Prénom : Réo
Âge : 33 ans
Activités : relecteur-correcteur et traducteur
Centres d'intérêt : langues, jeux vidéos, mangas, catch (non extrême)
Où j'ai trouvé le forum : bouche-à-oreille : il m'a été vivement recommandé par Clowney (mon meilleur pote) !
Un petit mot pour Nano. ? : j'ai longtemps fait du RP sur des forums aux univers passionnants, mais dont le quota de lignes minimum ne manquait pas de me frustrer. Le principe novateur de ce forum m'a beaucoup séduit (règle de 4 lignes et plusieurs nano-univers), et j'espère y prendre un max de plaisir !
Activité à Prévoir : 3 soirs par semaine minimum
Finlandais, membre de la LR et spécialiste de l'assassinat et de l'espionnage, il a une grosse dent contre la Milice et le Tsar, qui lui ont tout pris. Ayant néanmoins accepté de s'ouvrir à nouveau aux gens, il travaille de jour dans un magasin mi-boutique de babioles mécaniques mi-librairie. Maniaque du rangement.
Ce vaillant jeune dragon, très amical, vit tous les jours des aventures, que ce soit pour accomplir des quêtes vues à travers la fenêtre d'une taverne ou pour explorer des ruines anciennes, étant un mordu de littérature et de langues anciennes. Il peut également s'avérer TRÈS bavard.
Britannique gallois. Ancien membre des forces spéciales britanniques, sa vie l'a amené à vivre chaque seconde pour le combat. Contrairement à beaucoup de survivants, il prend du plaisir dans ce nouveau monde où il se sent libre, bien que des évènements récents aient redressé sa boussole morale. Malgré son côté psychopathe et son sens de l'humour, il reste plutôt sympatoche et peut s'avérer un bon compagnon de voyage.
Mais attention quand même à ne pas lui foutre les nerfs...
Japonais, ce calligraphe et enseignant a fui son pays natal pour émigrer vers les États-Unis, afin de s'éloigner de sa famille yakuza et de la haine suscitée par ses pouvoirs hydrokinésiques. Ayant réussi à mener une vie paisible dans la Grosse Pomme, il se pourrait bien que l'avenir l'amène pourtant à développer sa faculté.
Ce jeune valeth très sympa est champion du monde (comprenez "de Phos'Il") de parkour ! Il a également participé à des tournois en équipe avec ses quatre frères et sœurs. Une réussite pour ce félin ayant survécu aux durs aléas de la banlieue. Il va parfois explorer d'autres planètes (où par contre il est beaucoup moins connu), alors si vous le repérez, demandez-lui un autographe, ça lui fera plaisir !
Un sorcier humain (?) aux yeux vairons très particuliers, qui pense imminemment fonder une guilde.
Peu loquace, sa réputation ne s'est bâtie que sur des rumeurs, mais qui sait lesquelles sont fausses et lesquelles sont fondées...
Il traîne souvent dans le coin d'une taverne de Samigoloumaroum à jouer aux cartes avec son serviteur orc.
Égyptologue français médium à ses heures, il possède le don de recevoir des visions de l'avenir. D'apparence froid, il possède néanmoins un sens infaillible de l'honneur et du devoir. Il est bien déterminé à élucider le mystère de l'hôtel qui piège ses fantômes.
Matias
○ Prénom et Nom : Matias Oksanen
○ Âge : 26 ans
○ Race : humain (non zootrope)
○ Métier : vendeur dans un magasin mi-boutique d'objets mécaniques mi-librairie le jour... Membre de la Ligue révolutionnaire la nuit.
○ Crédit avatar : Archangel-PT
Cherche coiffeur moscovite
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? 1,81 m
- T’as des signes particuliers ? Aucun.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Je porte souvent des vêtements sombres, un pantalon long et un manteau recouvrant tout mon corps (extérieur bleu très foncé, intérieur vert).
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Lorsque je travaille pour la LR, j'emporte toujours une arbalète "sniper", une sacoche à carreaux, ainsi qu'une lame rétractable pour le combat rapproché. Le tout dissimulé sous mon manteau, bien entendu...
Arbalète : en acier ; manche, branches et lunette (située au niveau du manche) rétractables ; complètement rétractée, elle prend la forme d'un parallélépipède rectangle ; sous sa forme complète, elle est légèrement plus grande qu'une arbalète traditionnelle ; doit être chargée traditionnellement (non avec une cartouche) ; portée de tir jusqu'à 500 mètres.
Dagues : manche cylindrique noir de 40 cm ; lame équidistante à double tranchant, dégainable et rétractable sur pression d'un simple bouton.
Interview avec le Tout-Puissant
- Tu pries tous les soirs ? Plus jamais. J'ai été croyant, mais au final, la foi n'est qu'une connerie qui vous traîne dans la boue alors que vous croyez voler. Le jour où notre destin sera façonné par ce fragment de l’imagination collective qu'est Dieu, la Ligue révolutionnaire n’aura plus lieu d’être. Ce sont les Miliciens qui devraient prier pour que nos attentats les épargnent. Au final... Nous, la LR, sommes leurs dieux. Et leur sort en est jeté.
- T’aimes les animaux ? Je ne suis pas fan d’animaux, mais je les aime bien et respecte leur existence. Et puis, humains ou pas, nous sommes tous des animaux.
- Ton pire souvenir, c’est… ? Le jour où la Milice m'a pris mes parents. Et à égalité, celui où ils ont massacré mes compagnons.
- À quoi ressemble ton chez toi ? Je vis dans un appartement mono-chambre, en hauteur pour surveiller les environs.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Me lever. Prendre mon petit déjeuner. Faire ma toilette. M’habiller. Prendre mon… matériel. Bien le dissimuler dans mon sac à dos (porté sous mon manteau). Sortir en ville. Marcher tranquillement jusqu’à une usine. M’infiltrer tout en haut du plus grand bâtiment. Me coucher et apprêter mon arbalète à lunette rétractable. Regarder dans cette dernière et attendre. Attendre que quelqu’un passe. Une patrouille milicienne, dans l'idéal. Mes proies arrivent. Retenir mon souffle. Tirer. En tuer minimum deux avant de me dissimuler et de m’enfuir. Vérifier qu’on ne m’a pas suivi. Rentrer chez moi.
Le reste dépend de ce que veulent les supérieurs révolutionnaires. Ma matinée se passe souvent comme décrit ci-dessus. Si je ne me sens pas d’humeur à faire tireur embusqué, je me charge de l'un des miliciens repérés par la Ligue quand il est en repos et connu de la LR pour avoir commis des crimes contre les zootropes : je le chope dans une ruelle et je le saigne discrètement. Varions les plaisirs.
- Okay, si tu pouvais devenir tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? Je ne vois pas du tout l’intérêt de devenir la cible flemmarde des gens malintentionnés du peuple, tout ça pour baigner dans une illusion de contrôle et une richesse superflue… Ah, mais je vois où tu veux en venir. Eh bien, je ferais passer cette loi qui interdit la chasse aux « démons », et dissoudrais tout organisme chargé de leur extermination.
Mun tarina
Je suis né en 1863. Mes parents et moi, Finlandais, avons immigré au Vatican afin de servir Dieu tout en permettant à mes parents de trouver du travail. Contrairement à la majorité des habitants, mon père et ma mère pensaient que les zootropes n’étaient pas si dangereux que cela, et que rien ne prouvait qu’ils étaient l’engeance du Diable. C'était également mon avis : des êtres humains capables de se transformer en animaux, cela m’émerveillait plus qu’autre chose quand j’étais gamin. Nous étions donc une famille de sympathisants.
Et c'est pourquoi la Milice n'a pas tardé à nous repérer. Mes parents furent tous deux fusillés, mais pas avant de s'être sacrifiés pour me sauver et me cacher. J'avais 15 ans. En larmes, je me demandai : Il était où, ce prétendu Dieu, au moment de sauver ma famille ?? C'est donc comme ça qu'il remercie la dévotion de mes parents envers lui ?! Pourquoi moi je vis, et pas eux ?!
Après avoir erré dans les rues quelques heures durant, un membre de la Ligue révolutionnaire vint à ma rencontre. J’étais effrayé au début, mais il me rassura en me promettant de me recueillir. « Moi aussi, j'ai soif de vengeance », me dit-il.
Il me prit donc sous son aile. Je fis le deuil de mes parents durant près d'un an. La seule chose qui me remontait le moral, c’était ma nouvelle famille : mes frères et sœurs de combat, qui se montraient tous très gentils envers moi. Il y avait des humains normaux comme des zootropes. Je mis quelque temps à enfin retrouver le sourire. De plus, mon intérêt pour le bricolage et la mécanique porta ses fruits : je conçus de mon côté une arbalète spéciale ainsi que deux armes blanches rétractables.
Mais à mes 21 ans, lors d’une opération, l’histoire se répéta. Je restais celui que l'on devait protéger. Alors que je me battais dans un raid contre un laboratoire milicien pour libérer des rebelles, mes camarades de l’escouade humano-zootrope envoyée furent tous capturés. Nous avions sous-estimé leurs défenses. Ils me dirent de m’enfuir et de survivre, ce que je fis. Comme un lâche.
J'ignore ce qu’il advint d’eux. Soit ils avaient été exécutés sur-le-champ, soit ils avaient subi des expériences scientifiques traumatisantes. Et moi, je n'avais jamais osé aller les sauver. J’avais peur... jusqu’à ce que je passe à côté d’une déchetterie et que je tombe sur leurs cadavres. Mes six compagnons étaient tous là, gisant telles des ordures.
En pleurant devant les corps inertes de mes amis, je jurai que la Milice et le gouvernement actuel ne trouveraient jamais le repos. Et que leur Dieu les abandonnerait, eux aussi.
Mon chef était la seule famille qu'il me restait. Mais après une longue conversation avec lui, je lui confiai mon désir de m'éloigner de notre QG et de continuer à combattre les Miliciens en solo, tout en gardant régulièrement le contact avec la Ligue. Il comprit ma décision. J'avais besoin de davantage de liberté dans mes déplacements et mes agissements. Temporairement, du moins.
Et ainsi, avec l'autorisation et l'approbation de la Ligue, je fis très volontiers sauter trois importants camions de la Milice. C’est à partir de là que j'entamai en solo ma chasse aux Miliciens.
Ils m’ont pris ma famille et mes amis ; alors je leur prends leurs vies. Je m’entraîne chaque jour pour devenir encore plus meurtrier au combat : j'ai ainsi développé mes compétences dans l'assassinat, les explosifs et le tir embusqué.
Et je jure qu’un jour, un carreau partira de mon arbalète et ira se loger dans le crâne du tsar.
Wenriivur
○ Prénom et Nom : Wenriivur
○ Âge : 24 ans
○ Alignement : bon
○ Race : dragon
○ Classe : guerrier
○ Métier : paladin
○ Crédit avatar : TamLin123
Cherche coiffeur à la lame... bienveillante.
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? 2,15 m pour la hauteur de corps jusqu'en bas du cou, et quasiment 3 m jusqu'à la tête en ayant le cou dressé.
- T’as des signes particuliers ? Mes écailles sont de couleurs bleue et grise (selon les parties de mon corps).
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : À nous dragons, le plus simple appareil est de coutume !
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Bien que notre culture nous incite à ne pas être matérialistes, j'ai avec moi une sacoche avec des parchemins format dragon ! J'ai toujours aimé lire.
Interview avec un troll à trois orteils
- Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres ! Eh bien, j'essaye de ne pas me faire de préjugés sur une race... J'aime à croire qu'il y a des individus bons dans des races réputées peu recommandables. Je ne porte néanmoins pas les gobelins et les trolls dans mon cœur... mais s'il fallait juger une race en fonction d’une poignée d’individus, je détesterais aussi les dragons ou les nains ! Mais ce n'est pas le cas. Si l'on m'attaque ou que l'on s'en prend à des innocents, j’attaque en retour, et ce peu importe la race. Pour ce qui est des races que j'aime en particulier, il s’agit surtout de mes semblables et des dragons-fées !
- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Le courage ne doit pas supplanter la méfiance. Donc, ça dépend... S'il s'agit de me rendre quelque part, ça augure l'embuscade : je passe mon chemin. J'essaye d'en savoir le plus possible sur ce que veut l'inconnu avant de me décider. Je ne vous cacherai pas que je me suis parfois fait avoir... mais de mon point de vue, j'ai tenté d'aider des gens que je ne connaissais pas : tant mieux pour les inconnus s'ils se sentent supérieurs, mais moi, j'ai la conscience tranquille.
- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ? En tant que dragon, j'essaye de les effrayer. Si ça ne marche pas, je les brûle avec mon souffle de feu pour rester hors de portée de leurs massues ou autres armes. Je les tue ensuite le plus vite possible avec mes griffes pour ne pas qu'ils souffrent trop longtemps.
J'essaye de recourir à la diplomatie autant que possible. Sauf peut-être si on me traite de « fils à maman » ! Heureusement, je ne raconte mon passé qu'à peu de gens.
- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?) Dans une grotte sur une petite montagne, mais pas au sommet.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Je n'ai pour ainsi dire pas de journée normale. Tout dépend : des fois, je parcours le ciel en regardant en bas, à la recherche de malfaiteurs ; d'autres fois, je reste dans ma grotte à lire des manuscrits sur diverses langues, ou lire/écrire des histoires d'aventures draconiques ; dès que je peux me procurer un manuscrit au format qui me convient, je l'achète et le mets dans ma sacoche nouvellement acquise. Et si une région me semble hospitalière, je descends pour converser avec les gens (je suis très bavard de nature).
Bref, chaque jour est une aventure, et mes préceptes sont la curiosité et l'envie d'aider mon prochain !
- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ? C'est l'un de mes rêves ; si je pouvais arracher le miroir des mains de Shinokigee, je le ramènerais en Heavensaw pour y rétablir la paix ! Trop de gens souffrent sous le joug des forces du mal, et je donnerais ma vie pour qu'une harmonie relative revienne à Heavensaw !
Mon histoire !
En tant que dragon, j'ai la chance d'avoir été élevé par une mère tendre. Selon elle, lorsque mon œuf a éclos, mes yeux couleur ambre ne laissaient pas transparaître la moindre peur : rien que de la curiosité. Tout dans mon regard criait l'envie de découvrir le monde autour de moi.
Dans mon enfance, j'ai toujours été intrépide, désireux de partir à la rencontre de l'inconnu, du sauvage... Pour cette raison, elle a dû me sauver moult fois, inlassablement, jusqu'à mes sept ans (car c'est à cet âge-là que j'ai gagné en prudence). C'est de ma mère que je tiens tout ce qu’il y a de bon en moi : l'une des principales choses qu'elle m'a enseignées, c'est d'éviter toute violence non nécessaire.
Wen rii vur... C'est le nom qu'elle m'a donné. En ancienne langue draconique, ça signifie « dont l'essence est la vertu ». Lors de mes premiers instants ici-bas, elle savait que j'hériterais de sa nature profonde. Oui, tout ce qu'il y a de bon en moi, je le tiens d'elle.
Nous vivions dans une grotte, au pied d'une montagne... Elle m'a gardé auprès d’elle jusqu'à mes 16 ans, et en prévision de ce jour, j'ai dû apprendre à voler de mes propres ailes ; ce n'était pas un problème pour moi, étant donné mon désir de m'envoler et de partir à l'aventure, de devenir l'un de ces nombreux vagabonds justiciers comme dans les histoires de mon enfance. Ayant côtoyé le danger très jeune, j'étais conscient que ce monde ne me ferait pas de cadeau ; je suis un dragon, après tout. Mais je pensais toujours que si, moi, je faisais un cadeau au monde, il me le rendrait. Néanmoins, je n'ai jamais oublié une autre chose importante que ma mère m'a inculquée : n'être ni trop méfiant... ni trop confiant.
« Wenriivur... Heavensaw est un monde vaste et magnifique, mais il peut se montrer cruel. Même envers nous, les dragons. Ne te laisse pas vaincre par les ténèbres, de quelque manière que ce soit », disait-elle.
Après nous être tendrement dit adieu, ma mère et moi, j'ai pris mon envol et je suis devenu indépendant. Je n'ai plus revu ma mère depuis lors.
Quelques jours après m'être fait violemment envoyer paître par mes divers semblables qui protégeaient leur territoire (alors que je pensais simplement leur demander s'ils connaissaient un endroit libre où je pouvais m'installer !), je me suis mis à chercher un nouvel habitat stable ; c'est alors que j'ai rencontré des elfes bardes qui m'ont montré ces fameux manuscrits dont ma mère me parlait souvent... Pour me remercier de les escorter, ces gentils voyageurs m'ont parlé, pendant tout le voyage, des langues mystérieuses ou ancestrales qu'a vu naître Heavensaw toute son Histoire durant ; c'est là que j'ai développé une passion grandissante pour la lecture, et pour ces parlers et écritures mystérieux.
Ce Shinokigee dont elle m'a parlé... Je refuse de le laisser corrompre cette terre plus longtemps. Et je suis plus déterminé que jamais à me battre pour les faibles et les innocents chaque jour, et à châtier les vils.
Et accessoirement, je dois absolument me procurer le récit de Guillaume Brillant de Bascault. Ça a l'air rigolo !
CIARAN
○ Prénom et Nom : Ciaran Driscoll (mon prénom se dit « Kiarann »).
○ Âge : 28 ans
○ Nationalité : gallois, donc britannique
○ Métier avant l'apocalypse : militaire, plus précisément sergent au sein du Groupe de soutien des forces spéciales des Forces armées britanniques
○ Lieu de vie : au Camp. Du moins pour l'instant.
○ Occupation : nettoyer les paysages des dead fuckheads qui y pullulent, m'amuser à tuer des connards qui menacent les survivants égarés dans les environs, recruter des membres pour le Camp.
○ Crédit avatar : Mint Menthol Suusuu (ミントメンソールスースー) / Akuma Ringo (悪魔林檎)
Cherche coiffeur survivaliste
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? 1,82 m
- T’as des signes particuliers ? Ma chevelure vert foncé. Et aussi, je suis ambidextre. Oh, et il faut que je peigne sur un mur des symboles particuliers avec du sang, la plupart des fois où que je quitte un lieu.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : J'ai gardé mes vêtements militaires. La plupart du temps, je porte ma casquette.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ?
Deux pistolets F45 avec silencieux, un M110 SASS avec silencieux (ben oui je suis de l'armée, j'ai eu accès au meilleur matos ! Deal with it!) Et pour le combat rapproché, un couteau de combat Ka-Bar.
Interview avec un zombie intello
- Tu parles norvégien, c'bon ? Et anglais ? L'anglais est ma langue maternelle, j'ai un niveau quasi-natif en gallois, je me démerde pas trop mal en norvégien, et j'ai quelques bases en gaélique irlandais.
- Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Pour quoi faire ? Pour qu'ils me sauvent ? Je peux me couper un membre infecté tout seul, merci ! À moins que je leur dise pour qu'ils flippent et me fuient, ou tentent de me tuer. Hmm. 48 heures pour être le last man standing, avant le grand passage... La poussée d'adrénaline en vaudrait la peine !
- Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. À droite, un ravin ; à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? Je swingue. Je swingue. Je swingue. Je swingue. Je swingue. Je swingue. Je swingue. Je swingue... eeeet je swingue. Et voilà.
- Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humanoïde super sexy qui te fait de l'œil ? Les trois. Because I can. Pour qui tu m'as pris ? Je suis le warrior ultime ! Aucun ennemi, mort-vivant ou vivant, m'arrive à la cheville !
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Survivre et chasser du zombie ou les survivants qui se croient forts en tuant les plus faibles qu'eux. Ce genre de chasse, c'est le sport le plus fun qui soit. Le monde est bien fait aujourd'hui.
- C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ? C'est pas la fin du monde, c'est la fin d'un monde. Le leur. Celui des quidams et des quidamettes. Il suffit de faire un road trip aujourd'hui et de regarder autour de soi : la Terre est un organisme et les zombies en sont aujourd'hui les globules blancs. C'est la magie de la sélection naturelle. Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, « avant les zombies » ? Les zombies ont existé depuis le siècle dernier, voire avant : tout n'a été qu'apparences, conflits d'intérêts, en vouloir toujours plus et imposer ses idéologies stupides à autrui. Depuis la nuit des temps, les humains se bouffent entre eux ; et depuis deux ans, la métaphore n'a fait que se concrétiser.
Le monde en lui-même a toujours été une galaxie vide, noire. Moi, j'ai toujours vécu en faisant surgir de belles étoiles filantes rouges. Et maintenant, où est la société pour me dire que « c'est mal » ?
Les autres survivent. Moi, je vis.
EDIT : voir la fin de l'histoire de Ciaran pour une meilleure idée de l'évolution de sa personnalité depuis la rédaction de cette fiche !
My story / Fy chwedl
Depuis le début de la pandémie en 2070, de très nombreuses unités militaires étaient dépêchées pour exterminer les morts-vivants, la plus grande menace de toute l'histoire de l'humanité. Mais cette guerre inhabituelle s'avérait bien plus ardue que prévu.
Cependant, en mars 2072, une forte lueur d'espoir fit son apparition : le docteur William Bridges, conscient que la majorité de l'humanité avait déjà été contaminée par le virus, travaillait sur un antidote grâce auquel tous les vivants infectés ne seraient plus menacés par une malheureuse « résurrection » post-décès. Ainsi, plus personne ne rejoindrait les morts-vivants. Une fois l'antidote dispersé dans l'atmosphère et inhalé par le plus de vivants possible, il suffirait d'éradiquer tous les zombies restants de la surface de la Terre, et tout irait pour le mieux... en théorie.
Problème : un mois plus tard, le scientifique disparut. Des terroristes contactèrent ensuite le gouvernement américain (ou du moins, ce qu'il en restait), et revendiquèrent l'enlèvement de Bridges et le meurtre de toute son équipe, exigeant plusieurs milliards de dollars pour sa libération.
Les restes de l'OTAN lancèrent une opération pour retrouver le professeur Bridges et terminer l'antidote : ils constituèrent une unité militaire internationale dénommée Phœnix afin de le retrouver en Norvège, vers Hermansverk, là où lui et son équipe travaillaient avant de disparaître. Ils s'y étaient installés pour une raison obscure.
L'unité Phœnix était composée de quatorze soldats particulièrement efficaces, originaires de tous pays (États-Unis, Russie, Chine, Allemagne...) sous le commandement du major Henson. Parmi ces soldats : un Britannique d'origine galloise, le jeune sergent Driscoll. Ciaran Driscoll.
Il faut dire que Ciaran suscitait la méfiance parmi ses camarades : vif d'esprit et remarquable au corps-à-corps, il était également connu pour ne pas masquer son amour de la mort et de la violence (c'est un truc qu'on a plus de mal à cacher lorsqu'on est militaire en action). On lui assignait fréquemment le rôle de tireur embusqué. Toujours efficace lors de prises d'otage, il adorait abattre les malfaiteurs non pas d’un tir à la tête, mais dans la gorge. Et lors de manifestations, il tirait souvent profit du chaos pour repérer des vandales qui se servaient de la colère comme excuse : Ciaran avait pour habitude de prendre à partie l’un de ces voyous dans un coin de rue et de les matraquer à mort, jusqu'à en faire des loques ne ressemblant plus à rien... Il vandalisait les vandales, pour ainsi dire. Et bien qu'on le soupçonnât à plusieurs reprises de perpétrer ces meurtres sans légitime défense, personne ne réussit jamais à prouver sa culpabilité.
Ses talents étaient incontestables, mais son profil faisait froncer des sourcils. Les uns considéraient le jeune homme comme une bombe à retardement ; les autres, ses supérieurs en l'occurrence, le considéraient comme une arme fatale. La seule raison pour laquelle il était encore à l'armée était sa loyauté et sa retenue lors des entraînements au corps-à-corps... Mais tout cela n'était qu'une façade. Se battre. Tirer et tuer, encore et encore. Ciaran vivait pour ça.
Il était de nature solitaire, et ainsi, ses camarades de l'armée ne savaient pas grand-chose de lui : la plupart n'osaient pas se socialiser avec ce genre de freaks dans la base ; et lorsque des camarades très sociables lui demandaient s'il avait de la famille, il répondait toujours (sans émotion) qu'il avait grandi au pays de Galles, et qu'il avait une mère galloise et un père nord-irlandais, tous deux décédés. Rien de plus. Il ne donnait pas non plus de raison pour son enrôlement dans l'armée britannique neuf ans plus tôt : « défendre la patrie », pour sauver les apparences ; mais en réalité, c'était principalement dû à son désir de satisfaire ses pulsions : il s'était dirigé vers l'armée comme une abeille se dirigerait vers le miel. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il était un peu déçu, les occasions d'appliquer la force létale n'ayant pas été si nombreuses que ça, malgré toutes les opérations à l'étranger dans lesquelles on l'avait envoyé.
L'unité Phœnix fut dépêchée par bateau sur la côte norvégienne, non loin de Hermansverk. D’après les satellites, le groupe de terroristes se cachait dans les environs. Ils n'étaient pas allés très loin...
Ciaran s'amusa de la stupidité des cibles. Ils veulent probablement être riches à l'issue de la guérison. Bourrés de thunes. Ha ! Les cons. Hiroshima s'est pas reconstruite en claquant des doigts. Et la civilisation humaine tout entière échappera pas à la règle.
Cette mission lui importait peu : il se contentait de faire son boulot, en tâchant de toujours se contrôler... un minimum, surtout avec ses camarades de combat autour de lui. Mais cet apocalypse zombie l'intriguait, l'enthousiasmait secrètement. Cela faisait tellement longtemps qu'il devait se contenir. Les occasions de tuer impunément ne lui étaient données que trop peu : il savait que de nos jours, la sécurité étant à son maximum et les techniques d'enquête étant plus efficaces que jamais, se satisfaire en trucidant était bien plus difficile que ça ne l'était au Moyen Âge. Ça le fatiguait d'attendre, encore et encore. Depuis plusieurs mois, il avait plus que jamais envie d'exploser. Trancher la peau. Faire couler le sang. Percer la tête d'une balle. Tabasser à mort. Il en voulait. Il en rêvait.
Et en cette année 2072, toute la société humaine s'était pratiquement effondrée. Malgré son enrôlement dans l'armée, il espérait secrètement que l'antidote échoue. Ou que le scientifique se fasse tuer par un terroriste nerveux de la détente. Mais il se dit d'agir pour le bien de la mission. Il avait pris trop de risques de se faire virer de l'armée par le passé.
Ils finirent par prendre d'assaut le groupe en question. Le commandant Henson, satisfait de sa stratégie consistant à les prendre à revers, fut récompensé par un tir à la tête : c'était un piège. Les terroristes avaient prévu le coup, plaçant des tireurs embusqués sur chaque flanc du bâtiment ainsi que des explosifs au sol. L'unité fut décimée, prise par surprise : ce groupe de malfaiteurs était en fait constitué de renégats de l'armée norvégienne. Ciaran et ses alliés étaient quinze. Les brigands étaient près d'une trentaine, et leur piège avait fonctionné.
Seuls Ciaran et Simmons, un sergent américain, parvinrent à survivre et à fuir. Sur leur route, ils croisèrent une horde de zombies. Décidément, ce n'était pas leur jour… Transperçant au passage des crânes de zombies avec leur couteau et se réfugiant dans une petite ville non loin, les deux soldats rencontrèrent toujours plus de hordes. Seul Ciaran fut suffisamment vif pour ne pas se faire mordre ; il se réfugia sur un camion avec Simmons, qui s'était fait mordre au flanc. Ce dernier était allongé sur le toit de la remorque alors qu'une nuée de zombies s'étaient rassemblés autour du camion, tendant les bras, cherchant à atteindre leurs proies. Ciaran se mit à genoux et examina la morsure du sergent. C'était fini pour lui. Inutile de lui faire un bandage. Ciaran eut alors une idée. Il prit une grenade et la lança au loin, de toutes ses forces : BOUM !!! L'explosion retentit au loin et attira tous les zombies, qui se dirigèrent vers le bruit de la déflagration. Exactement comme on nous l'a expliqué lors du briefing : ils sont attirés par l'odeur de chair humaine et par le bruit. Et leur seul talon d'Achille : le cerveau !
Une fois les zombies éloignés, il se rapprocha discrètement de son camarade agonisant. - Driscoll... T'en fais pas pour moi. Va-t-en.
Ciaran eut un regard grave.
- On se connaît depuis peu de temps, et on s'aimait pas trop, faut bien le dire. Mais je peux au moins abréger tes souffrances, Simmons.
Ciaran prit un silencieux, le mit sur l'un de ses pistolets. Respirant difficilement et saignant toujours plus du torse, le soldat américain fit un sourire en coin et ferma les yeux. - Merci.
Puis Ciaran abattit son camarade d'une balle dans la tête.
Mais ce n'était sûrement pas par bonté de cœur : au fond, il lui avait tiré dans la tête pour ne pas qu'il crie éventuellement et attire de nouveau les zombies vers lui ; et s'il l'avait tué, c'était pour tuer, tout simplement. Ou plutôt, pour Ciaran, c'était un symbole : un symbole de son affranchissement de l'armée. Ça le démangeait depuis des mois. Camarades ou terroristes, peu importait. Il en avait plus qu'assez de se cacher. De tuer en suivant des règles. Il avait depuis bien longtemps trouvé sa raison de vivre : semer la mort et le chaos. Être un dominant. Sans se cacher hypocritement derrière des raisons extrémistes ou complotistes. Non. Tuer, tout simplement. Encore, encore et encore. De façons toujours plus créatives. C'était ça, la vie !
Il regarda la horde de zombies et les compta très vite : sur le champ de bataille, il avait très souvent eu l'occasion de s'habituer à compter le nombre d'ennemis de visu pour le rapporter à ses supérieurs.
Trente-six. Une belle tripotée.
Il prit alors une autre grenade, et la lança sur la horde. BOUM !!! Tout un tas de morceaux de chair volèrent dans tous les sens.
Ciaran descendit du camion et s'avança vers son oeuvre. Il avait les yeux écarquillés, et un sourire satisfait éclairait son visage. Il gloussa.
Il prit son couteau, se dirigea vers les sept derniers zombies encore vivants qui venaient vers lui (dont un n'ayant plus que la partie haute du corps) : un par un, il leur transperça le crâne, sans s'arrêter de rire, puis piétina d'un coup la tête du dernier. Il se calma, mais garda son sourire. Le plaisir était intense. Il se sentait comme un enfant à Disneyland. Il avait enfin l'occasion de commencer une nouvelle vie.
Il était libre.
Et soudain, quelque chose lui vint à l'esprit : ce docteur Bridges qu'il était censé sauver. Dont l'antidote pouvait sauver l'humanité. À quoi bon ? Toute cette société où il avait grandi... Cette société-là le dégoûtait. Tout n'était qu'apparences et maintien d'une harmonie tellement fragile. Les gens étaient peu à peu dépossédés de tout contrôle sur leur vie. Ils devenaient... dépendants de cette société, en tous points. Lui-même était devenu dépendant : dépendant de ses supérieurs ; de ce que l'armée attendait de lui ; de ce que la société attendait de lui.
Plus jamais ça.
Ciaran voulait d'un monde RÉEL. Où il fallait se battre pour survivre. L'excitation de vivre, et le risque de mourir plus élevé que jamais avec le facteur zombie prenant toujours plus de place sur la planète. Il en avait longtemps rêvé : le jeu de la survie, qui avait régi la vie sur Terre plusieurs millions d'années auparavant.
De cette façon, peut-être pourrait-il trouver de vrais semblables contre qui se battre : pas des gens qui se battaient pour une illusion comme la notion de « patrie », mais bien des survivants. Oui. Mais au fond de lui, Ciaran n'avait pas réellement besoin d'amis ou de camarades, non : pour lui, c'était juste comme ça que la vie devrait être. Les prédateurs et leurs proies.
Et l'antidote de ce scientifique... il empêcherait ce monde de revenir à la Préhistoire ; il ne devait par conséquent jamais voir le jour.
Les yeux écarquillés. Un sourire démentiel. Sa décision était prise.
Je vais le tuer. Et détruire cet antidote de merde.
Il retourna à l'arrière du repaire des terroristes, en tuant (au pistolet silencieux) quelques zombies au passage. Jusqu'ici, il en avait tué quarante-quatre. Ça lui plaisait de les compter.
Aucune idée de combien les autres de Phœnix ont abattu de ces types. Mais peu importe. Caché par un buisson au loin, il prit son fusil sniper avec silencieux, puis abattit très rapidement les deux gardes aux fenêtres. Il entendit des cris. Puis d'autres hommes vinrent aux fenêtres. Ils firent feu dans sa direction.
Awwwww yeaaaaaah !!! J'adore ça !!
Voulant masquer sa position exacte, il balança sa dernière grenade vers la fenêtre et courut vers la droite. Bingo ! Elle est rentrée !
BOUM !!!
Plusieurs parties du bâtiment s'effondrèrent. Vérifiant qu'il n'y avait pas de zombies derrière lui, Ciaran abattit les derniers hommes au sniper. Il rattacha son fusil sur son dos, prit ses deux pistolets avec silencieux, et se dirigea prudemment vers le bâtiment : du premier étage calciné ressortaient quelques flammes ; le rez-de-chaussée était partiellement effondré. Notre jeune psychopathe entra donc au rez-de-chaussée, en quête du corps du scientifique, afin d’avoir une preuve de sa mort... Après avoir ouvert les portes très discrètement, il finit par découvrir une pièce avec une chaise au centre, et des cordes par terre.
Il s'était libéré.
Il monta voir au deuxième étage. Il ne restait qu'un survivant, peu affecté par les brûlures. Ciaran rangea ses pistolets puis dégaina lentement son couteau de combat tout en se faufilant derrière lui. Au moment où l'homme se retourna, Ciaran le transperça deux fois au torse. Il se tint devant le terroriste à terre, qui cracha du sang.
- Où est le docteur Bridges ?
Il ne répondit rien. Il doit être norvégien.
- Hvor er lege Bridges ? sortit-il tant bien que mal en norvégien, n'ayant que quelques notions dans la langue.
Toujours aucune réponse. Ciaran esquissa un sourire.
- Okay. Puis il lui planta le couteau dans la cuisse droite. Le terroriste hurla de douleur. Ciaran remua un peu la lame dans sa chair.
- AAAAH !! I-Il s'est échappé après m'avoir assommé ! J'allais prévenir notre chef, et là, vous nous avez attaqués ! Bande de chiens de militaires !!
- Voiiilà. Rien de tel pour apprendre ma langue qu'un couteau dans ta jambe ! J'y réfléchirai en cas de problèmes de communication dans ce pays. En tout cas, il est plus coriace qu'il en a l'air, monsieur blouse-blanche. Une idée de l'endroit où il est parti ?
- C-ce con n'arrêtait pas de dire qu'on valait mieux que ça, et qu'on serait bien au Camp !
- ... Le Camp ? Quel Camp ?
Aucune réponse. Ciaran remua le couteau.
- AAAAH !!! U-une... argh... Une vieille base militaire, je crois... Il voulait y aller, j-je sais pas pourquoi...
- Tu vois ? C'était pas si difficile. Et il se trouve où, ce Camp ?
- Esp... Espèce d'ordure !!! On va te buter !!
- Réponse irrecevable.
Puis il retira le couteau de la jambe du terroriste, et lui trancha lentement la gorge. Il se tint debout, dévora des yeux la mort de sa victime, sortit un de ses pistolets, attendit durant une vingtaine de minutes... Puis l'homme se réveilla en tant que zombie. Ciaran l'abattit instantanément d'une balle dans la tête. Il savait probablement pas où se trouve ce « Camp », vu la façon dont il en parlait. Oh et puis, ça apportera un peu de piment de chercher cette info ailleurs.
Puis une idée lui vint à l'esprit : avec un bandage, il recueillit du sang de sa victime...
Il descendit et sortit du bâtiment. Une fois dehors, il inspira, puis expira. Il se sentait tellement bien.
Monsieur Bridges... Vous vous rendez donc à ce fameux Camp... Hm... Ce jeu s'annonce GÉ-NIAL ! C'est décidément le plus beau jour de ma vie !!!
Puis il imbiba son bandage de sang fraîchement versé sur d'autres cadavres, après quoi il s'approcha du mur à droite de la porte, puis peignit soigneusement une inscription avec le sang récolté.
᚛ᚇᚒᚋᚐ ᚂᚂᚓ ᚇᚓᚒᚈᚆᚒᚋ ᚒᚅ ᚑᚂ ᚒᚅ ᚃᚒᚃ᚜
S'asseyant en tailleur, il admira son travail durant une bonne demi-heure. Le jeune militaire arborait un sourire placide. Oui, il était vraiment heureux.
Il finit par se lever et se mit en quête de survivants qui savaient où se trouvait ce fameux Camp. Le docteur Bridges devait mourir.
Que la chasse commence ! se dit-il.
Mais bien des choses allaient changer. Dans le monde actuel, bien sûr, mais aussi chez Ciaran.
Après sa rencontre et son périple avec Aldo Biscotto, survivant italien (presque aussi badass que lui) avec qui il s'était lié d'amitié, Ciaran était enfin arrivé au Camp. Mais il n'avait même pas cherché à rencontrer le Dr Bridges - peut-être tomberait-il sur lui un jour. Mais le jeune homme avait perdu toute envie de le tuer. Au fond, peut-être la mission qu'il s'était donnée en Norvège, cette chasse à l'homme, avait-elle eu pour but de combler son envie de décider du sort d'un monde qui lui avait tout pris dans son enfance et adolescence. "Amener les démons sur la Terre", s'était-il plu à imaginer... Une image qui convenait à son idéal d'un monde de forts.
Et l'estime qu'il avait pour ce nouveau monde n'avait pas décru. Mais Aldo avait réussi à faire surgir en lui quelque chose de nouveau, ou plutôt quelque chose que le Gallois avait longtemps refusé de voir en lui-même. Une chose à laquelle il n'avait, jusqu'ici, jamais pris le plaisir de réfléchir : les bases de cette nouvelle civilisation. Le monde resterait tel qu'il était pendant très longtemps, maintenant. Vaccin ou pas. Mais lui qui avait toujours immensément répugné l'idée de s'en prendre aux faibles, il ressentait à présent plus que jamais une envie de les protéger pour qu'ils deviennent forts à leur tour.
Aldo avait présenté Ciaran aux militaires gardant le Camp. Ayant passé le protocole de sécurité et les petits interrogatoires, et malgré ses tendances provocatrices et son attrait pour la violence, il s'était bien intégré du fait de son passé militaire, de plus en plus de gens appréciant également son charisme et son humour. Les civils l'avaient également grandement aidé à parfaire son norvégien, lui donnant ainsi le niveau requis pour le port d'armes au sein du Camp.
Des mois avaient passé. Il avait gravi les échelons jusqu'à pouvoir accéder aux postes de sécurité, mais il avait insisté pour continuer à explorer souvent l'extérieur, et s'amuser à explorer et à dézombizer avec son pote Aldo.
Une chose n'avait pas changé : pour lui, ce monde reste son Disneyland.
Dernière édition par RÉO le Dim 15 Sep 2024, 22:02, édité 166 fois