Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP :ouvert aux incrustations surprises (2)
- Tour de jeu : Par ordre d'arrivée
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaine
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : RP Flashback daté de 1889

Aujourd'hui, le Doc' est de repos. Pour la première fois depuis que ces saloperies de Père Ninja ont débarqués d'on ne savait où l'année passée. Et ce soir, il est bien décidé à ne pas penser aux autres. A ne pas penser aux blessés. A ne pas penser à la "guerre". Bon, il a pensé à Blackbird et au sac de pâtisseries typiquement moscovites qu'il garde dans son sac mais c'est autre chose.

Le soir commence à tomber sur la ville. Les ouvriers remplissent les bars, dépensant les roubles difficilement gagnés dans de la bière de mauvaise qualité. Il aime cette ambiance à base de paris et de mauvaise foi. C'est sans difficulté qu'il se glisse dans la foule tandis qu'un groupe accorde ses instruments. Il porte le verre à ses lèvres. Le whisky n'est pas aussi mauvais qu'il ne le craignait. A côté de lui, une femme vient de s'asseoir. Elle est plutôt jolie. Il s'assure d'avoir son attention et lui désigne le groupe d'un mouvement de menton.

"Vous aimez la musique, Miss ?"

Il lui rendit son regard, calme, posé. "Si j'étais un démon, je me serais déjà enfui en courant, non ? Mais j'aime bien votre imagination. Zootrope forgeron, comme Héphaïstos chez les grecs."

- Donc vous pensez que les zootropes sont des démons ? Intéressant..

Elle s'étira en souriant et le serra avant de se laisser tomber sur le lit. Enfin, elle allait le tester pour savoir si c'était un zootrope ou non, cela l'amusait.

- Vous pensez quoi d'eux ?

La jeune femme sourit. C'était excitant.. Elle se releva et le coucha sur le lit, se mettant sur lui.

- Non, ce ne sont pas des démons.. C'est ce que dit l'église.. Mais notre bureau scientifique dit que ce sont des humains comme les autres... Et qu'ils ont juste une tare.

Elle le serra, se couchant contre lui.

- Chaque vie est précieuse tu as peut être raison..

Il remonta sa main, jouant avec ses cheveux. "Et donc, pour toi, ce sont juste des gens qui auraient une "tare" comme certains ont les yeux vairon ou d'autres un sixième doigt ? Ce genre de pensée ne rend-elle pas ton travail plus difficile ? Je pensais que le rôle de la Milice était de débarrasser la Russie des tarés ?"

Elle posa sa tête sur le torse de l'homme et haussa les épaules.

- Je ne sais pas.. Mon travail est difficile dans tous les cas.. Surtout avec les idiots qui se servent de leurs pouvoirs pour traumatiser les civils...

La jeune femme le regarda.

- Notre rôle ? C'est de tuer les zootropes et d’enquêter sur les meurtres que des zootropes ont fait. Comme par exemple le dossier sur la table de nuit..

Il se mit à caresser ses cheveux, jouant avec les petits qui tombaient sur la nuque, attentif à cette version de l'histoire qu'il n'avait que rarement. Il n'était pas dupe mais il aimait bien comprendre comment marchait "l'ennemi".

"C'est un dossier de meurtre ou un dossier de suspicion que vous avez là ? Je sais que je suis curieux mais je me dis que si vous y faites référence c'est que je peux poser des questions."

Elle ferma les yeux, appreciant les caresses.

- De meurtre, j'ai interdiction de toucher aux dossiers pour tout ce qui est suspicion de zootrope... Je fais juste quelques traques avec mes hommes ou bien certains cas extrêmes...

La jeune femme soupira et le serra.

- Hn.. Enfin, j'arrête tout de même les meurtriers.. Dites moi ? Nous allons nous revoir ?

Elle émit un petit grognement de mécontentement.

- Dommage.. ça doit t'arranger de partir et ne plus me revoir comme je suis de la milice et toi un zootrope.

Elle avait garder un aspect calme mais si on regardait bien, on pouvait voir un petit rictus moqueur. Elle le serra et soupira.

- Tu n'a pas de cabinet médical sur Moscou ?

Elle resta contre lui, fermant les yeux pour apprécier les caresses. La jeune femme releva la tête pour le garder et lui caresser les cheveux.

- Oui je voudrais bien, tu es sympatique, tu n'as pas peur de moi... Et puis je n'ai pas beaucoup de compagnie...

Elle le regarda, il pouvait voir qu'au fond de son regard elle était profondément triste d'être seule.

Il caressa sa joue pour chasser la tristesse. "Voici ce qu'on va faire. Vous me donnez une boite restante ou un moyen de vous joindre et la prochaine fois que je suis sur Moscou, je passe vous saluer. Est-ce que cela vous conviendrait, Elisabeth ?"

La jeune femme sourit avant de se lever et de fouiller dans son bureau. Elle en sortit une carte qu'elle donna à l'homme.

- Voilà, il y a toutes les informations dessus, par contre c'est mon casier personnel et non celui du travail donc j'aimerais bien qu'il reste secret..

Elisabeth s'assit à côté de lui, sur la carte il y avait son nom avec un autre nom de famille ainsi qu'un numéro de boîte dans une des postes de Moscou.