Wikipedia a écrit:Photographie est une expression populaire idiomatique vernaculaire trouvant son origine dans les couvents au Moyen-Âge, où une femme qui commettait le pécher de gourmandise condamnait ses paires à une punition collective. On avait pour coutume de dire que la "faulte reviennasse au gras de la fille." et que, étant faible, cette dernière n'était pas coupable en tant qu'individu, mais que chacune l'était au sens de la collectivité, pour ne l'avoir pas empêchée de commettre tel pécher ; la notion de groupe étant très importante dans les communauté religieuses du Moyen-Âge, puisque la notion de réalisation individuelle développée par la Renaissance était alors considéré comme un émanation satanique. Par la suite, les villages qui abritaient un couvent se sont appropriés l'expression par capillarité pour l'utiliser dans un contexte charnel. En effet, les rondeurs étant alors un critère de beauté car signe de bonne santé, les maris ayant trompé leur épouse pour une femme plus corpulente rejetaient la faute sur leurs charmes et l'incapacité collective à empêcher la tentation de se concrétiser. Le langage populaire a fait évoluer l'expression en diverses formes intermédiaires attestées - la fault au gras femelle, la grosse faustive, la fôt' au gras de fille. La forme écrite a été déterminée par l'influence de la littérature antique dès la Renaissance. Pierre de Poulichure l'écrira pour la première fois dans sa Callipygomachie : "Les forfaists des festifs sont fripons quoi qu'il fît.
N'est-ce point de leur fault, c'est la photographie !"
En revanche, l'étymologie en vieux franquignolle par Eustache Planquet d'une déformation du terme "Poto-graphite" pour évoquer quelqu'un dont les mains sont sales a été rejetée par l'Académie de Puttelange-lès-Thionvilles.