CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé / ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 jours ?
- Autre : RAS

"Tu sais. Je comprendrais presque pourquoi tu es alcoolique Ded "
La blague passe avec un sourire enivré. Je sourie en ingurgitant une derniere gorgée du verre. Le whisky est bon, fort, avec une robe ambré. Il monte vite a ma tête et me ferait presque oublier mon affinité pour l'alcool de riz.

Je regarde le bureau de Ded comme si je le rédécouvrais pour la premiere fois. Tout semble  c'est presque austere et sombre. Trop pour appartenir au Ded que je connais. "Comment fais tu pour vivre dans un endroit avec si peu de fenetre Ded. C''est a cause de ca que j'ai pas pu blairer ton bureau avant un long moment "

"Les fenêtres c'est...c'est une ouverture...sur mon monde. Qui est à moi. Et puis ça distrait." Il regarda le fond de son verre vide, se décidant à le remplir à nouveau. S'il tenait mieux l'alcool que sa compagne du soir, il avait commencé avant. "Pourquoi, tu veux peindre les murs en rose ?"

Je sourie a la proposition "Pourquoi pas. Les murs blancs ca me déprime plus qu'une chouquette de la veille ♪" moment de silence passe et je reprend "Et puis ca te ferait pas mal de rencontrer cette boulle qui brille dans le ciel. Tu verras, elle est pas méchante"
Je me ressers un verre de ce brevage moscovite avant de le porter a mes lêvres ♪

"Et tes quartiers, tu en as fait quoi ?" Même avec de l'alcool dans le sang, j'ai du mal à parler de moi. Je n'ai pas envie de lui dire que les murs en bois ou le blanc me calment et me rappellent mon enfance. La pierre marche encore mieux mais on a pas toujours ce qu'on veut. Je souris. "Et je vois souvent la lune d'abord"

"Je les ai... Personnalisés ♪ " Je n'en dis pas davantage. Préférant taire le triste sort de ma chambre. " Toujours un truc blanc. C'est pathologique où y'a quelque chose deriere ?" Le sourire enivré n'était pas vraiment innocent. Apres tout c'était rare qu'elle puisse interroger Ded de maniere aussi direct ♪

Je sourie à sa réponse en prenant le flacon. Sans me rendre compte que mon verre est déjà vide. Etrange, je n'ai pas souvenir de l'avoir vidé. "N'empeche, je t'ai connu plus douée pour esquiver les coups de poings que les questions ♪ " Mais soucieuse de continuer, je rencherie " Mais soit, si tu veux changer de sujet, je t'invite a le faire avant d'attiser ma curiosité"

"De tous les sujets de conversations possibles, tu as choisi celui de ma vie amoureuse et horizontale ? Toi le vieux coffre fort sentimentale ?" J'éclate d'un rire qui témoigne de mes verres d'alcools dans le sang. "Mais si ca te rassure, la mienne va très bien Dedouchka ♪"

"C'était ça ou me dire combien tu peux faire de tours sans être essoufflée." Je ne sais pas si je dois être rassuré ou inquiet de savoir qu'elle en a une de vie sentimentale mais elle dit vrai, je suis un coffre fort. "Si tu es si forte tu n'as qu'à choisir un sujet de conf...de conVersation tiens." Le russe quand on a bu, c'est com-pli-qué.

"Hum..." Je réfléchis pendant un instant. Esquissant un sourire qui laissait présager l'erreur qu'il venait de commettre. Cherchant la question la plus sadique a lui poser. "Qu'est ce qui t'a amené a te trimballer dans ce bled paumé qu'on appelle Moscou ? ♪"

Je la regarde un moment, interdit par la question qu'elle vient d'oser poser puis, soudain, je me mets à rire, mais à rire, mais à rire comme ne j'ai pas ris depuis...oulah, beaucoup trop longtemps. "Si tu savais le nombre de réponses que j'ai pour cette question... donne moi un chiffre entre un et vingt."

"Je veux dire, pourquoi moscou plus qu'une autre ville ? Ton goût pour les paradoxes ou ton amour pour l'alcool ? ♪"
Souligner son rapport au whisky aussi méchament est une maniere comme une autre de le jauger. Je m'inquieterai de son état le jour ou Lyov réagira mal a mes piques. "Et va pour la raison numéros 17"

"J'ai rencontré une fille dans le train, elle m'a rappelé un rêve, je l'ai suivie jusqu'à Moscou et je la cherche depuis." Je sors mon mensonge avec le plus grand sérieux sans réagir à sa remarque sur mon pseudo-alcoolisme. Je m’inquiéterais quand elle n'essaiera plus de me faire réagir. Si elle m'appelle par mon prénom un jour, je saurais qu'il y a vraiment quelque chose de grave. "Depuis quand tu bois toi d'ailleurs ? Je te pensais petite et pure."

Mes yeux se voilent de souvenir mais je ne me rends pas compte. Sans le vouloir, elle a ouvert la boite de Pandore. Je me rappelle de mon frère, de notre intolérance, d'une vie facile à base de défis, de bagarres et de leçons sous le ciel d'Irlande. "J'ai jamais été petit, je suis né vieux. Dans un baril de whisky. Je pensais que tu le savais..." Je m'arrête net, parce qu'au fond, je repense à ma famille et l'idée m'attriste.

J'éclate de rire. Trop enivrée pour comprendre grand chose. "Je te comprends. Moi je suis née dans un train len direction de moscou" Mon sourire disparait doucement quand je repense a l'institut. Comme a chaque fois que ca me hante, un tic revient à la charge. Ma main parcourt une cicatrice qui barre mon ventre, invisible derrière le tissu.

Je lui attrape la main. Je sais ce que CA c'est. Je crois que même en coma éthylique je saurais ce que c'est. Je n'oublierais jamais comment je l'ai trouvée et ce souvenir chasse celui de mon enfance. "Ils sont morts. Tous." Beaucoup de ma main et beaucoup avec douleur. Je ne sais pas pourquoi mais je la prends dans mes bras, toujours sans lui lâcher le poignet. Une petite vois me susurre que je serre peut-être un petit peu fort. Et puis j'oublie.

Je me laisse faire. BlackBird, la meurtrière, la folle, la tueuse. Tous ces adjectifs qu'on peut m'attribuer. Mais dans les bras de ded je redeviens une gosse. Je me complais un instant dans son étreinte avant de simplement lancer "Dedoushka, j'envisage vraiment de me changer en méduse, parce que là je vie sur mes dernières réserves d'oxygène ♪"

Je rougis d'un coup et la lâche. Je n'ai pas l'habitude de me laisser aller à des démonstrations d'affection comme ça. Ou de rougir maintenant que j'y pense. Pour cacher mon embarras j'ébouriffe les cheveux de ma protégée. "Respirer c'est très surfait. Qu'est ce qu'on fête d'ailleurs ? On a descendu la moitié du flacon, il y a sûrement une bonne raison à ça."

Je sourie c'est rare que le grand ours face preuve d'affection et je savoure ce moment de gène. "J'en sais rien, il en faut vraiment ?" Mouais, j'imagine que pour ded, il doit en falloir un. Ses flacons fermentés, c'est sacré pour lui. Je hausse mon verre vide en parodiant le geste de  trinquer. "Aux plaisir un peu con d'être euphorique un soir anodin comme les autres ?"
J'espere que ma propositon lui plait ♪

Je lève mon verre à mon tour, renversant un peu de liquide sur ma main. Bah. Son toast me va. Je suis trop fatigué pour débattre trois heures de l'euphorie de l'alcool. Je me contente de lui faire un clin d'oeil. "Fait attention, encore un verre et tu vas te mettre à chanter."