Rappel du premier message :

Dans la fraîche nuit moscovite⁰, des éclairs de lumières filtrent d’un entrepôt. Entre deux éclairs ponctués par des détonations, des rugissements à faire trembler les vitres se font entendre. Le son & lumières dure près de 10 minutes avant de s’achever dans des cris de douleur très aiguës¹. Un ours et une tigre à l’origine blancs mais tachés de rouge en ce moment, sortent tranquillement du bâtiment. Ils reprennent leur apparence humaine révélant un homme de petite taille ayant une blessure² au ventre et une femme d’origine indienne à la mâchoire brisé et le poignée foulé³ par leur combat. Cette dernière ne parvient pas à allumer sa cigarette. L’homme lui porte secours avant qu’elle ne jette le mégot dans l’entrepôt où il atterit dans une flaque d’essence. Des flammes apparaissent et se dirigent rapidement vers trois corps ensanglantés, défigurés, démembrés⁴ portant des vêtements où les insignes du Vatican sont encore plus ou moins visible⁵.

Moins de trois jours plus tard, des ordres en provenance directe de la chambre papale tombent en plusieurs lieux de Moscou. « Par la volonté Divine, il vous est exigé d’éliminer les démons prenant les formes suivantes : ours blanc de 2,5m de haut, et un tigre de même couleur long de 2m. »
Mais les ordres ne disent rien quant à la mort de neuf agents du Vatican dont quatre étaient des guides du Saint Ordre et de plusieurs dizaines de la milices moscovite dont seraient responsable seulement trois zootropes selon les sources…

⁰: Ben tiens. Moscou, donc tout de suite "fraiche nuit"… Quel stéréotype !
¹: À rendre jaloux les meilleurs sopranos !
²: Bien que saignant énormément, la blessure n’est pas grave car les balles n’ont pas touchés d’organe vitale.
³: Elle à aussi le lobe de l’oreille droite arraché là où se trouvait une boucle d’oreille et plusieurs percing, mais ça n’a aucun rapport avec ce qu’il vient de se passer.
⁴: Bref, à rendre jaloux un réalisateur de film d’horreur.
⁵: Plutôt moins que plus…

Le QG de la milice. Autant relâcher directement le démon. On gagnera du temps. Et avec ton sédatif, il va dormir encore combien de temps ? Céleste était un peu (beaucoup à vrai dire) avare sur les remerciements. Elle sortie néanmoins un appareil-photo afin de garder une trace des démons éliminés pour les archives de l’Église. C’était inutile, mais ces supérieurs les réclamaient à chaque mission.

[HRP] Un appareil photo ? en 1184 ? [/HRP]

-Nickols, marmonna-t-il à l'adresse d'Adam. Sous-lieutenant Elias Nickols. Il regarda ensuite Céleste, puis le zootrope : Il devrait rester endormi encore une bonne demi-heure. Et s'il ne sera effectivement jamais vraiment inoffensif, je maintiens qu'une fois derrière les barreaux il ne pourra plus nuire à qui ce soit. Nos cellules sont conçus pour ce genre de monstre, nous avons l'habitude.

[HRP] Je trouve rien sur le web à propos des grades de la milice russe. Tant pis, du coup je copie sur l'armée française. [/HRP]

Elias se fichait pas mal de la guéguerre entre l'Eglise et la Milice. Seul lui importait de résoudre le problème zootrope.
- Et donc ? Vous proposez quoi ?
Il craignait que ses deux acolytes ne se contentent de l'abattre, risquant ainsi d'éliminer une piste précieuse.

Dans l'esprit de Céleste, tous les problèmes trouvaient une solution. Ces dernières sollicitaient très souvent l'usage d'une dague.
Leur mission n'étant pas complète, tuer le milicien n'était pas une bonne idée. On a toujours besoin d'un appât lorsqu'on va à la chasse.
Il y a un entrepôt déserté dans la zone. Il ne sert qu'au livraison de l’Église. Nous y serons tranquille.

Elias avait du mal à croire qu'un entrepôt désaffecté soit plus sécurisé que la caserne de la milice. Mais même s'il n'aimait guère les manière des Guides du Saint Ordre, en règle général il ne doutait pas de leur professionnalisme.
- Allons-y !
Elias saisit le chien par une patte et entreprit de le traîner derrière lui.

Célèste s'étonna un temps que Adam connaissait aussi l'endroit. Il faut dire qu'elle n'avait que peu conscience de nombre de miliciens qui œuvraient pour la grandeur de Dieu.
Entrant dans la pièce, ils se dirigèrent vers l'une des nombreuses cages présentent dans le local désert pour y déposer le chien. En plus avec la neige, il sentait le chien mouillé et ça s'était insupportable.