CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : N/A
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : N/A
- Autre : Rien à déclarer

Chers assistants, veuillez prendre des notes ; il serait bien dommage que vous soyez renvoyés pour ne pas avoir compris la leçon de soir.

Si beaucoup de gens vivent dans les bas quartiers, peu sont encore debout aux alentours de minuit. Certains vous soutiendront que les malfrats et autres vagabonds leur font peur, même s'ils pensent aux zootropes qui profitent de la pénombre pour laisser leur instinct animal prendre le dessus.
Pourtant, les plus avisés de ceux que vous interrogerez, vous diront que la principale menace est d'une toute autre nature...

Dites, non pas qu'il fasse froid sur votre dirigeable, ni que je trouve qu'il fasse froid mais quel est l'intérêt de venir ici en plein milieu de la nuit

Je l'ignorais simplement, regardant la vie nocturne du quartier, espérant trouver des spécimens intéressants avant de rentrer. Je descendais plus bas notre appareil volant pour l'arrimer au sol.

Les consignes sont simples, on ne recherche que des volontaires de premiers choix, laissez tout ce qui est dans un sale état ou ce qui ne semble pas concluant. En cas de problème, et bien...démerdez vous!

La ruelle était calme. Une lueur écarlate clignotait au rythme de néons représentants une femme en petite tenue levant et baissant invariablement sa jambe dans une parodie de danse. Jusqu'à ce qu'un homme soit éjecté du club avec brutalité. Lazare se redressa tant bien que mal, titubant, fuyant vers le bout de la ruelle, vers le son salvateur d'un aéroplane approchant du sol, sans remarquer que derrière lui ses créanciers l'avaient suivit en dehors de l'établissement...

L'aéronef continuait sa descente vers la ville. Pris de lassitude, je n'attendais pas qu'il touche le sol et basculant en arrière depuis la passerelle, je laissais mes hommes regarder ma chute jusqu'à ce que mon parachute s'ouvre. Je repliai mon parachute et appelait à la ronde : Mesdames et messieurs, n'ayez pas peur, nous sommes à la recherche de volontaires pour participer à une expérience. Les candidats seront rémunérés. J'ajoutais plus bas : "s'ils survivent assez longtemps pour toucher leur paye".

Lazare s'arrêta en quelques pas vacillants, la main au dessus des yeux, se protégeant la vue des lumières de l'engin qui venait d’atterrir.. Il entendait une voix plus loin, près d'un petit rassemblement de passants, agglutinés autour de ceux de l'engin volant. "Les candidats seront rémunérés". La phrase résonnait dans sa tête engourdit par l'alcool. Il leva la main en approchant, "J'en su...", A peine eux il commencé à parler qu'il se fit plaquer au sol par les deux gros bras qui le suivaient.

Je plaignais la foule qui s’amassait devant notre esquif  : oh non pas pour leur pauvreté, mais pour leur naïveté... Mais c'est ainsi que fonctionne le monde, d'un côté les moutons, de l'autre les loups... La plupart de ceux qui viennent  aucune valeur, même si l'on trouve parmi eux quelques latents. Jusqu'à ce que j'entende un cri interrompu plus loin. Quoi que ce soit, cela changerait de cette routine. Je dégainais mon arme et traversais la foule qui de toute façon, s'était écarté en voyant mon jouet.

"C'est la dernière fois que tu nous baise sale chien !" Le premier coup ne se fit pas attendre, dès qu'il eu touché le sol il reçu une droite en pleine tête. Avant la deuxième il avait empoigné le premier des deux larrons pour lui asséner une série de coups de tête. Il avait du sang plein les yeux. Des bruits de pas s'approchaient et déjà avait-il les dents plantés dans le coup de son premier adversaire. Derrière lui, le second compère sortait une arme de sous sa veste...

J’aperçus rapidement le trouble-fête. Et à en juger par sa technique d'attaque celui-ci n'avait rien d'un latent, il était à sauter sur ses victimes, la gueule grand ouverte. L'étape la plus compliquée était maintenant de l'attraper, mais comment résister à une si belle prise... Dans une situation pareille, il faut régir vite, je réglais mon pistolet sur position létale et abattis l'homme qui se tenait devant moi, tant pis pour le mouvement de panique, ce gibier était de premier choix...

Lazare se releva en même temps que le type derrière lui tombait au sol. Sa bouche était barbouillée de sang et tandis qu'il s'approchait de son "sauveur" il s'essuya d'un revers de la main. "J'ai entendu qu'on pouvait se faire de l'argent ?" dit-il tout en enjambant les cadavres. Puis, en un rictus sinistre il esquissa un ersatz de sourire édentée. Ses yeux brillaient d'un éclat jaunâtre tandis que sa langue glissait autour de ses lèvres pour en nettoyer les restes de sang.

Drôle de situation, moi qui pensais avoir besoin de l'abattre avec une fléchette soporifique, le zootrope venait se livrer de lui-même simplement pour l'argent. Sa vie ne devait avoir aucune espèce d'importance à ses yeux. Je baissais le canon de mon pistolet, gardant tout de même la main sur la gâchette. Oui, ça peut se faire... Combien désirez vous?

Il se redressa un instant de toute sa hauteur, avant de s'avachir de nouveau, le dos légèrement courbé. Il passa une main dans sa barbe de trois jours avant de pousser un grognement et de cracher sur le côté. "Ça dépend le travail." Puis il croisa les bras, guettant du regard les alentours.

C'est un simple travail de bureau ne vous inquiétez pas. Laissez moi simplement pendre une photo de vous avant que je puisse vous inscrire au dossier. Je sortais l'un de mes appareils préférés en version miniature. J'imaginais déjà quelles expériences j'allais pouvoir réaliser sur ce spécimen et quels implants préparer pour lui.

Dans un geste rapide il agrippa l'appareil photo. Le type avait l'air trop propre sur lui... Et puis quoi, travail de bureau, photo ? Ça ressemblait plutôt à un fichage en règle. Dans un large mouvement de bras il balança l'appareil au loin.
"Désolé monsieur le bureaucrate... Pas vraiment mon truc les papiers et les horaires de bureau."
Sur ce, sans attendre de réponse, il se retourna nonchalamment, bien décidé à ne pas voir le jeune recruteur verser sa petite larme.

Si vous croyez que je vous offre un travail de bureau vous avez bien tord! Je n'aurais pas besoin de vous longtemps; mais il y a beaucoup d'argent à se faire! Je regardais la balle rouler sur le sol, visiblement prête à faire son travail. Le système était en place, s'il tentait de fuir, il me suffirait de lancer mon appareil contre lui!

Il ne s'arrêta pas et, sans crier gare il bondit vers les ruelles, se changeant dans son mouvement en un chien noir guère plus avenant que son aspect humaine. Après quelques secondes il disparut, laissant son interlocuteur sur place.

(Hrp : désolé je n'ai plus la motivation de venir, je préfère clore le rp plutôt que de te bloquer plus tard, désolé)