CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations surprises (3 max)
- Tour de jeu : Pour l'instant nous ne sommes que 2
- Délai maximum d'attente de réponse : 3 jours avant de sauter le tour, si plus de 2 joueurs. Sinon 1 semaine avant clôture du RP
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3

Ça faisait une semaine que Zack était à l'institut et il avait besoin de prendre l'air pour réfléchir à tous les récents changements dans sa vie. Il décida donc d'aller se balader, et pourquoi pas aller s'acheter quelques magazines.
Une fois sorti de l'espèce de forêt qui entoure l'institut il traversa plusieurs petits quartiers tous assez calmes, d'ailleurs il marchait depuis 10 minutes et il n'avait encore croisé personne. Heureusement il se rapprochait du centre-ville.
Tout en marchant il écrivait un sms à son père pour lui dire qu'il allait bien. De toute façon il ne s'inquiète pas pour moi..
Il arriva enfin sur une place assez fréquentée où il y avait quelques commerces.

Ok, le plus difficile était passé. Les grandes balades dans la ville étaient terminées et les touristes avaient quartier libre avant de repartir. Du coup Héloïse aussi. Ne perdant pas un instant, elle rejoignit la file d'attente d'un petit étale pour commander un café, histoire de retrouver ses forces avant que ses clients ne reviennent.

Zack avait ralenti sa marche pour avoir le temps de regarder les vitrines. Il y avait toute sorte de boutiques : chaussures, vêtements, multimédia, jeux vidéo ou bien encore librairie. Il y avait aussi une sorte de restaurant/bar/café d'où s'échappait une odeur de viennoiseries. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas mangé.. Alors il commença à s'approcher mais s’arrêta net lorsqu'il vit la longue file d'attente.

Il y eut un rire. Ou plutôt l'écho d'un rire. Mais ce simple son, aussi lointain fut-il, suffit à Héloïse pour identifier sa propriétaire. Brigitte. La française surexcité, particulièrement fière de ses leçons d'anglais et qui avait visiblement décider de faire de sa guide touristique sa nouvelle petite-fille. Un frisson parcourut le dos de la jeune femme. Si elle l'apercevait, s'en était finit de sa pause grandement méritée. Elle ôta sa casquette et, sans la moindre gène, saisit le premier passant à sa portée. "Vite, prête moi ton manteau, je te paye ta conso."

"Hein ?!" Zack venait de faire quelques pas de plus pour se renseigner sur les prix des pains au chocolats, et tout à coup il avait sentit quelqu'un le tirer violemment en arrière.
"Mon manteau ?" Il n'avait pas encore donné sa réponse que la jeune femme, qui venait de le faire sortir de ses multiples pensées, était déjà en train de le déshabiller.

Brigitte s'extasia devant un magasin de théières typiquement américaines et poursuivie son chemin sans apercevoir sa guide. Celle-ci eut un soupir de soulagement et rendit le vêtement à son propriétaire. "Chouette blouson. Alors, du coup tu veux quoi ?"

"Euuh.. Nan c'est bon merci.." Zack était tellement timide qu'il n'avait pas quitter le sol des yeux, prenant un air presque désolé alors qu'il n'avait rien fait. Mais lorsqu'il fini par lever la tête et croiser le regarde de la jeune fille en face de lui il sentit une sorte de frisson lui parcourir le corps et il se sentait comme paralysé, complètement déstabilisé. Il restait là, immobile et avait l'impression que cette fille connaissait son secret et ça lui faisait peur..

"Comme tu veux, je vais pas te forcer." De toute évidence, il était mal à l'aise, ça n'était pas dans ses habitudes, mais Héloïse se sentait d'humeur maternelle. "Si tu es perdu, je peux te faire visiter, il me reste à peu près trois quart d'heure de libre."

Sans la quitter des yeux il accepta alors son aide car il voulait en savoir plus sur elle, elle l'intriguait. Et puis elle avait l'air plutôt sympas finalement, pour une fois qu'il ne faisait pas fuir une fille juste en un regard ou un mot.

"Ok, par contre, je commande avant. J'ai quand même pas patienté jusque là pour rien." Elle attendit quelques minutes que les clients précédents prennent leurs commandes avant d'échanger ses pièces avec un café. Après quoi Héloïse fixa un instant son interlocuteur. "Bon alors, c'est quoi tes passions dans la vie ? Le prend pas mal, mais je n'ai pas toute l'après-midi, donc tant qu'à faire, autant que ça soit concis et productif."

"Et ben... Les jeux vidéos..." Elle semblait avoir vraiment confiance en elle, elle n'avait peur de rien. A vrai dire il aimerait être comme elle. "Et toi ? Tu es guide et pourtant j'ai l'impression que c'est pas trop un truc tu aimes."

La bouche d'Héloïse était grande ouverte et il s'en fallut de peu pour qu'il ne s'en échappe les quelques mots qui lui étaient désormais interdits. Plus question de s'affirmer clairement militante anti-mutante désormais. "Ah, c'est comme ça. Je me plains beaucoup, mais c'est pas si terrible au fond. J'aime rencontrer des gens, si les touristes avaient 20 ans de moins et des abdos en plus, ça serait le job idéal. Tu es étudiant ?"

Son sang venait de se glacer, il ne fallait pas qu'elle découvre qui il était vraiment.
Gardes un air naturel..
"Oui je suis lycéen. Ça fait longtemps que tu fais ce job ? Si non, tu faisais quoi avant ?"

"Lycéen ! Mais tu es tout jeune alors ! Avant ça, j'étudiais les langues, je suis pas encore assez vieille pour avoir un parcours à raconter, désolée." Ceci dit, elle commença à avancer, ils n'avaient pas le temps d'aller jusqu'au rares endroits de sa connaissance avec la passion du jeune homme, mais en attendant, elle pouvait toujours faire comme si.

Ils avançaient tout les deux en continuant de faire connaissance. Elle lui expliquait plus en détails ses études et il lui décrivait ses projets futurs. Elle venait de lui montrer plusieurs boutiques intéressantes, quand soudain une femme hurla quelques mètres derrière eux.

Héloïse se retourna ni une ni deux et se mit à courir dans la direction du cri. "Viens ! On va voir !" Ce qui la motivait, ce n'était pas tant les pulsions héroïques que celles de la curiosité. Après tout, ils n'avaient encore aucune certitude sur la nature du cri. Dans sa tête les scénarios se mélangeaient : Une agression, un meurtre, Brad Pitt signant des autographes, une surprise, une arachnophobe, un accident de chantier. Elle avait besoin de savoir.

Il avait sursauté, puis c'était mis à suivre la jeune fille. Ce n'était pas dans sa nature d'agir tel un héro et il n'avait pas eu le temps de réfléchir avant de se mettre à courir. Il ressentait un sentiment étrange, une sorte d’excitation. Normalement il devrait avoir peur car il fonçait vers l'inconnu et là il se sentait puissant, rassuré. Était-ce à cause de ses nouvelles facultés ou bien grâce à la jeune fille ?

C'était son jour de chance. Une vrai embrouille comme on en fait que dans les films américains. Un mec à la peau orange était entouré par toute une troupe de gars patibulaire. Alors qu'avant Héloïse se serait précipitée pour le tabasser, là elle se contenta de sortir son portable pour filmer la scène.

En voyant les gars qui étaient la source du conflit Zack eu un mouvement de recule mais il fallait qu'il aille aidé la jeune femme qui était au milieu du groupe prête a se faire piétiné, ce n'était pas dans ses habitudes mais là il sentait le besoin de se faire remarquer et de montrer qu'il pouvait aider. Mais quand il se tourna vers Héloïse il resta stupéfait.
"Mais qu'est ce que tu fais ? Il faut aller l'aider.."

Ah non, il n'allait pas la faire culpabiliser quand même ! "Dans le meilleurs des cas il ne risque rien et on risque de se ridiculiser, dans le pire, il se fait défoncer et nous avec. Agir, c'est tout perdre et rien gagner, mais si tu veux y aller, je ne te retiens pas"

Son rythme cardiaque était de plus en plus rapide, il commençait à avoir chaud car le stress montait. Il ne pouvait pas rester là sans rien faire et en même temps elle avait sûrement raison, il allait juste de faire tabasser si il fonçait dans le tas comme ça, seul. Soudain il vit plusieurs des hommes sortir des couteaux. "Ça craint..."
La tension montait, sa respiration commençait à s'emballer et puis d'un coup la vitrine à côté de lui se brisa.

Dommage collatéral, une batte en bois avait volée jusqu'à leur coté. Héloïse eut un pincement au coeur, elle ne pouvait plus se voiler la face et devait maintenant faire le tri entre nostalgie, traumatisme et remords à venir. Finalement elle rangea son portable, ramassa la batte et se tourna vers Zack. Ok, tu as de quoi te défendre ?

Lorsqu'il avait entendu la vitre éclater il pensait que c'était encore sa faute alors il avait préféré garder les yeux fermé pour pouvoir se calmer. Lorsqu'il les avait ouvert il avait était plus qu'étonné de voir qu'il n'y était pour rien et que ce qui venait de se passer avait fait soudainement changé d'avis Héloïse. De quoi me défendre ? Il regarda autour de lui et tomba sur une sorte de barre en fer qui devait provenir d'un échafaudage de l'immeuble voisin. Il lança alors un regard confiant à Héloïse.

Ok, il ne leurs restait plus qu'à prévenir la police. Héloïse sortit son portable, composa le numéro, répondit aux questions légèrement exaspérée en tapant du pied et, quand se fût terminer, se sentit envahie d'une pulsion héroïque qu'elle ne tarda pas à mettre à profit. Se dirigeant vers les méchants, elle pointa du doigt la victime. "Hey ! Laissez-le tranquille !"

Il regardait Héloïse avec une certaine admiration. Maintenant il fallait qu'il se concentre et ne se laisse pas submerger par ses sentiments car il risquerait de perdre tout contrôle de son pouvoir ce qui pourrait lui causer de gros problèmes.
Héloïse venait de signaler leur présence et tout le groupe d'hommes les regardaient. Ils semblaient ne pas avoir envies d'être dérangés.