CONTRAT DE NOT'RP !

   - Statut du RP : privé (Cho.ob, Ronflex)
   - Tour de jeu : chacun son tour
   - Délai maximum d'attente de réponse : 15 jours
   - Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : /
   - Autre : RP en rime ! 
   

Ken' avait un petit problème aujourd'hui. Encore un.
Ils avaient accosté en bordure de Manooine à deux pas d'un QG de la CC. C'était une mission périeuse pour la rebellion. Si cette dernière parvenait à son terme, elle porterait un coup fatal (ou du moins important. Enfin, non négligeable quoi. Disons qu'ils seraient au moins en seconde page dans le journal.)
Pendant que certains s'activaient à leur mission top secrète, Ken' avait été chargé de ramener quelques pièces détachées pour le vaisseau. Près de six heures plus tard, et les bras chargés de matériel il s'était dirigé tant bien que mal vers le spatioport où il était entré dans un vaisseau. Vaisseau qui, étrangement, avait décollé bien trop tôt pour une mission qui devait durée quatre jours…
Cela faisait maintenant deux heures qu'ils avaient quitté l'orbite de la planète et Ken' n'avait toujours pas trouvé la salle des machines ou, à défaut, sa cabine.

Mais comment pouvait-il savoir qu'il s'était trompé de vaisseau. Il faut dire que quand un vaisseau s'arrête en urgence près d'une planète pour faire une réparation express, on laisse monter un peu n'importe qui tant qu'il a des pièces de rechange…

Edrik Kharaanos avait été choisi pour mener une mission de la plus haute importance, mais en cours de route son vaisseau avait eu un problème technique, quelle malchance ! Une fois les réparations rapidement effectuées, tout le monde remonta à bord et l'engin put redémarrer. Alors que le Grand Conseiller avançait d'un pas pressé, il vit ce petit être humain, des pièces de rechange plein les mains. Pensant que c'était un apprenti, il lui demanda: «Eh bien mon petit, qu'est-ce que tu fais là ?»

« Hein, quoi !? Moi rien. » Comme à son habitude, Ken' voulait se dédouaner. Mais pour une fois, et malgré sa nullitude il se sentait comme un nouveau né. Le nouveau venu ne semblait pas désagréable, mais son aura, elle était incroyable. « Euh… je cherche la salle des machines, je suis nouveau et je suis entré grâce à Irvine. »
Il mentait en toute franchise, mais des années d'excuses lui avait appris une franchise aussi efficace qu'une cornemuse.

Le Grand Conseiller observa l'humain de haut en bas. Si c'était vraiment un apprenti, il n'avait rien à faire là. « Tu t'es perdu mon petit, la salle des machines n'est point ici » il lui fit signe de la main « Suis moi, je vais te montrer le chemin. » Edrik n'étant pas très méfiant, il ne pensa pas un seul instant, que ce garçon était du côté des méchants.

Voyant ce grand homme lui proposer de venir, Ken' lui emboita le pas sans se soucier de son avenir. Ils traversèrent ainsi le navire sans déclencher, de la part de quiconque, des rires. Ils croisèrent alors le cuisinier, qui tout pressé, courrait préparer le diner. Il leur prêtât tellement peu d'attention qu'il les bouscula tel de vulgaires pions.

Alors que le cuisinier leur fonçait droit dessus, le Conseiller rattrapa de justesse ce malotru. Edrik ne perdit pas l'équilibre car il était grand et costaud, mais cela était loin d'être le cas de notre cuistot. « Eh bien, faîtes attention mon brave ! Vous auriez pu vous faire mal et cela aurait pu être grave. » Et après avoir vérifier l'état du marmiton, il se tourna pour examiner celui du garçon.

Sans surprise, ça c'est sur, Ken' avait valdingué contre le mur.
A moitié assommé − c'est qu'il avait le crâne fragile − il réussi à se relever de manière très malhabile.
Après moult efforts il fut enfin debout, mais il ne savait plus il était où.
« Pardon, pouvez vous m'indiquer mon lit, je vais devoir aller dormir, ça ne fait pas un pli ! »

Le pauvre garçon était tout secoué, Edrik s’inquiétait pour sa santé. « En effet, c'est plus prudent. Je ne voudrais pas qu'il t'arrive un accident! » Puis, saisissant le bras du mécanicien, le Grand Conseiller reprit son chemin. Ils traversèrent ainsi les longs couloirs, jusqu'à se trouver dans les dortoirs. C'était l'endroit réservé au personnel, le politicien avait une chambre bien plus belle.

L'endroit ne semblait pas très accueillant malgré les murs bleu océan. Merci beaucoup de votre aide, cette rencontre était bien raide. Le choc l'avait bien secoué, c'est pourquoi il prenait appui sur le conseiller. Par peur d'être abandonner et ne voulant pas se sentir perdu, il continua la conversation : On ne se serait pas déjà vu ? Pourtant il ne me semble pas vous avoir déjà vu à bord. Est-ce une erreur de ma part ou bien ai-je tord ?

HRP: