CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : Ouvert aux incrustations surprises (2 incrustations max) (complet !)
- Tour de jeu : Ikko - Sip - Platypus - Kikikoko
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 semaines
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 2

Le type avait quand même été sacrément con de se pointer en plein terrain découvert alors qu'il avait au moins cinq prime sur le fion. Y avait au moins quatre autres chasseurs de primes sur le coup, 'fin bon... Le descendre ça avait été du gâteau "izi pizi" comme dirait l'autre. J'avais seulement oublié ses foutus gardes du corps pendant quinze foutues seconde avant qu'ils commencent à me coller. Moi pas con j'me suis barré, mais ces attardés se sont mis à me tirer dessus en pleine foule. Une balle dans l'épaule et une dans le genou droit et vu comment ça pisse ça a dû faire du dégât. Après avoir réussi à les semés en me jetant dans une ruelle j'ai juste eu le temps de m'évanouir, tout est noir... J'espère que c'est pas ça la mort parce que sinon ça fait chier.

Spoiler:

HRP:

Anarchi va m'engueuler. Enfin... c'est ce qu'il aurait fait s'il était dans le coin. Vu qu'il ne l'est pas, j'ai rien à craindre... je crois... Sauf si le mec que je tire derrière moi par le pied se réveille et décide que j'le kidnappe ou un truc du genre. Faudrait peut-être que je le traîne vers la caravane d'une autre façon. Il va se demander quoi quand il regagne conscience. Ah mais comme ça en princesse c'pas mieux, p't-être... J'crois même que c'est pire, même, ouais. C'mieux s'il reste K.O. encore un peu plus longtemps. Reste K.O. plz.

Je flotte au dessus du sol, c'est bizarre. J'ouvre un œil, l'autre et là je vois une tête de nœud pas possible en train de me porter. « Heeeey... heeeeey... ». J'essaie de gueuler mais j'ai à peine la force d'ouvrir la bouche, j'ai l'impression que le type m'entends pas alors je gesticule. Il me lâche l'enfoiré ou je réussi à m'extirper et je me vautre à plat sur le sol. « Boooor... deeel... ». J'essaie de garder les yeux ouverts mais tout autour de moi est rouge, je me vide de mon sang. Ça tourne, ça y est je vais crever pour de bon...

Tu vois. Ça aurait été mieux de le traîner par les pieds. Il avait juste l'air tellement inconfortable, la tête dans le sable comme ça. J'voulais juste l'empêcher d'avoir un trou dans la tête aussi. Bon, euh... là il en a sûrement un, le pauvre, mais c'pas carrément ma faute quand même. Euh.. Je me penche au-dessus du mec pour vérifier si les yeux ouverts veulent dire qu'il est bien conscient. Je.... vous..... Pourquoi c'est si difficile de dire "calme-toi, mec, j'essaye de t'aider" ?

Je sais pas ce qu'il me veut mais il se penche en avant et se met à merdoyer quelques choses et je sais pas si c'est son air déconfis ou ça face de tartignole mais me prend une folle envie de lui en décoller une. J'arme mon bras en arrière et j'y mets tout mon élan et toute mon énergie restante... C'est à dire rien du tout. Alors que le coup lui tamponne à peine la joue je roule sur le côté et je me mets à gerber du sang... « Plus... de... force... » Je me mis à ramper avec mon bras valide... J'aurais même pas su dire où j'allais.

Après le reste est plutôt flou, je me souviens juste que ça tanguais et qu'on a finit par me lâcher sur un truc mou. Impossible de savoir combien de temps j'ai roupillé mais quelqu'un a sûrement essayé de me retaper vu que j'ai pas canné. Mon crâne me tape au réveil mais visiblement y a plus d'hémorragie. Je suis allongé sur un matelas dans un endroit sombre, ça sent le rat mort et de ce que je peux voir c'est carrément glauque. « P*tain mais où j'suis tombé... ? ». J'me passe la main sur le visage et... « MON MASQUE !? »

Spoiler:

HRP:

Euh... Ah, je le fais encore. J'entends les râlements de mes géniteurs à l'arrière de ma tête, comme un écho, essayant de m'apprendre à ne pas commencer mes phrases avec "euh". Ça n'a jamais vraiment marché. J'devais l'enlever. J'ai un gros coup de stress soudainement. J'avais clairement fait un truc qui fallait pas. J'essaye déjà de formuler une sorte d'excuse, mais mon cerveau me sort que des longs "euh" et "um". Mierda.

La frayeur qu'il m'a fait l'enfoiré, je l'avais pas vu dans la pénombre. Il a de la chance si j'avais eu mon flingue à portée le sursaut se serait transformer en bastosse dans les dents, sec et net. Instinctivement - et très stupidement - je place mes mains pour cacher ma tronche. « Mais t'es qui bordel ?! » Il a l'air un peu perdu et à coté de ses pompes. « Tu serais pas un peu attardé ? » En fait il commence à me faire un peu flipper avec sa tête.

« T'es pas très causant en tout cas... » Vraiment... Vraiment... Bizarre ce type mais bon on va partir du principe que s'il m'a raffistolé c'est pas pour me buter après. Tout en évitant de penser au fait que ça pourrait être un maniaque qui aime torturer des mecs qu'il vient de réparer. « Il est où mon masque ? » C'est vrai que ça commençait à me rendre un peu dingue de devoir me masquer le visage avec la main gauche.

« Rebel ? Oh b*rdel... » Je lève une boite et une pile de... tissus... et là je le vois sortir de dessous. Un enfoiré de serpent à deux têtes. Il me regarde avec ses petits yeux, j'ai pas vraiment peur des sangs froids mais ça m'emmerderait de me faire mordre. Dans l'état où j'suis j'risquerais d'y passer fissa. « Ranges le ! » Je passais alternativement du balafré à son serpent tout en m'éloignant lentement de la bestiole, les mains en position défensive prêt à l'arrêter.

Il est pas méchant. Moins que méchant même. C'est déjà étrange qu'il était pas dans mon tiroir. Il fait rien de sa journée, Rebel. Roulé en boule parmi mes chaussettes, c'est pas le compagnon de vie le plus excitant. Je l'attrape près de la tête et le fait glisser autour de mon cou comme une écharpe. Il y reste. C'est rangé, ça ? Ah, c'est ça le masque ? Je soulève un truc noir, mais en l'examinant de plus près, c'est sûrement encore un slip en fait. Non...

Oh mierda... je transpire. Je savais pas que je pouvais transpirer du crane, mais j'ai l'impression que je le fais. Il a dit de ne pas dire "chez moi". Ne dis pas "chez moi". Les mots résonnaient dans ma tête comme un écho. C'était les seuls mots dans mon vocabulaire maintenant. Ne dis pas "chez moi". Chez moi. Chez moi. Chez moi. Ah, c'était à voix haute cette fois-là. Non... non j'veux euh... j'veux dire... Vite, dis un autre truc. Manooine ? C'est pas précis ça. Euh... pas loin du marché....

Désolé pour la fenêtre, je trouvait plus classe et plus surprenant d'attaquer par là. Je me retourne vers ma cible. Ecoute, moi je ne suis pas la pour la prime, apparemment tes employeurs on envient de te revoir après le fiasco de toute a l'heure. C'est bien payer, mais j'aimerais que ça soit rapide car je déteste cette planète. Alors tu vient et tu m'expliquera ce qui c'est passé sur le chemin. Je sent ma tension monter, c'est évident que le mec au masque ne compte pas se laisser faire, et son sauveur semble imprévisible.