit les yeux à nouveau, même décors mais Blackcat avait son air normal. « Dedouchka, est ce que je peux savoir ce que tu fais avec cette chaussette ? » Il se regarda, dans sa chambre, torse nu comme il l’était toujours pour dormir, une chaussette à son pied, l’autre attachée curieusement autour de son poignet, la marque bien en vue. Alyaa. Il frissonna. Stupides cauchemars.
- Haricot :
- Charlie et la Chaussetterie – Roald Dahl
Charlie avait bossé tout l'été pour Mamie Paulette afin de s'acheter une paire de collants et tenter de gagner le Ticket d'Or pour la Collanterie de Billy Vonka. Et Mamie Paulette, j'vous assure, c'était pas un cadeau. Mamie Paulette, c'était une femme rabougrie qui arborait en permanence un sourire sans dent et une main en cornet sur son oreille, ce qui n'améliorait en rien son ouïe (en revanche, elle se plaignait sans cesse de crampes au bras). « PARLE PLUS FORT ! » qu'elle hurlait tout le temps alors qu'on n'avait pas encore ouvert la bouche. Elle avait un regard globuleux, comme celui des gens qui portent des lunettes en cul de bouteille. Sauf qu'elle ne portait pas de lunettes. Mamie Paulette, c'était aussi une force de la nature : cent dix-sept ans (c'est encore plus impressionnant en toute lettre), des jambes de jeunette, et hormis ses problèmes de dents, de vue et d'ouïe, elle avait une constitution de taureau. Jamais malade, jamais fatiguée. Et la cerise sur le gâteau (bien qu'on soit à mille lieu d'un plaisir), c'est qu'elle sentait le vinaigre comme si elle trempait chaque matin toutes ses fringues dedans. Ajoutez à ça l'odeur des bonbons rances qui bourgeonnaient dans les poches de son gilet, et ça vous donne une bonne idée de la torture qu'elle imposait à toute la famille, un truc de FOU. Bref. Vous comprenez maintenant la douleur de Charlie. Notre jeune héros, donc, passa l'été à traîner Mamie Paulette partout où elle voulait aller.
Ce jour-là, cependant, il l'avait semé. Il ne savait pas comment, ne savait pas quand, mais plus de Mamie Paulette. Pourtant, il aurait dû remarquer tout de suite que l'odeur avait disparu... Oh et puis après tout, hein, il pouvait bien prendre une pause ! Son nez revivait, fallait en profiter !
Brusquement, ses poils se dressèrent sur ses bras et sa nuque, un éclair habilla le paysage sur sa droite et un craquement sonore livra passage à un drôle de type en costume turquoise. Le temps que Charlie comprennent ce qu'était cette déchirure qui zébrait le mur à sa droite, celle-ci se volatilisa. « Bonjour jeune homme, enchanté ! » Et de lui serrer la main en le secouant comme un prunier. « B-b-b-onjour », répondit le pauvre garçon dont la chair de poule revint à ce contact. « Quel jour sommes-nous ? » demanda le type. « Heu, mardi. » « Non, la date. » « le 23... Juin », précisa-t-il comme l'autre le fixait toujours. « L'année, jeune homme ! Donnez-moi l'année ! » « 67 ? » « Aaaah, fascinant ! » Charlie le jaugea de la tête au pied. Il n'était pas habillé comme sur les affiches placardées un peu partout : il manquait notamment le fameux chapeau triangulaire, mais il lui ressemblait vachement quand même. Charlie demanda : « J'peux avoir un autographe ? » Le type le regarda avec des yeux ronds. « Vous êtes Billy Vonka, pas vrai ? J'peux avoir un autographe ? » D'un coup, le visage du type changea de couleur. « QUOI ? Ce CRÉTIN !? Il est devenu CÉLÈBRE !?! » Il s'énerva si fort que ses cheveux explosèrent en pétard et son nez échappa un gluant vert. Charlie chercha un mouchoir dans ses poches, mais il n'en avait pas. Le gluant resta pendu où il était. Quoique la seconde d'après, il se rapprocha dangereusement de Charlie tandis que le type l'attrapait par le col. Charlie grimaça. « Pourquoi il est célèbre, hein ? Qu'est-ce qu'il a fait ? » « Des collants », répondit Charlie. Le type le laissa choir comme une vieille serpillère. Il était maintenant blanc comme un linge. Il renifla, mais le gluant frissonna à peine. « Mon concept... Il m'a volé mon concept... Alyaa m'avait promis ! » « Qui c'est, ça ? » demanda Charlie en se relevant. « La diseuse de bonne aventure. Elle a scruté sa boule de cristal et elle m'a dit que j'allais réussir. » On aurait dit une petit enfant sur le point de pleurer. Charlie haussa les épaules : « Faites autre chose ! » « Comme quoi ? » Là on aurait dit un enfant qui attendait sa barbe à papa. « Chais pas. Pourquoi pas des collants courts qu'on appellerait chaussettes et qui s'arrêteraient aux mollets. Les normaux, ça tient trop chaud sous le pantalon. » Le type s'illumina. « Mais oui ! Fantastique ! Comment t'appelles-tu, jeune homme ? » « Charlie Ducket. » « Que veux-tu en échange de ton idée, Charlie Ducket ? » « Un Ticket d'Or pour la Coll... pour la Chaussetterie ! » « Accordé ! Rendez-vous ici dans vingt ans. » Il tripota son bouton de manchette, la déchirure réapparut et l'avala. La seconde suivante, le type était à nouveau là. Dans la rue. En plus vieux. Sans gluant sous le nez... Il avait un Ticket d'Or à la main. « Chose promise, chose due », dit-il avec un clin d'œil. C'est drôle, la Chaussetterie venait d'apparaître dans les souvenirs de Charlie et elle était encore plus célèbre que la Collanterie. « À bientôt ! » Et Villy Vonka s'en fut.
C'est ce instant précis que choisit Mamie Paulette pour ressurgir. « Super », marmonna Charlie. « PARLE PLUS FORT ! » « VIENS, JE VAIS T'ACHETER DES CHAUSSETTES ! » « POURQUOI TU VEUX CACHETER DES POULETTES ? » « Laisse tomber », et il la prit par le bras.
- Poivron :
- The Walking Socks par Robert Kirkman
Règle numéro 1 : avoir de l'endurance. Check. Par contre, la mémé avec qui il voyage, moins. Grouille-toi, il a envie de dire, mais l’image de son abuela, Marialyaa, ne cesse de revenir en avant dans sa mémoire. « No, hijo. Respecte tes ainées. » Estéban soupire et tourne les talons pour aider la vieille à traverser la rue. « Non, mais enfin ! » bafoue-t-elle, « Je ne suis pas une vieille croûte ! Avec Enzit'ir on— » Le jeune laisse le reste du monologue répétitif se faner à l’arrière-plan. La vieille folle pense être dragonnière ou un truc du genre. Bien sûr c’est lui qui doit tomber sur une cinglée. « Vale. On doit trouver un endroit où se planquer. » Le ciel n’avait pas la couleur turquoise à laquelle il était habitué. Ce gris troublant, combiné avec la chair de poule qui se formait sur sa peau, était désormais suffisant pour le prévenir de la tempête de neige qui allait venir d’ici peu. Si en plus d'un bon abri ils trouvaient de la bouffe, Estéban pourrait dormir sur ces deux oreilles. Le vinaigre, les vieux bonbons rances et les reste de barbe à papa qui leur restait n’étaient pas vraiment nourrissant. Règle numéro 7 : voyager léger. « Comment ça ‘trouver’ ? Je t’ai déjà dit qu’il y avait un refuge près de la station-service au prochain croisement. (Et tu peux lâcher mon bras. Je suis parfaitement capable de marcher sans aide.) » Estéban lâcha le bras d’Azure. « Garde un bon rythme alors. » Il reprit la marche sans attendre une réponse. Elle se plaignait pire que son abuela, celle-là. Un truc de femme, sûrement.
Tonta. La vieille avait raison : la station-service était barricadée comme un camp militaire. Estéban s’apprêtait à partir en reconnaissance pour analyser la situation, mais quelqu’un avait d’autres idées. Deux ‘pops’ rapides (pop pop) à ses pieds le figèrent sur place. Un revolver silencieux ? Mais c’était quoi l’intérêt ? Elles étaient immunisées. Estéban lança un coup d’œil rapide pour voir où était la vieille. Mierda. Elle avançait, l’air de rien, ignorant les yeux globuleux d’Estéban qui essayait de communiquer ‘Attention ! Danger !’. Règle numéro 17 : Ne pas jouer les héros. Pop. Dernier avertissement. « Arrêtez ! Stop ! » La porte du p’tit magasin s’ouvrit. Une femme — une vraie, pas comme Azure — en sortit. La vingtaine, une bonne constitution (cf. Règle numéro 1), des cheveux auburn avec une touche de rouge… et un revolver. Ay dios mio ! Pourquoi est-ce qu’on le taquinait tant ? « Oy. Ne tire pas. On n’est pas armés. » La jeune femme arqua un sourcil : « Pas armé ? T’es con, alors. » Estéban prétendit ne pas avoir entendu la légère insulte. « On cherche un abri ; la tempête — » « BILL MURRAY ? » Azure commença à courir. Jamais l’avait-il vu courir aussi vite. Même quand elles étaient à leur poursuite, l’adrénaline qui devait parcourir ses veines semblait étrangement manquante. D’où sortait-elle toute cette énergie, cette vieille serpillière ? « BILL MURRAY ! » La jeune femme échangea un regard avec Estéban, qui haussa les épaules pour s’excuser du comportement de sa compagne. « Pas Bill Murray. » rétorqua la femme quand Azure les eut rejoints. « Tu peux m’appeler Unknown. »
Ils avaient ouvert une boîte de conserve à partager entre eux. Unknown et son groupe de survivants avaient trouvé la station quelques mois auparavant et, vu son emplacement stratégique, l’avait fortifiée avec du fil de fer barbelé et des sacs de poudre à laver. Impossible de pénétrer la barricade, avait-elle expliqué, vu leur aversion à la poudre blanche. « Alors, c’est comment ? » Unknown pointa la boîte de conserve qu’Estéban utilisait pour nourrir Azure. « Elle a l’air d’aimer. » « Bien. » Elle se laissa glisser au sol, à côté d’Estéban. « Écoute, on voudrait bien vous accueillir, vraiment, mais voilà… On est déjà beaucoup et on ne vous connait pas. » « Je comprends. On n’a jamais eu l’intention de rester. On avait juste besoin d’un abri. » « Attends, shht, j’ai pas fini. » l’interrompit-elle, « si vous voulez rester, il va falloir que vous rejoignez notre… résistance. Officiellement. » « Résistance ? » « Ouais, notre groupe, quoi. Rien de spécial. Il faut juste que vous suiviez nos règles. La base ! » « Quel genre de règles ? » « Baaah, partir en randonnés, protéger le groupe, accepter et vénérer notre seigneur Shinoki en tant que votre unique maître, toussa. » « Euh… » « Pas besoin de décider maintenant. » Sa voix se voulait sûrement rassurante, mais Estéban n’avait plus qu’un seul instinct : fuir. « Prends ton temps, surtout. » « Vous avez des toilettes ? »
Règle numéro 3 : Se méfier des toilettes. Elle n’était pas valable cette fois-ci. Estéban bloqua la porte avec une latte triangulaire qu’il avait trouvé dans un coin. Qué chingados! Pourquoi c’était toujours lui qui se retrouvait dans des situations fâcheuses ? Azure était encore dans la fosse aux lions. Il irait la chercher dans une seconde. D’abord il devait trouver un plan. Un truc. Quelque chose. Il renifla une énième fois, murmurant des insultes à son encontre. « Estupido. Raah. Mouchoirs ! Où sont les mouchoirs ? » La température avait chuté. Estéban essuyait rapidement son nez sur sa manche, quand il les entendit. Elles. Même la tempête ne faisait rien pour étouffer leurs grognements. Elles étaient là… les chaussettes… sales, usées… vivantes…
- Radis :
- Games of Socks
Grosbill ne l’aimait pas ce jouvenceau nourri d’histoire stupides sur les Alyaas aux yeux turquoise. Oh oui. Décidément il ne pouvait pas blairer ce Bob Snow qui avait sauvé la vie de leur Little Boss avec sa serpillière enflammée bien que s’étant brulé au passage quand les flammes lui avaient léché les doigts comme un enfant qui bouffe une bonne barbe à papa. Il ne pouvait que respecter la décision du Little Boss de Grande Chaussettes, le stylo en acier valyrien des Mormont. En plus de son espèce de lapin garou à la noix qui parlait sans arrêt d’arracher le service trois-pièces de quiconque touchait à son maitre. Corbeau Mi-serre et le Little Boss n’avait que d’yeux pour le jouvenceau tout plein d’été. Ils se mouchaient carrément dans les moufles du Snow. Pouet ! Pouet ! Le grincheux renifla en avançant malgré le blizzard qui mordait cruellement la peau de son visage tout en éprouvant du plaisir à voir grelotter l’autre jouvenceau. Y pensait quoi ? Chasser des contes comme les Alyaas aux yeux turquoise et puant le cookie ? Corbeau nous fait signe après avoir eu le rapport de Renou et Ivan. Y dit qu’y a des guguss à bizuter derrière la colline des Slips. Tout le monde dégaina son arme même Pasha et son pieu en forme de croix. Les braves nanites défenseurs des Sept Cookies s’élancèrent pour gribouiller à mort les guguss sauvages. C’était l’histoire qui s’écrivait dans des litres de sang. Grosbill vit Bob Snow scalper un malheureux guguss qui semblait très fier de sa coiffure, le pauvre guguss avait l’air affolé de voir ses belles tresses joncher le sol. Soudain un hurlement retentit brutalement. T’t les noeils découvrirent le lapin-garou mâchouillant le mollet d’une jolie rousse le ventre rond comme une friandise. Miam. Miam. Seul souci c’est que le lapin garou était magique : la moindre de ses morsures provoquait un accouchement. C’est l’affolement général, les survivants de l’escarmouche se mettent en quatre pour la belle femme. Oh par les sept cookies. Bob Snow avait de la chance. Une belle rousse bien ronde d’un enfant rien que pour lui. Firea qu’elle s’appelait. Elle est morte. Après que le cordon ombilical fut coupé grâce à Grande Chaussette, il s’était marré quand Snow avait dû donner un nom au petit. La tete de Snow était celle d’un amoureux ayant perdu la femme de sa vie. Une vraie tête de chien mouillé. On détroussa un guguss sauvage pour habiller le petit et on abandonna les cadavres aux Alyaas des contes. Pasha trouva un balai sans trop savoir ce qu’il foutait là dans la neige, le ramassa, enroula les frusques d’un sauvageon autour de la manche puis attrapa Bébère pour lui faire subir un brossage des dents forcés à base de fourrure et de neige. Soudain le monde s’arrêta. Une tornade était passée. Et c’était une vision qui épouvantait guguss et nanites. Oh oui par les sept Cookies ! Il pouvait sentir son odeur de bonbon rance et de cookie. L’Alyaa darda son regard turquoise sur lui et il se sentit pétrifié dans le froid cruel. Il voyait la mort dans ces prunelles chaleureuses. C’était si froid si intense. Il avait envie de la suivre. S’enfoncer dans la folie. Bob Snow brisa l’enchantement en donnant le bébé à Pasha, qui, surpris par la brutalité, faillit faire tomber le nourrisson puis le jeune maitre du lapin-garou planta Grande Chaussette dans le ventre de Corbeau Mi-Serre avant de l’en retirer toute enflammée. Une épée de feu pour tuer l’Alyaa. Grosbill le vit faire un tas de figure destiné à impressionner la créature adoratrice de cookie. Bob snow se lança dans un discours épique ou il se disait être le Héros des siècles, le prince qui fut promis, le maitre du l’anneau unique, Azor Ahai, Roi des sept cookies, . Tout un tas de titre auxquel Grosbill n’y pigeait rien. Il comprenait juste que Bob snow était un imbécile de nobliau qui essayait d’impressionner une Alyaa. D’ailleurs elle s’était mise à sourire et il trouvait ça vachement malsain. Elle prononça un seul mot : Gage. Ce mot souffla Bob Snow comme un fétu de paille. En moins de temps qu’il en faut à Bébère pour pondre des oeufs en chocolat, Bob fut projeté en arrière par une bourrasque d'encre et de mot. Terrorisé par la puissance de la créature, Grosbill s’enfuit sans demander son reste devant la terrible Alyaa et ses gages. Il abandonna lâchement les nanites et le lapin garou à leur terrible destin.
- Patate douce :
- Titre : Socks Club
Personnage : Thijs de Ikko
L’entrepôt était au milieu de nulle part, en plein milieu d'une zone industrielle abandonnée. Le chauffeur de taxi les avait regardés comme s'ils étaient cinglés quand ils avaient donné la direction. Mais il ne devait pas cracher sur un peu d'argent puisqu'il avait accepté la course. Typiquement le genre d’endroit qui donnait la chair de poule et qui n’avait jamais vu une serpillière des dix dernières années, soit l’endroit parfait pour faire ce qu’ils s’apprêtaient à faire : se battre en chaussettes. Paradoxalement, l'endroit était facilement repérable par les grandes lettres lumineuses plus ou moins espacées qui formaient le nom Alyaa. Ce n'était que lorsqu'ils s'étaient approchés qu'ils avaient compris que c'était les seules lettres survivantes de lu nom de l'entrepôt : l'atelier de l'hydre affamée. En dessous, une tache triangulaire manifestait de la présence d’un logo disparu. James jeta un regard désemparé à Thijs. Le déguisement de barbe-à-papa n’était peut-être pas indispensable, non ? Il voulait être incognito, il l’était sûrement, mais en revanche, il manquait totalement de discrétion.
Ils entrèrent. Un grand type aux yeux globuleux qui menait la barque les interpella, tandis que les autres chuchotaient. Z’êtes au retard, Pitt et Norton, leur dit-il avec un air « je veux pas avoir l’air impressionné, mais je le suis quand même ». Thijs et James se regardèrent avant de comprendre qu’on les confondait visiblement avec quelqu’un d’autre. C’est pas nos noms, dit Thijs au type qui haussa les épaules. Les retardataires en premier, répondit-il sans apparemment les croire. James se tourna vers Thijs. Shifumi ? demanda-t-il naturellement, comme si on lui demandait de choisir son plat au restaurant. Thijs acquiesça. Deux minutes après, James perdait caillou contre feuille. Brad Pitt — donc c’était James qui avait hérité de la comparaison — en premier donc, reprit le grand type. Tu connais les règles ? demanda-t-il. James hocha la tête. Un, il est interdit d’parler du Socks Club. Deux, il est interdit d’parler du Socks Club. Blablabla… Il n’y avait pas de quoi en écrire une constitution non plus.
Le type aux yeux globuleux tendit une bouteille d’alcool à James et à l’adversaire auto-désigné. L’alcool, qui avait un goût entre le vinaigre et le bonbon rance, lui brula la gorge et lui donna envie de vomir. Dix minutes plus tard, James avait envie de vomir après un coup de poing dans l’estomac et son adversaire, qui s’était désigné lui-même, était inerte au sol. J’l’ai tué ou quoi ? demanda James, tout en constatant que le mec ne respirait visiblement plus. Un type, qui se prétendait médecin, se précipita pour essayer de la réanimer, mais renonça au bout de quelques minutes. Le type était mort !
- Endive :
- 99 Chaussettes (cf 99Frcs, dont l'univers se passe dans la publicité… un poil tiré par les cheveux je sais )
Une myriade de flocons de neige obstruait la vue. Heureusement, la tempête perdait en intensité. La forme du décor s'affirmait laissant place à une forme humaine. Pasha passa devant la caméra en disant sans aucune conviction « FOOOUUU ! »,
« Non bon non non non ! niet nada kepuik. ce n’est pas ça qu'on te demande. » Aldo jetait les feuilles de son script dans tous les sens. Excentrique,lunatique, un tantinet sérieux, de constitution peu robuste et accro à la poudre blanche, ce réalisateur n'était jamais content. D'être né après Roméro l'avait frustré et tous ceux qui le côtoyait l'avait appris à leur dépend comme Pasha aujourd'hui.
La pub pour les chaussettes du nain n'était pas prête d'être finie. Après le succès de la lessive Gorzyne et des épées Durandil. Mickey Mouse, nouvel acquéreur de la franchise, avait chargé Aldo de réaliser cette nouvelle réclame. Mais rien ne se passait comme il fallait. La suite allait le prouver.
Les portes du studio s’ouvrirent brutalement laissant entrer une nouvelle équipe qui s'empressa de s'installer derrière les caméras, de fouiner au maquillage, à la régie et ailleurs.
« C'est quoi de bordel ? Sortez de mon plateau ! Je suis le seul boss sur cette pub et elle n'est pas encore finie. »
« Si elle l'est. Vous pouvez même directement vous servir des bandes comme d'une serpillère. Elle sera utile de cette manière. »
Siv, dont la robe turquoise mettait bien en avant son énorme ventre de future mère, s'imposait au milieu de ses petits soldats.
« Salut bande de plouc ! » lança-t-elle pour détendre l'atmosphère.
Silence…
« Bien bien bien. Deux trois trucs avant se reprendre le boulot les enfants. De un je suis la nouvelle boss. De deux on oublie cette pub minable et enfin on se retrousse les manches et au turbin. Monsieur Mouse ? disons qu'il a décidé de passer la main et de se retirer des affaires. Il a décidé cela avant que nous descendions de son bureau. Arrivée en bas cela était effectif. »
*gasp* un meurtre souffla une voix estomaquée.
Les mots atteignirent les oreilles de Siv.
« Tata ta pas de vilain mots je vous pris. Ce qu'il faut retenir est que les chaises à roulettes ne sont pas très avisées quand au soixantième étage il n'y a que des baies vitrées. Bref, j'ai eu un rêve prémonitoire lors du rachat de votre société et l'avenir n'est pas à la fantasy, mais à la barbe à papa et même aux bonbons rances. »
Tout cela passait au-dessus de la tête de Pasha qui fantasmait sur Siv. Son regard traînait actuellement sur les boucles d'oreille triangulaires de sa nouvelle directrice qu'elle avait hériter de sa mère, Alyaa
« Eh ho, j'te parte tête de linotte. C'est toi l'acteur principal. » demanda-t-elle s'approchant du rouquin.
Pasha affichait une chair de poule étonnante et ce n'était pas dû à la fausse neige du plateau.
« 'Vous aime… »
« De quoi ! ? »
« Heu… Oui, c'est moi l'acteur. »
« Mouais, avec tes yeux globuleux, tu aurais plus de chance de décrocher le rôle de Gollum que d'être prêtre ou même assassin. M'enfin, passons. On a du boulot. Acheva-t-elle en buvant cul sec le verre de vin qu'on lui avait apportait tandis que son équipe donnait les ordres et opérait les changements pour la nouvelle pub. »
« Pouah c'est quoi ce vinaigre ! Apportez-moi un vrai rouge, pas un jus de chausset… »
Apeuré, les jambes tremblante tandis qu'une mare se formait à ses pieds, elle se touchait le ventre et se mit à blémir
« Non… elle arrive. Carolyn arrive ! Alerte, à l'hôpital. »
- Code:
- Asperge :
- Chou de Bruxelles :
- Courgette :
- Haricot :
- Poivron :
- Radis :
- Patate douce :
- Endive :