Prénom : Secret défense
Âge : 26 ans… à une vache près. Et ça risque d’augmenter encore l’année suivante.
Activités : Je ne sais pas encore ^.^
Centres d'intérêt : Lecture, procrastination, un peu de RP à l'occasion, mater des films plus qu’étranges, des jeux de société, se perdre dans la campagne.
Où j'ai trouvé le forum : Dans une faille spatio-temporelle
Un petit mot pour Nano. ? : que ton règne soit long et prospère De la lèche ? Où ça de la lèche ?
Activité à prévoir : Réussir à enterrer Sip’…
○ Prénom et Nom : Bob Rauitsec
○ Âge : 97 printemps
○ Alignement : Bon
○ Race : Elfe
○ Classe : Bien né
○ Métier : Nesaitrienfairedesesdixdoigts (plus couramment appelé : noble errant ou grosse feignasse)
- Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres ! Les nains, c’est une race ? Vous êtes sûr ? Ce ne sont pas de simples animaux vaguement humanoïdes qui vivent sous terre ? « Ça » mit à part, j’aime tout le monde bien entendu… tous ceux qui sont là pour me servir (le monde se divise en deux catégories : les nobles et ceux qui sont là pour les servir !)
- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Ou c'est toi qui roules les autres ? Avec mon génie je réussis à négocier la marchandise pour seulement 7 pièces d’or au lieu de 5, mais avec une garantie SAV en cas de perte ou problème. De plus le vendeur est intéressé par mon épée et me propose de la racheter. Il l’estime à 140 pièces d’or, mais dont il préfère l’examiner en détail à la lumière de son magasin : 9 chemain de l’Arnaque à Coupe-sur-Gorge. Un petit hameau de quelques maisons perdu dans les montagnes, loin de toute civilisation décente. J’accepte sans hésiter, car avec une telle somme, je pourrais m’en acheter deux nouvelles dans la prochaine ville et profiter d’une délicieuse auberge. Vous connaissez celle du « Troll déconfit » ? Le nom n’est pas aguicheur, mais ils ont un ragoût dé-li-cieux ! De plus, plusieurs de leurs chambres donnent sur l’Ouest ; du coup on profite agréablement du lever de soleil.
- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ? Je leur demande mon chemin parce que je suis un peu égaré dans cette grande forêt. En outre, n’ayant pas pu me dégoter un déjeuner copieux dans la matinée je les questionne sur le leur. Je suis intrigué quand il sortent une pomme en riant et prends ensuite mes jambes à mon cou pour m’enfuir quand ils essayent de m’attraper. Les trolls perdent leurs bonnes manières !
- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?) Je prendrais bien un lit dans une auberge correcte dans la ville d’à côté, malheureusement ces voleurs d’aubergistes me réclament une pleine bourse de pièces pour profiter d’une hospitalité plus que discutable. Or ma bourse a mystérieusement disparu lors de mon dernier arrêt dans l’une de ces auberges. Je soupçonne tous les aubergistes d’être de grands arnaqueurs. C’est ce que me disait justement mon voisin de table qui cachait son visage sous une grande capuche avant de partir en me donnant une grande tape dans le dos et en se proposant de m’offrir mon repas m’agitant une bourse bien dodue et sonante et qui devait provenir du même artisan que la mienne.
Depuis je suis obligé de me rouler en boule dans un bosquet une bonne partie du temps. Vous n’imaginez pas comment la nature est impitoyable envers la soie ! Heureusement que j’ai une petite cape en cuir qui me sert de tapis, sinon je serais obligé de me racheter une tenue complète tous les jours. Inadmissible. Je ne comprends pas pourquoi mon peuple est si proche de cette nature irrespectueuse envers nous.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Trouver un moyen de survivre un jour de plus et essayer de rencontrer l’âme sœur. Ce second objectif me permettrait de faire une croix sur le premier.
- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ? Je ne pense pas que Guldin ait suffisamment bon goût. Je revendrais certainement son miroir pour m’en acheter un qui me convienne mieux.
- Pourquoi traînes-tu avec un lapin ? Je l’ai trouvé dans la forêt et ayant rapidement sympathisé, nous avons décidé d’allier nos ressources dans le but de trouver plus efficacement un moyen de contrer les créatures infernales qui peuplent maintenant notre monde.
- Bébère, que penses-tu de Bob ? Mais ça se vois clairement que c’est une tafiole elfique ! Ouvrez vos esgourdes deux secondes et retenez ce que je vais vous dire, car j’ai pas l’intention de me répéter. Nous avons en face de nous la représentation typique d’une princesse de conte de fée. imitation de princesse Disnaie « Oh que je suis triste de ne pas avoir mon prince charmant. Avec lui je pourrois vivre en paix dans un bio chasteau et me la couler douce à prendre des bains toute la journée, à faire ma petite couture et à cueillir des fleurs. Et que serais-je triste quand mon beau prince tout en muscle ne sera pas là pour pouvoir me faire ce qu’il sait si bien me faire » Non mais oh ! On atterrit là !? Un benêt comme ça, il y en a un par millénaire. Je ne sais pas pourquoi les dieux ont décidé de nous punir de cette manière, mais personnellement le fait d’étudier une telle erreur de la nature est une chance incroyable pour moi. De plus, sans surprise il cherche à se caser dans une demeure plus que tranquille. Si j’arrive à lesupporter suivre jusqu’au bout, je pourrais moi aussi bouffer dans de la vaisselle en argent et demander à ce que mes lapines soient livrées à domicile.
- C’est étrange, vous pensez comme un mage. Y a-t-il une raison ? Fais gaffe à ce que tu dis toi, tu prononces encore une fois le mot mage et ça va être ta fête. Ta jugulaire n’est qu’à un saut de mes pattes arrière, et mes incisives n’ont jamais été aussi affutées.
- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Ou c'est toi qui roules les autres ? Avec mon génie je réussis à négocier la marchandise pour seulement 7 pièces d’or au lieu de 5, mais avec une garantie SAV en cas de perte ou problème. De plus le vendeur est intéressé par mon épée et me propose de la racheter. Il l’estime à 140 pièces d’or, mais dont il préfère l’examiner en détail à la lumière de son magasin : 9 chemain de l’Arnaque à Coupe-sur-Gorge. Un petit hameau de quelques maisons perdu dans les montagnes, loin de toute civilisation décente. J’accepte sans hésiter, car avec une telle somme, je pourrais m’en acheter deux nouvelles dans la prochaine ville et profiter d’une délicieuse auberge. Vous connaissez celle du « Troll déconfit » ? Le nom n’est pas aguicheur, mais ils ont un ragoût dé-li-cieux ! De plus, plusieurs de leurs chambres donnent sur l’Ouest ; du coup on profite agréablement du lever de soleil.
- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ? Je leur demande mon chemin parce que je suis un peu égaré dans cette grande forêt. En outre, n’ayant pas pu me dégoter un déjeuner copieux dans la matinée je les questionne sur le leur. Je suis intrigué quand il sortent une pomme en riant et prends ensuite mes jambes à mon cou pour m’enfuir quand ils essayent de m’attraper. Les trolls perdent leurs bonnes manières !
- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?) Je prendrais bien un lit dans une auberge correcte dans la ville d’à côté, malheureusement ces voleurs d’aubergistes me réclament une pleine bourse de pièces pour profiter d’une hospitalité plus que discutable. Or ma bourse a mystérieusement disparu lors de mon dernier arrêt dans l’une de ces auberges. Je soupçonne tous les aubergistes d’être de grands arnaqueurs. C’est ce que me disait justement mon voisin de table qui cachait son visage sous une grande capuche avant de partir en me donnant une grande tape dans le dos et en se proposant de m’offrir mon repas m’agitant une bourse bien dodue et sonante et qui devait provenir du même artisan que la mienne.
Depuis je suis obligé de me rouler en boule dans un bosquet une bonne partie du temps. Vous n’imaginez pas comment la nature est impitoyable envers la soie ! Heureusement que j’ai une petite cape en cuir qui me sert de tapis, sinon je serais obligé de me racheter une tenue complète tous les jours. Inadmissible. Je ne comprends pas pourquoi mon peuple est si proche de cette nature irrespectueuse envers nous.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Trouver un moyen de survivre un jour de plus et essayer de rencontrer l’âme sœur. Ce second objectif me permettrait de faire une croix sur le premier.
- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ? Je ne pense pas que Guldin ait suffisamment bon goût. Je revendrais certainement son miroir pour m’en acheter un qui me convienne mieux.
- Pourquoi traînes-tu avec un lapin ? Je l’ai trouvé dans la forêt et ayant rapidement sympathisé, nous avons décidé d’allier nos ressources dans le but de trouver plus efficacement un moyen de contrer les créatures infernales qui peuplent maintenant notre monde.
- Bébère, que penses-tu de Bob ? Mais ça se vois clairement que c’est une tafiole elfique ! Ouvrez vos esgourdes deux secondes et retenez ce que je vais vous dire, car j’ai pas l’intention de me répéter. Nous avons en face de nous la représentation typique d’une princesse de conte de fée. imitation de princesse Disnaie « Oh que je suis triste de ne pas avoir mon prince charmant. Avec lui je pourrois vivre en paix dans un bio chasteau et me la couler douce à prendre des bains toute la journée, à faire ma petite couture et à cueillir des fleurs. Et que serais-je triste quand mon beau prince tout en muscle ne sera pas là pour pouvoir me faire ce qu’il sait si bien me faire » Non mais oh ! On atterrit là !? Un benêt comme ça, il y en a un par millénaire. Je ne sais pas pourquoi les dieux ont décidé de nous punir de cette manière, mais personnellement le fait d’étudier une telle erreur de la nature est une chance incroyable pour moi. De plus, sans surprise il cherche à se caser dans une demeure plus que tranquille. Si j’arrive à le
- C’est étrange, vous pensez comme un mage. Y a-t-il une raison ? Fais gaffe à ce que tu dis toi, tu prononces encore une fois le mot mage et ça va être ta fête. Ta jugulaire n’est qu’à un saut de mes pattes arrière, et mes incisives n’ont jamais été aussi affutées.
Fils unique d'une famille princière, il est pourri gâté dès sa prime enfance. Enfin… jusqu'au jour où sa mère décède et que son père décide de se remarier avec une autre femme : noble et elfique elle aussi. Or cette dernière au charme indéniable a aussi un fils. Usant de son charme, elle convint le père de Bob, Thanaën Rauitsec, que son fils, Lorer, mérite de reprendre la situation familiale : gérer avec les quatre autres seigneurs la forêt de Brandfière et notamment son petit domaine de 139 hectares qui couvre tout le Sud du royaume forestier.
Bob n’étant plus sur la liste des héritiers (il est relégué en cinquième position, après Dorul Finul, son demi-frère âgé de 3 mois, Éléonord Selespèle, sa nouvelle tante par alliance et enfin Finior, le garde du corps qui aurait d’autres talents que de s’occuper uniquement de la protection de la famille), il ne lui reste plus d’autre choix que de s’engager dans l’armée ou de partir à l’aventure pour l’honneur de sa famille. Ne pouvant vivre sans présence féminine il s’équipe donc pour tenter de rétablir l’harmonie dans le monde sous les yeux de sa famille, hilare de sa décision.
Son baluchon fini, il se lance à l’aventure et se lance de ville en ville à la recherche d’indices tant que ces derniers sont accessibles de 11h à 18h et à moins d’une heure de marche de son auberge.
Très rapidement, l’harmonie du monde commence à le saouler grave proportionnellement à sa bourse qui s’allège continuellement. Bien que cette quête soit toujours aussi vendeur, il a vite compris que la nature n’est pas faite pour lui, aussi il cherche activement une femme de bonne lignée ou à défaut, à la bourse plus que bien remplie.
Malheureusement pour lui, c'est une tanche en géographie (enfin il connait les différents pays et villes, mais ne sait absolument pas lire une carte), aussi il est sur la route depuis 17 ans maintenant. Se perdant régulièrement en forêt, il a ainsi rencontré Bébère, un lapin blanc, un jour où il avait vaillamment tenté de chasser en lançant un couteau sur un buisson qui frémissait.
L’animal, d’alignement neutre, peut communiquer avec Bob, car vous connaissez les rapports qu’entretiennent les elfes et les animaux. Ceszoophiles amoureux de la nature parlent le langage animal. Bébère a ainsi pu rejoindre la grande quête de l’elfe : devenir gigolo d’une femme richissime et jolie. Son objectif à lui est de se la couler douce jusqu’à la fin de sa vie. Si pour cela il doit se coltiner un elfe plus que stupide, tant pis. Au moins, les gens cherchent moins à le tuer que son compagnon elfique.
Bob n’étant plus sur la liste des héritiers (il est relégué en cinquième position, après Dorul Finul, son demi-frère âgé de 3 mois, Éléonord Selespèle, sa nouvelle tante par alliance et enfin Finior, le garde du corps qui aurait d’autres talents que de s’occuper uniquement de la protection de la famille), il ne lui reste plus d’autre choix que de s’engager dans l’armée ou de partir à l’aventure pour l’honneur de sa famille. Ne pouvant vivre sans présence féminine il s’équipe donc pour tenter de rétablir l’harmonie dans le monde sous les yeux de sa famille, hilare de sa décision.
Son baluchon fini, il se lance à l’aventure et se lance de ville en ville à la recherche d’indices tant que ces derniers sont accessibles de 11h à 18h et à moins d’une heure de marche de son auberge.
Très rapidement, l’harmonie du monde commence à le saouler grave proportionnellement à sa bourse qui s’allège continuellement. Bien que cette quête soit toujours aussi vendeur, il a vite compris que la nature n’est pas faite pour lui, aussi il cherche activement une femme de bonne lignée ou à défaut, à la bourse plus que bien remplie.
Malheureusement pour lui, c'est une tanche en géographie (enfin il connait les différents pays et villes, mais ne sait absolument pas lire une carte), aussi il est sur la route depuis 17 ans maintenant. Se perdant régulièrement en forêt, il a ainsi rencontré Bébère, un lapin blanc, un jour où il avait vaillamment tenté de chasser en lançant un couteau sur un buisson qui frémissait.
L’animal, d’alignement neutre, peut communiquer avec Bob, car vous connaissez les rapports qu’entretiennent les elfes et les animaux. Ces
- ,Mais qui est donc cet étrange lapin ? :
- Bébère, le lapin blanc sanguinaire qui accompagne Bob, l'elfe demeuré, n'est autre que /SBAFF/ Ça va pas non ! C'est pas comme ça qu'on donne des infos. Il faut les faire mijoter, que le lecteur se languisse dans la lecture, faire durer le plaisir quoi !
Reprenons. Vous avez sûrement remarqué que suite au vol du miroir de Guldin le monde s'était divisé en deux si l'on peut dire. Mais avant que tout le monde ne réagisse devant la masse grandissante de démons et autres créatures du même acabit, déjà des chevaliers et quelques mages s'étaient activés dès l'ouverture du portail. Parmi ces inconscients aux valeurs et cœurs purs − qui n'auraient pas hésité à sauter au sein d'un bûcher enflammé pour délivrer la veuve et l'orphelin − il y avait Barti Mehus, chevalier loyal bon stupide, de classe GrosBill. Subtilité : -10, bourrinage : + 20, stéréotype : +40. En première ligne, il affronta et renvoya en enfer un nombre non négligeable de créatures démoniaque.
Puis ce fut l'affrontement fatidique. Une lutte épique face à un dragon surpuissant du nom de Natte-à-miel (étrange nom pour un dragon, mais bon, vous savez venant des enfers, il faut s'attendre à tout) eut raison de lui. Vaincu le dragon aurait pu le boulotter en un instant, mais des douleurs à l'estomac l'en empêchèrent (en même temps, je ne sais pas l'expliquer, mais les chevaliers en armure sont, parait-il, plutôt indigestes. Un mystère encore aujourd'hui non élucidé.). Étant un dragon magique, il décida alors de transformer son ennemi en lapin. Le tuer aurait empêché directement que le chevalier revienne un jour futur pour continuer sa chasse au démon, mais le dragon (comme le narrateur) était un adepte de scénario de série-B.
Rendu inoffensif, Barti s'enfuit à toute vitesse sous les ricanements de son ennemi. Il développa un sentiment de violence désagréable envers tout ce qui touche de près ou de loin à la magie et, ayant perdu beaucoup de puissance (force : - 15), il devint plus subtil sans pour autant perdre son agressivité. Subtilité : +5, agressivité gratuite avec bonus sang : +20, kawaiitude du fait d'être un lapin blanc : +15 (-5 si présence de sang sur lui).
○ Prénom et Nom : Sae Kosumaru dit
○ Âge : Ça ne se fait pas de demander son âge à une grand-mère espèce de malpoli !
○ Lieu de vie : Camp militaire quelque part en Norvège
○ Occupation : Emmerder tout le monde
- Tu parles norvégien, c'bon ? Et anglais ? Nada, Que pouic, que tchi, peau de balle. Je ne parle que japonais et l’anglais. Il faut dire que faire des compétitions et autres rencontres sportives aux quatre coins de la planète ça t’oblige un minimum à apprendre l’anglais. Rien que pour pouvoir commander au bar de quoi te la coller après la compet’ pour mettre le petit jeunot là bas dans ton lit ou encore pour savoir si l’arbitre mérite un coup de pied bien placé pour ce qu’il vient de dire.
- Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Pour me faire exécuter de suite !? Et puis quoi encore. Non, je leur ferais une bonne surprise pour le premier avril. Et si ce n’est pas la bonne période, on dira que c’est un cadeau de Noëlempoisonné en avance.
- Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. À droite, un ravin, à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? J’éclate tous les zombies grâce à mon très haut niveau d’art martial. Saviez-vous qu’un coup de pied bien placé derrière l’oreille suffit à briser la boite crânienne et à faire s’écrouler définitivement un zombie ? Après je suis obligée d’utiliser la batte comme canne parce que je ne suis plus toute jeune et que je me suis coincé le dos et fouler le poigné avec ces conneries. Monde de merde !
- Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humain super sexy qui te fait de l'œil ? La mamie peut toujours crever, de toute manière elle n’en a plus pour très longtemps. Et puis vous savez comment elles sont, à vouloir faire des cookies et des bisous piquant à longueur de journée. Insupportable. Je ne dirais pas non à l’humain super sexy, mais il faut avouer qu’oser porter une coupe de cheveux comme ça de nos jours, c'est une demande implicite au meurtre. Il vaut mieux pour lui qu'il m'accepte dans sa couche malgré mon grand âge. Concernant le mouchard, s'il n'y a pas de témoins il peut toujours apprendre la dure leçon de la vie en affrontant lui même ses premiers zombies. S'il s'en sort bien, je consens à l'aider et le sauver. Sinon…
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Supporter les plaintes toujours plus gémissantes de tous les survivants. Pourquoi n'avons-nous pas plutôt une infection d'aphonisme ? Le monde n'en serait que meilleur. Et le silence. Quel soulagement ce serait. Et imaginer les scènes de combat sans un bruit autre que celui des coups. Le rendu n’en serait que meilleur. Bin quoi ! Il faut penser mise en scène. Le jour où il y aura un film, vous serez content d’y avoir déjà réfléchi. Malheureusement ce n’est pas le cas, mais sait-on jamais. On touche du bois. *elle donne un coup dans la poutre de soutien à côté d’elle qui tremble*
Je passe donc mes journées a essayer de sortir de la grotte parce que je ne peux pas rester à l’intérieur à ne rien faire. En outre, s’occuper des moutards et autre séniles n’est pas une activité. Quand je reste à l’intérieur, je bouillonne et tourne en rond. Tandis qu’une fois dehors, il fait tout de suite meilleur. On peut se défouler un peu en dégommant du zombie. Avec un américain à la retraite (et charmant, ce qui ne gâte rien) et un russe un peu loufoque (vous me direz, il est russe, mais bon quand même, il en tient une sacrée couche) nous nous essayons au ball-trap. Enfin, head shopping pour être exacte. Et … sérieusement, je m’améliore. Pour les armes, c’est notre ami russe, Artyom, qui nous les a procuré. Il aurait une réserve planquée pas loin de la base et inconnue des militaires, mais impossible de lui faire cracher le morceau…
En tout cas sortir affronter régulièrement du zombie est un excellent entrainement pour rester en vie. J’essaye de garder un rythme régulier, trois à quatre sorties par semaine dont deux si possible dans la ville.
- C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ? Vous allez me prendre pour une nihiliste, mais je n’ai pas de descendants (de toute façon, je n’aime pas les mioches) et combien d’années me reste-t-il à vivre ? Cinq ? Dix ? Donc bon, la fin du monde ça me passe un peu au-dessus de la tête. J’essaie de profiter de mes derniers jours au mieux en essayant de ne pas me faire bouffer trop vite !
- Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Pour me faire exécuter de suite !? Et puis quoi encore. Non, je leur ferais une bonne surprise pour le premier avril. Et si ce n’est pas la bonne période, on dira que c’est un cadeau de Noël
- Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. À droite, un ravin, à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? J’éclate tous les zombies grâce à mon très haut niveau d’art martial. Saviez-vous qu’un coup de pied bien placé derrière l’oreille suffit à briser la boite crânienne et à faire s’écrouler définitivement un zombie ? Après je suis obligée d’utiliser la batte comme canne parce que je ne suis plus toute jeune et que je me suis coincé le dos et fouler le poigné avec ces conneries. Monde de merde !
- Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humain super sexy qui te fait de l'œil ? La mamie peut toujours crever, de toute manière elle n’en a plus pour très longtemps. Et puis vous savez comment elles sont, à vouloir faire des cookies et des bisous piquant à longueur de journée. Insupportable. Je ne dirais pas non à l’humain super sexy, mais il faut avouer qu’oser porter une coupe de cheveux comme ça de nos jours, c'est une demande implicite au meurtre. Il vaut mieux pour lui qu'il m'accepte dans sa couche malgré mon grand âge. Concernant le mouchard, s'il n'y a pas de témoins il peut toujours apprendre la dure leçon de la vie en affrontant lui même ses premiers zombies. S'il s'en sort bien, je consens à l'aider et le sauver. Sinon…
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Supporter les plaintes toujours plus gémissantes de tous les survivants. Pourquoi n'avons-nous pas plutôt une infection d'aphonisme ? Le monde n'en serait que meilleur. Et le silence. Quel soulagement ce serait. Et imaginer les scènes de combat sans un bruit autre que celui des coups. Le rendu n’en serait que meilleur. Bin quoi ! Il faut penser mise en scène. Le jour où il y aura un film, vous serez content d’y avoir déjà réfléchi. Malheureusement ce n’est pas le cas, mais sait-on jamais. On touche du bois. *elle donne un coup dans la poutre de soutien à côté d’elle qui tremble*
Je passe donc mes journées a essayer de sortir de la grotte parce que je ne peux pas rester à l’intérieur à ne rien faire. En outre, s’occuper des moutards et autre séniles n’est pas une activité. Quand je reste à l’intérieur, je bouillonne et tourne en rond. Tandis qu’une fois dehors, il fait tout de suite meilleur. On peut se défouler un peu en dégommant du zombie. Avec un américain à la retraite (et charmant, ce qui ne gâte rien) et un russe un peu loufoque (vous me direz, il est russe, mais bon quand même, il en tient une sacrée couche) nous nous essayons au ball-trap. Enfin, head shopping pour être exacte. Et … sérieusement, je m’améliore. Pour les armes, c’est notre ami russe, Artyom, qui nous les a procuré. Il aurait une réserve planquée pas loin de la base et inconnue des militaires, mais impossible de lui faire cracher le morceau…
En tout cas sortir affronter régulièrement du zombie est un excellent entrainement pour rester en vie. J’essaye de garder un rythme régulier, trois à quatre sorties par semaine dont deux si possible dans la ville.
- C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ? Vous allez me prendre pour une nihiliste, mais je n’ai pas de descendants (de toute façon, je n’aime pas les mioches) et combien d’années me reste-t-il à vivre ? Cinq ? Dix ? Donc bon, la fin du monde ça me passe un peu au-dessus de la tête. J’essaie de profiter de mes derniers jours au mieux en essayant de ne pas me faire bouffer trop vite !
Vous voulez la version courte et mystique ou la version longue ?
Va pour la courte : je suis la réincarnation de tous les grands maîtres d'arts martiaux n’ayant jamais existé. C'est ce dont étaient persuadés mes parents adoptifs qui m'ont élevé dans cette optique. J'ai donc validé cette révélation en apprenant et maîtrisant la grande majorité des arts martiaux ce qui fait de moi une grande Maître des combats à mains nues.
Puis apocalypse de zombies et me voilà bloqué en Norvège !
Fin.
Sinon pour la version longue, servez-vous un chocolat chaud et calez-vous bien dans votre fauteuil.
Adoptée dès ma naissance par un couple nippon en raison de leurs problèmes de procréation (madame n’avait pas de temps à perdre à enfanter ! Et l’accouchement : quelle perte de temps douloureuse et salissante). Bref. À l'aube du 21e siècle, de l'argent qui change de mains, un premier vol en avion à l'âge très avancé de trois semaines et me voici arrivée dans mon nouveau chez moi : chez monsieur et madame Kosumaru. D'un autre côté, mon ancien chez moi, ce que j'en sais… Que pouic ! Donc bon.
Me voilà maintenant japonaise sans en avoir la tronche. Du coup, aucun problème d'adaptation si ce n'est que je fais toujours tache sur le décor. On a beau fréquenter des écoles huppées (merci le portefeuille des parents), les enfants n'en reste pas moi très bêtes quand on est différent. C'est entre autres à cause de ça que j'ai commencé très tôt ma crise d'adolescence. Enfin, ça, c'est l'explication du médecin. Personnellement et vu que mes parents étaient très con, j'ai juste voulu leur montrer que je voulais vivre ma vie et pas celle qu'ils avaient choisie pour moi.
Ainsi… j'avais quel âge à cette époque ? On va dire vers mes 7-8 ans, je suis allé faire un tour du côté de l'école de quartier (entendez par là l'école publique du coin à cinq bornes de la maison) et c'est là que j'ai pu enfin rencontrer des enfants cools. Des enfants qui sautent dans l'eau pour le fun et non pas qui jettent dedans celui dont les parents sont les plus pauvres du groupe et qui ne visitera pas l'Europe pendant les prochaines vacances. Des enfants qui se tapent dessus plus pour le plaisir de jouer ensemble que de prouver qu'on est le plus puissant. Des enfants qui vont voler deux sucettes au marchand au bout de la rue parce qu'ils ont faim. Bref, des enfants. Des vrais. Qui vivent et ne se prennent pas la tête à part pour savoir si les héros du dessin animé du lendemain vont encore gagner.
Je ne vous raconte pas tout ce que j'ai pris de la part de mes parents (ou des nounous et autres gardes mioches qui devaient s'occuper de moi quand mes parents officiels étaient occupés ailleurs à faire je ne sais quoi). Bref, j'attaquai alors rapidement mes seize ans. Après quantité de coups donnés par mes éducateurs qui n'arrivaient pas à garder leur calme avec moi ('tss, les nazes. Aucun sens de l'humour !), un nombre insensé d'écoles de combat que j'ai côtoyé pour m'inculquer le respect et desquelles je me suis fait à chaque fois renvoyée pour cause de violence. J'avais alors de bonnes bases en combat. Du coup, quand les hormones ont commencé à se manifester c'était le bordel. Je me suis vite acoquinée d'un loubar local. Il était censé me faire découvrir toutes les grandes merveilles du monde, mais à part un tour en cellule de dégrisement - et dont mes parents m'ont fait sortir dès qu'ils l'ont appris et en toute discrétion - et un tatouage sur la cuisse, je n'ai pas vu grand-chose. Du coup ça a été internat dans un dojo mixte perdu à la campagne.
Je me suis perfectionnée au corps à corps. Aussi bien sur les tatamis que dans les dortoirs… Avant même la fin de la première année, j'ai pu participer à un championnat national. Ça a marqué la fin de ma vie ou le début, c'est vous qui voyez. N'étant pas mauvaise, voire même plutôt très bonne, j'ai enchainé les participations aux championnats, concours et autres exhibitions sportives.
En moins de trois ans, je dominais déjà deux championnats majeurs d'arts martiaux. J'accumulais les titres et les coupes. L'année de mes 24 ans, j'ai gagné quatre championnats du monde. Deux ans plus tard, j'avais remporté ce même titre dans les trois quarts des arts martiaux principaux. Toutes ces victoires ne m'empêchèrent pas de toujours renouer avec les « bad guys » locaux. Je pense avoir alors passé plus de temps en cellule pour tout et n'importe quoi que sur les podiums. J'ai continué ainsi, enchainant succès sportif et visite aux forces de police locales pendant presque dix ans. Et puis ça a été la décadence !
Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais je me suis retrouvé en cloque. Secouée par cette nouvelle, j'ai perdu un premier championnat dès les huitièmes de finale (la honte quoi !) et ai foiré toute l'année en cours. Bien évidemment j'ai avorté. Qu'est-ce que j'aurai fait d'un petit monstre braillard ? Bien évidemment personne n'a jamais rien su de cette histoire. Ils ont tous cru que j'avais craqué psychologiquement face à la pression pour maintenir mon niveau sportif. Par conséquent j'ai arrêté tout ce passe-temps sportif et j'ai repris assez facilement les rênes d'un dojo (l'argent des parents a facilement compensé ma réputation en chute libre et les rumeurs sur mes liaisons avec des malfrats). Il est vrai qu'après mon année désastreuse en terme de résultats et mon arrêt brutal de la compétition, beaucoup de monde me pensait officiellement finie et sans avenir. Pour leur clore le bec, l'année suivante, j'ai regagné haut la main deux titres de championne du monde. Ainsi la clientèle ne manquait pas. Je n'en dirais pas tant de maîtres acceptables tant ceux qui se proposaient pour enseigner dans mon dojo étaient pitoyables.
Pour mes 38 ans, le dojo tourait correctement et l'argent rentrait bien dans les caisses. Je participais toujours à des compétitions sportives et même si je commençais à faiblir face aux nouveaux qui arrivaient, je n'en demeurais pas moins en bonne forme. Cette même année, j'ai perdu mes deux parents adoptifs dans un bête accident de voiture. J'ai alors hérité d'une fortune qui tombait à pic. D'un dojo très rentable, je suis passé en trois ans à cinq établissements répartis sur tout le Japon. L'année suivante, j'en ai ouvert un en Corée et deux ans plus tard, j'étais aussi implantée en Amérique du Nord et en Europe.
Devenant de plus en plus une femme d'affaires, je n'ai jamais abandonné les compétitions même si j'en gagnais beaucoup moins qu'avant. Je continuais à fréquenter les quartiers soi-disant dangereux et visitais toujours autant les cellules.
Bref, la routine s'est ensuit installée. Mes anciens maîtres puis mes amis et rivaux se sont mit à mourir les uns après les autres. Je faisais de plus en plus des compétitions d'exhibitions. Puis en mai 2070, j'ouvrais mon premier dojo en Suède. C'est donc pendant la cérémonie d'exhibition que débarquent dans la salle plusieurs zombies. Ils boulottent le public ruinant ainsi le show que j'avais préparé. Étant entouré d'incapable, je suis obligée de mettre la main à la patte et d'en calmer quelques-uns (c'est là que j'ai découvert comment ces saloperies étaient résistantes !). Dans la soirée j'apprends que ce n'est pas local, mais que ça s'étend au monde entier.
Pas folle la guêpe, je choppe un bon 4x4 et tente de m'échapper vers la Russie. S'il y a bien un endroit où trouver refuge à proximité, ça doit être les anciens goulags soviets. Pas de chance, je me prends nuage de brouillard sur nuage de brouillard. Complètement perdue, j'arrive sur la côte que je crois être finlandaise (erreur !). Je la longe pensant arriver un jour en Russie et je tombe à la place sur deux mecs totalement paumés à la recherche d'un soi-disant camp de réfugiés sur la côte Norvégienne. Après une bonne grosse gueulante où ils essayent de me convaincre que je suis bien perdue, on reprend la route avant de se faire arrêter par une bande de militaires surarmés. Non, mais sérieux ! C'est l'apocalypse et les mecs font des barrages routiers ! Mes deux autostoppeurs font tout pour aller dans leur camp qu'on nous y amène de force. Et là c'est la grosse merdouille ! On me confisque mes soi-disant armes et, de par mon âge, on m'invite à végéter dans le camp. En gros on attend de moi que je m'occupe de la bouffe, des blessures, de la lessive. Et quand je demande à sortir pour aller chercher un peu de bouffe les militaires qui veulent tout chapeauter ici me rient au nez.
Je n'ai qu'une envie, récupérer mon 4x4, le remplir de bouffe et m'enfuir pour les goulags. Je crois toujours que c'est une bonne idée !
Va pour la courte : je suis la réincarnation de tous les grands maîtres d'arts martiaux n’ayant jamais existé. C'est ce dont étaient persuadés mes parents adoptifs qui m'ont élevé dans cette optique. J'ai donc validé cette révélation en apprenant et maîtrisant la grande majorité des arts martiaux ce qui fait de moi une grande Maître des combats à mains nues.
Puis apocalypse de zombies et me voilà bloqué en Norvège !
Fin.
Sinon pour la version longue, servez-vous un chocolat chaud et calez-vous bien dans votre fauteuil.
Adoptée dès ma naissance par un couple nippon en raison de leurs problèmes de procréation (madame n’avait pas de temps à perdre à enfanter ! Et l’accouchement : quelle perte de temps douloureuse et salissante). Bref. À l'aube du 21e siècle, de l'argent qui change de mains, un premier vol en avion à l'âge très avancé de trois semaines et me voici arrivée dans mon nouveau chez moi : chez monsieur et madame Kosumaru. D'un autre côté, mon ancien chez moi, ce que j'en sais… Que pouic ! Donc bon.
Me voilà maintenant japonaise sans en avoir la tronche. Du coup, aucun problème d'adaptation si ce n'est que je fais toujours tache sur le décor. On a beau fréquenter des écoles huppées (merci le portefeuille des parents), les enfants n'en reste pas moi très bêtes quand on est différent. C'est entre autres à cause de ça que j'ai commencé très tôt ma crise d'adolescence. Enfin, ça, c'est l'explication du médecin. Personnellement et vu que mes parents étaient très con, j'ai juste voulu leur montrer que je voulais vivre ma vie et pas celle qu'ils avaient choisie pour moi.
Ainsi… j'avais quel âge à cette époque ? On va dire vers mes 7-8 ans, je suis allé faire un tour du côté de l'école de quartier (entendez par là l'école publique du coin à cinq bornes de la maison) et c'est là que j'ai pu enfin rencontrer des enfants cools. Des enfants qui sautent dans l'eau pour le fun et non pas qui jettent dedans celui dont les parents sont les plus pauvres du groupe et qui ne visitera pas l'Europe pendant les prochaines vacances. Des enfants qui se tapent dessus plus pour le plaisir de jouer ensemble que de prouver qu'on est le plus puissant. Des enfants qui vont voler deux sucettes au marchand au bout de la rue parce qu'ils ont faim. Bref, des enfants. Des vrais. Qui vivent et ne se prennent pas la tête à part pour savoir si les héros du dessin animé du lendemain vont encore gagner.
Je ne vous raconte pas tout ce que j'ai pris de la part de mes parents (ou des nounous et autres gardes mioches qui devaient s'occuper de moi quand mes parents officiels étaient occupés ailleurs à faire je ne sais quoi). Bref, j'attaquai alors rapidement mes seize ans. Après quantité de coups donnés par mes éducateurs qui n'arrivaient pas à garder leur calme avec moi ('tss, les nazes. Aucun sens de l'humour !), un nombre insensé d'écoles de combat que j'ai côtoyé pour m'inculquer le respect et desquelles je me suis fait à chaque fois renvoyée pour cause de violence. J'avais alors de bonnes bases en combat. Du coup, quand les hormones ont commencé à se manifester c'était le bordel. Je me suis vite acoquinée d'un loubar local. Il était censé me faire découvrir toutes les grandes merveilles du monde, mais à part un tour en cellule de dégrisement - et dont mes parents m'ont fait sortir dès qu'ils l'ont appris et en toute discrétion - et un tatouage sur la cuisse, je n'ai pas vu grand-chose. Du coup ça a été internat dans un dojo mixte perdu à la campagne.
Je me suis perfectionnée au corps à corps. Aussi bien sur les tatamis que dans les dortoirs… Avant même la fin de la première année, j'ai pu participer à un championnat national. Ça a marqué la fin de ma vie ou le début, c'est vous qui voyez. N'étant pas mauvaise, voire même plutôt très bonne, j'ai enchainé les participations aux championnats, concours et autres exhibitions sportives.
En moins de trois ans, je dominais déjà deux championnats majeurs d'arts martiaux. J'accumulais les titres et les coupes. L'année de mes 24 ans, j'ai gagné quatre championnats du monde. Deux ans plus tard, j'avais remporté ce même titre dans les trois quarts des arts martiaux principaux. Toutes ces victoires ne m'empêchèrent pas de toujours renouer avec les « bad guys » locaux. Je pense avoir alors passé plus de temps en cellule pour tout et n'importe quoi que sur les podiums. J'ai continué ainsi, enchainant succès sportif et visite aux forces de police locales pendant presque dix ans. Et puis ça a été la décadence !
Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais je me suis retrouvé en cloque. Secouée par cette nouvelle, j'ai perdu un premier championnat dès les huitièmes de finale (la honte quoi !) et ai foiré toute l'année en cours. Bien évidemment j'ai avorté. Qu'est-ce que j'aurai fait d'un petit monstre braillard ? Bien évidemment personne n'a jamais rien su de cette histoire. Ils ont tous cru que j'avais craqué psychologiquement face à la pression pour maintenir mon niveau sportif. Par conséquent j'ai arrêté tout ce passe-temps sportif et j'ai repris assez facilement les rênes d'un dojo (l'argent des parents a facilement compensé ma réputation en chute libre et les rumeurs sur mes liaisons avec des malfrats). Il est vrai qu'après mon année désastreuse en terme de résultats et mon arrêt brutal de la compétition, beaucoup de monde me pensait officiellement finie et sans avenir. Pour leur clore le bec, l'année suivante, j'ai regagné haut la main deux titres de championne du monde. Ainsi la clientèle ne manquait pas. Je n'en dirais pas tant de maîtres acceptables tant ceux qui se proposaient pour enseigner dans mon dojo étaient pitoyables.
Pour mes 38 ans, le dojo tourait correctement et l'argent rentrait bien dans les caisses. Je participais toujours à des compétitions sportives et même si je commençais à faiblir face aux nouveaux qui arrivaient, je n'en demeurais pas moins en bonne forme. Cette même année, j'ai perdu mes deux parents adoptifs dans un bête accident de voiture. J'ai alors hérité d'une fortune qui tombait à pic. D'un dojo très rentable, je suis passé en trois ans à cinq établissements répartis sur tout le Japon. L'année suivante, j'en ai ouvert un en Corée et deux ans plus tard, j'étais aussi implantée en Amérique du Nord et en Europe.
Devenant de plus en plus une femme d'affaires, je n'ai jamais abandonné les compétitions même si j'en gagnais beaucoup moins qu'avant. Je continuais à fréquenter les quartiers soi-disant dangereux et visitais toujours autant les cellules.
Bref, la routine s'est ensuit installée. Mes anciens maîtres puis mes amis et rivaux se sont mit à mourir les uns après les autres. Je faisais de plus en plus des compétitions d'exhibitions. Puis en mai 2070, j'ouvrais mon premier dojo en Suède. C'est donc pendant la cérémonie d'exhibition que débarquent dans la salle plusieurs zombies. Ils boulottent le public ruinant ainsi le show que j'avais préparé. Étant entouré d'incapable, je suis obligée de mettre la main à la patte et d'en calmer quelques-uns (c'est là que j'ai découvert comment ces saloperies étaient résistantes !). Dans la soirée j'apprends que ce n'est pas local, mais que ça s'étend au monde entier.
Pas folle la guêpe, je choppe un bon 4x4 et tente de m'échapper vers la Russie. S'il y a bien un endroit où trouver refuge à proximité, ça doit être les anciens goulags soviets. Pas de chance, je me prends nuage de brouillard sur nuage de brouillard. Complètement perdue, j'arrive sur la côte que je crois être finlandaise (erreur !). Je la longe pensant arriver un jour en Russie et je tombe à la place sur deux mecs totalement paumés à la recherche d'un soi-disant camp de réfugiés sur la côte Norvégienne. Après une bonne grosse gueulante où ils essayent de me convaincre que je suis bien perdue, on reprend la route avant de se faire arrêter par une bande de militaires surarmés. Non, mais sérieux ! C'est l'apocalypse et les mecs font des barrages routiers ! Mes deux autostoppeurs font tout pour aller dans leur camp qu'on nous y amène de force. Et là c'est la grosse merdouille ! On me confisque mes soi-disant armes et, de par mon âge, on m'invite à végéter dans le camp. En gros on attend de moi que je m'occupe de la bouffe, des blessures, de la lessive. Et quand je demande à sortir pour aller chercher un peu de bouffe les militaires qui veulent tout chapeauter ici me rient au nez.
Je n'ai qu'une envie, récupérer mon 4x4, le remplir de bouffe et m'enfuir pour les goulags. Je crois toujours que c'est une bonne idée !
○ Prénom et Nom : Kenmura Trevis aka Ken’
○ Age : 23 ans
○ Race : humaine
○ Planète : Abroa-Skai
○ Métier : Apprenti mécano sur un vaisseau de la rébellion
- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.) La meilleure protection connue de tout l’univers : au fond de mon lit. Mais vu que je suis régulièrement réveillé dérangé, je suis obligé de me cacher au fond de la cale dans la salle des machines. Malheureusement, je suis une quiche totale n’y connait pas grand-chose en géographie spatiale, aussi je m'en remets alors à ce que dit l’équipage concernant notre destination.
- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? La porte. Faut toujours surveiller les portes ! On ne sait jamais ce qui se cache derrière. Si jamais mon supérieur entre et me surprend en train de jouer, je vais dérouiller sévère ! Non pas parce que je joue avec des joueurs hétéroclites ou même parce que je joue tout simplement, mais parce que je joue comme une tanche !
- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? On rit beaucoup de moi, mais je sais qu’au fond d’eux même ils m’aiment bien. La preuve, ils pensent même à me présenter à des femmes : Mylène Lajambeenlair ou encore Marie Couchetoila.
- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? L’écologie c’est bien, il faut apprendre à respecter la nature et ce qu’elle nous donne (Warning ! Warning ! Hippy en approche !). Pour le reste, c’est pas franchement joli, joli ce qu’ils font actuellement, mais j’espère vivre dans un endroit qui aura été épargné par tous ces désagréments. Je n’en parle pas non plus pendant des heures et des heures, car mes compagnons de voyage semblent s’en contrefiche totalement pour le moment.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Grasse mat’ jusqu’à 08h30 avant que le contremaître ne me réveille délicatement en me hurlant dans les oreilles tout en retournant mon lit, puis un petit-déj’ plus que frugal avant d’aller aider le machiniste à entretenir le vaisseau. Plusieurs siestes plus ou moins longues, mais toujours trop courtes si on me laissait m'exprimer à l’arrière des moteurs. J’ai appris à m’endormir bercé par leurs ronflements. Tenter de rédiger quelques poèmes ou au moins prendre la plume pour coucher sur le papier quelque chose d’important. Puis retrouver enfin mon lit le soir pour un repos plus que bien mérité. Éviter les corvées qu'on nous impose est en soi une corvée délicate.
- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? Je m’y installe tranquillement pour le restant de ma vie sans le dire à personne. Je n’ai pas envie de voir des dizaines de milliers de touristes débarquer devant ma porte. J’en profiterai pour écrire à mon aise. Seule ombre au tableau : je ne sais pas atterrir sur une planète et encore moins construire de maison tout seul. Mais j’espère que d’ici là ils auront commencé à bâtir plusieurs habitations pour nous et que l'équipage me laisserait descendre quand nous passerons à proximité.
- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? La porte. Faut toujours surveiller les portes ! On ne sait jamais ce qui se cache derrière. Si jamais mon supérieur entre et me surprend en train de jouer, je vais dérouiller sévère ! Non pas parce que je joue avec des joueurs hétéroclites ou même parce que je joue tout simplement, mais parce que je joue comme une tanche !
- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? On rit beaucoup de moi, mais je sais qu’au fond d’eux même ils m’aiment bien. La preuve, ils pensent même à me présenter à des femmes : Mylène Lajambeenlair ou encore Marie Couchetoila.
- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? L’écologie c’est bien, il faut apprendre à respecter la nature et ce qu’elle nous donne (Warning ! Warning ! Hippy en approche !). Pour le reste, c’est pas franchement joli, joli ce qu’ils font actuellement, mais j’espère vivre dans un endroit qui aura été épargné par tous ces désagréments. Je n’en parle pas non plus pendant des heures et des heures, car mes compagnons de voyage semblent s’en contrefiche totalement pour le moment.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Grasse mat’ jusqu’à 08h30 avant que le contremaître ne me réveille délicatement en me hurlant dans les oreilles tout en retournant mon lit, puis un petit-déj’ plus que frugal avant d’aller aider le machiniste à entretenir le vaisseau. Plusieurs siestes plus ou moins longues,
- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? Je m’y installe tranquillement pour le restant de ma vie sans le dire à personne. Je n’ai pas envie de voir des dizaines de milliers de touristes débarquer devant ma porte. J’en profiterai pour écrire à mon aise. Seule ombre au tableau : je ne sais pas atterrir sur une planète et encore moins construire de maison tout seul. Mais j’espère que d’ici là ils auront commencé à bâtir plusieurs habitations pour nous et que l'équipage me laisserait descendre quand nous passerons à proximité.
À ces 15 ans, poussé – très fort − par sa famille qui voulait se débarrasser de lui lui enseigner la dure réalité de la vie, il s’est retrouvé à la rue. Bon, ok, ses parents l’ont quand même déposé à la gare centrale et lui ont acheté un billet pour la capitale (aller simple, faudrait pas le voir revenir en plus). C’est pas évident de vivre à la campagne.
Arrivé dans la grande ville (trop grande pour lui, beaucoup trop grande. Et trop bruyante. Et tous ces gens c’est quoi ça ?), il finit par se faire engager rapidement comme apprenti mécano sur un obscur cargo de ravitaillement qui devait rapidement repartir. Et qui est parti plus tôt que prévu quand un commissaire de la CC est entré dans l'astroport.
N’ayant jamais connu de près un quelconque système mécano-électro-hydro-magnético-pneumatique. Sa seule connaissance d’un système artificiel se limitant aux vaisseaux volant haut dans le ciel qu’il avait pu voir, au bruit des propulseurs qu’il parvenait à entendre malgré la pile d’oreillers sous lesquels il réussissait à trouver refuge quand des vaisseaux, en direction de l’astroport le plus proche, passaient trop près des habitations et à la cafetière familiale (qu’il ne sait toujours pas faire fonctionner). Son dada à lui c’estles poneys multicolores les livres, et plus particulièrement les poèmes et les histoires d’amoûur de cœur.
Ayant fait ses adieux − bien trop rapidement à son goût – à sa famille, il put faire connaissance avec Hans. Ce maître mécano, vétéran des voyages spatiaux, allait connaitre mille tourments en compagnie de son élève pendant plusieurs années. Pour le malheur des deux hommes (mais aussi de tout l’équipage), ils allaient souffrir ensemble. En effet, Ken’ se révéla encore moins doué de ses mains qu’un manchot atteint de parkinsonite aiguë. Pire que deux mains gauche, pire que deux pieds gauches, Ken’ était allergique à tout travail manuel et à la mécanique. Rien que ce mot : « mécanique » ; aucune grâce, des sonorités brutales et tranchantes. Un mot qu'on ne voudrait côtoyer pour rien au monde. Cet amoureux de la poésie et des beaux arts en général ne pouvait apprécier à sa juste valeur la beauté d’un réacteur nucléo-ionique à fission multi variable ou la délicate carrosserie des tuyères d’un propulseur à photon triplement cadencé. Un piston BH38 le laissait de marbre tel un aveugle devant The Artist. On parle d’un piston BH38 quoi ! Un BH38 ! ! *Devant tant d'ignorance le narrateur, rageur, part prendre un café et deux aspirines…*
…
Plus d’une fois, il fut responsable de panne plus grave lors de banale réparation simplement en laissant s’échapper de ses mains la pièce à changer ou en confondant bêtement 2 fils lors d’un branchement («Mais comment savoir que le fil vert et noir se branche sur le fil de même couleur et le rouge sur l’orange ?» s’était-il défendu).
Malgré ce défaut de taille, il est doué d’un très grand esprit de survie ce qui lui a permis de rester dans le vaisseau espérant ainsi pouvoir (un jour) retrouver sa planète natale et cela au détriment de ses compagnons de voyage qui ne rêvent que de l’ « oublier » sur un quelconque astéroïde.
Cependant, notons que malgré tous ses défauts, Hans et quelques membres d’équipage se sont attachés à ce gamin pendant ces huit dernières années même si l’envie de le balancer par-dessus bord est plus que souvent présente.
Puis vint cet élément qui allait peut être se révéler décisif pour la CC et marquer la fin de la rébellion : Ken’ se retrouve employé dans un vaisseau rebelle.
Devant un tel changement de situation, une petite précision s’impose. Revenons six mois en arrière. Lors d’un vol classique de marchandises dont une partie des identifiants a été malencontreusement oublié sur l’astroport de départ, leur vaisseau s’est fait aborder. Une équipe de deux pirates un peu folles et un être difficile à identifier, malgré les propos du jeune homme (un poulpe ! Non, mais sérieusement qui pourrait croire à un poulpe qui parle dans une combinaison. L’univers est fait de tout et n’importe quoi (surtout pour la seconde partie), mais il ne faut pas pousser les mémés dans les poubelles !) avaient pris contrôle du navire avant de le ramener vers leur base. Sur place et compte tenu des soi-disant compétences de Ken’ il avait été assigné, toujours en tant qu’apprenti-mécano, sur un autre vaisseau.
C’est donc sur le Méphisto Celest qu’il officie maintenant et que Drek, son supérieur, s’arrache les cheveux à chacune de ses conneries tout en espérant pouvoir l’utiliser en tant que bouclier humain en cas d’abordage, même si l’idée d’avoir Ken’ à proximité pendant un abordage est équivalente à jouer à la roulette russe avec un bazooka.
Arrivé dans la grande ville (trop grande pour lui, beaucoup trop grande. Et trop bruyante. Et tous ces gens c’est quoi ça ?), il finit par se faire engager rapidement comme apprenti mécano sur un obscur cargo de ravitaillement qui devait rapidement repartir. Et qui est parti plus tôt que prévu quand un commissaire de la CC est entré dans l'astroport.
N’ayant jamais connu de près un quelconque système mécano-électro-hydro-magnético-pneumatique. Sa seule connaissance d’un système artificiel se limitant aux vaisseaux volant haut dans le ciel qu’il avait pu voir, au bruit des propulseurs qu’il parvenait à entendre malgré la pile d’oreillers sous lesquels il réussissait à trouver refuge quand des vaisseaux, en direction de l’astroport le plus proche, passaient trop près des habitations et à la cafetière familiale (qu’il ne sait toujours pas faire fonctionner). Son dada à lui c’est
Ayant fait ses adieux − bien trop rapidement à son goût – à sa famille, il put faire connaissance avec Hans. Ce maître mécano, vétéran des voyages spatiaux, allait connaitre mille tourments en compagnie de son élève pendant plusieurs années. Pour le malheur des deux hommes (mais aussi de tout l’équipage), ils allaient souffrir ensemble. En effet, Ken’ se révéla encore moins doué de ses mains qu’un manchot atteint de parkinsonite aiguë. Pire que deux mains gauche, pire que deux pieds gauches, Ken’ était allergique à tout travail manuel et à la mécanique. Rien que ce mot : « mécanique » ; aucune grâce, des sonorités brutales et tranchantes. Un mot qu'on ne voudrait côtoyer pour rien au monde. Cet amoureux de la poésie et des beaux arts en général ne pouvait apprécier à sa juste valeur la beauté d’un réacteur nucléo-ionique à fission multi variable ou la délicate carrosserie des tuyères d’un propulseur à photon triplement cadencé. Un piston BH38 le laissait de marbre tel un aveugle devant The Artist. On parle d’un piston BH38 quoi ! Un BH38 ! ! *Devant tant d'ignorance le narrateur, rageur, part prendre un café et deux aspirines…*
…
Plus d’une fois, il fut responsable de panne plus grave lors de banale réparation simplement en laissant s’échapper de ses mains la pièce à changer ou en confondant bêtement 2 fils lors d’un branchement («Mais comment savoir que le fil vert et noir se branche sur le fil de même couleur et le rouge sur l’orange ?» s’était-il défendu).
Malgré ce défaut de taille, il est doué d’un très grand esprit de survie ce qui lui a permis de rester dans le vaisseau espérant ainsi pouvoir (un jour) retrouver sa planète natale et cela au détriment de ses compagnons de voyage qui ne rêvent que de l’ « oublier » sur un quelconque astéroïde.
Cependant, notons que malgré tous ses défauts, Hans et quelques membres d’équipage se sont attachés à ce gamin pendant ces huit dernières années même si l’envie de le balancer par-dessus bord est plus que souvent présente.
Puis vint cet élément qui allait peut être se révéler décisif pour la CC et marquer la fin de la rébellion : Ken’ se retrouve employé dans un vaisseau rebelle.
Devant un tel changement de situation, une petite précision s’impose. Revenons six mois en arrière. Lors d’un vol classique de marchandises dont une partie des identifiants a été malencontreusement oublié sur l’astroport de départ, leur vaisseau s’est fait aborder. Une équipe de deux pirates un peu folles et un être difficile à identifier, malgré les propos du jeune homme (un poulpe ! Non, mais sérieusement qui pourrait croire à un poulpe qui parle dans une combinaison. L’univers est fait de tout et n’importe quoi (surtout pour la seconde partie), mais il ne faut pas pousser les mémés dans les poubelles !) avaient pris contrôle du navire avant de le ramener vers leur base. Sur place et compte tenu des soi-disant compétences de Ken’ il avait été assigné, toujours en tant qu’apprenti-mécano, sur un autre vaisseau.
C’est donc sur le Méphisto Celest qu’il officie maintenant et que Drek, son supérieur, s’arrache les cheveux à chacune de ses conneries tout en espérant pouvoir l’utiliser en tant que bouclier humain en cas d’abordage, même si l’idée d’avoir Ken’ à proximité pendant un abordage est équivalente à jouer à la roulette russe avec un bazooka.
○ Prénom et Nom : Céleste depuis sa majorité et dans la vie de tous les jours. #ZCH1040024 dans les archives du Vatican.
○ Âge : 23 ans
○ Race : Humain
○ Forme
○ Métier : prêtre exterminatrice
- Tu pries tous les soirs ? Quoi !? Seulement le soir ! Qui est l'esprit faible qui ose poser cette question ? Sache faible créature qu'il faut prier au lever et au coucher du soleil. De cette seule manière, tu pourras éventuellement t'approcher de la rédemption. Aussi je t'encourage très fort à venir dès demain à l'aube à l'Église Ste Valérie où j'exposerais ton cas à l'évêque afin qu'il juge s'il y a encore de l'espoir en toi.
Récite avec moi : seule notre foi en la très Sainte Église peut nous absoudre de nos péchés sur cette Terre. Notre seule raison de vivre est de porter la parole Divine face à ses hordes barbares de démons envoyés par le Malin pour nous distraire.
- T’aimes les animaux ? 8D *Dégaine sa dague dans sa ranger et coupe la gorge de l'interviewer en un instant.* Comment oses-tu poser ce genre de question, traitre ? Seul un adorateur du malin particulièrement stupide oserait demander cela après ce que je viens de te révéler. De toute manière mes révélations ne t'auraient pas laissé une grande longévité.
- Ton pire souvenir, c’est… ? Le jour où j'ai perdu ma cible de vu. C'est le jour où j'ai commis ma faute la plus grave aux yeux de Dieu. J'ai cru avoir laissé une créature démoniaque en vie et qu'elle pourrait influencer et contaminer des humains innocents, car j'avais été trop lente pour l'éliminer du premier coup. Ce vil démon s'était transformé en lapin pour éviter ma dague qui visait son cœur. Puis sautant par la fenêtre il s'était échappé en direction de la banlieue. Heureusement, mon coéquipier du moment le retrouva moins d’un quart d’heure plus tard, écrasé par un chauffeur ivre. Les zootropes-lapin n'ont pas tous de la chance.
- A quoi ressemble ton chez toi ? Simple et sobre. Je n'ai pas besoin de grand-chose pour vivre. L'indispensable étant une bible, des tenues propres, de quoi nettoyer et aiguiser régulièrement mes lames. Une salle de bain, une petite cuisine et une chambre constituée d'un lit, une armoire et un bureau avec une chaise constituent le seul mobilier dont j'ai besoin et que l'Église met à ma disposition. Les murs gris délavé et tristes de l'habitation ainsi que les petites fenêtres de me dérangent pas, car je trouve toute la lumière que je veux en ouvrant ma bible et en me rapprochant de notre Dieu.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Réveil avant l’aurore, un peu de sport (2 à 3h en fait), exterminer un zootrope, une douche, deux tartines « full energy » pour la journée, tuer un zootrope en allant à l’église, récupérer des informations sur ses prochaines cibles, éliminer quelques zootropes, enquêter sur ses cibles, surveiller la ville, affûter ses lames, renvoyer un zootrope dans les limbes des cercles infernaux de l’enfer.
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? J’édicterais des décrets anti-zootropes plus sévères. Par ailleurs, il semblerait que l’engeance du Démon qui ne s’est pas encore manifestée soit plus sensible au feu. Je ferais en sorte que chaque habitant soit soumis à l’épreuve du feu pour en extraire le démon si ce dernier les avait choisis (sous-titres : torture par le feu de tout le monde et les zootropes − notamment ceux ne contrôlant pas très bien leur capacité − qui utilisent leur pouvoir pour fuir sont exécutés instantanément).
Récite avec moi : seule notre foi en la très Sainte Église peut nous absoudre de nos péchés sur cette Terre. Notre seule raison de vivre est de porter la parole Divine face à ses hordes barbares de démons envoyés par le Malin pour nous distraire.
- T’aimes les animaux ? 8D *Dégaine sa dague dans sa ranger et coupe la gorge de l'interviewer en un instant.* Comment oses-tu poser ce genre de question, traitre ? Seul un adorateur du malin particulièrement stupide oserait demander cela après ce que je viens de te révéler. De toute manière mes révélations ne t'auraient pas laissé une grande longévité.
- Ton pire souvenir, c’est… ? Le jour où j'ai perdu ma cible de vu. C'est le jour où j'ai commis ma faute la plus grave aux yeux de Dieu. J'ai cru avoir laissé une créature démoniaque en vie et qu'elle pourrait influencer et contaminer des humains innocents, car j'avais été trop lente pour l'éliminer du premier coup. Ce vil démon s'était transformé en lapin pour éviter ma dague qui visait son cœur. Puis sautant par la fenêtre il s'était échappé en direction de la banlieue. Heureusement, mon coéquipier du moment le retrouva moins d’un quart d’heure plus tard, écrasé par un chauffeur ivre. Les zootropes-lapin n'ont pas tous de la chance.
- A quoi ressemble ton chez toi ? Simple et sobre. Je n'ai pas besoin de grand-chose pour vivre. L'indispensable étant une bible, des tenues propres, de quoi nettoyer et aiguiser régulièrement mes lames. Une salle de bain, une petite cuisine et une chambre constituée d'un lit, une armoire et un bureau avec une chaise constituent le seul mobilier dont j'ai besoin et que l'Église met à ma disposition. Les murs gris délavé et tristes de l'habitation ainsi que les petites fenêtres de me dérangent pas, car je trouve toute la lumière que je veux en ouvrant ma bible et en me rapprochant de notre Dieu.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Réveil avant l’aurore, un peu de sport (2 à 3h en fait), exterminer un zootrope, une douche, deux tartines « full energy » pour la journée, tuer un zootrope en allant à l’église, récupérer des informations sur ses prochaines cibles, éliminer quelques zootropes, enquêter sur ses cibles, surveiller la ville, affûter ses lames, renvoyer un zootrope dans les limbes des cercles infernaux de l’enfer.
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? J’édicterais des décrets anti-zootropes plus sévères. Par ailleurs, il semblerait que l’engeance du Démon qui ne s’est pas encore manifestée soit plus sensible au feu. Je ferais en sorte que chaque habitant soit soumis à l’épreuve du feu pour en extraire le démon si ce dernier les avait choisis (sous-titres : torture par le feu de tout le monde et les zootropes − notamment ceux ne contrôlant pas très bien leur capacité − qui utilisent leur pouvoir pour fuir sont exécutés instantanément).
On ne connait rien de ses origines et de son passé.
L’histoire de #ZCH1040024 ne commence réellement qu’à ses quatre ans. Recueillie tardivement par les moines de l’Église de la très Sainte Croisade, elle fut incluse dans le projet de création d’une milice sacrée suite à la mort inattendue du précédent #ZCH1039972. Pendant sept ans elle subit un entrainement physique qui ferait abandonner les meilleurs athlètes du monde. Il est difficile de savoir ce qui la poussait (et tous les autres enfants aussi) à se dépasser dans cet entrainement tant elle était soumise à ses maîtres. Peut-être était-ce la simple satisfaction d’accomplir les désirs de ses maîtres, bien que ces derniers semblaient dépourvus de sentiment tant ils restaient de glace devant les différents exploits des enfants. Entre les séances physiques, elle subissait des classes théologiques où, en petit groupe, on leur inculquer l’histoire Divine et ses préceptes ainsi que les raisons de leur existence dans la lutte contre le Malin.
Des 200 enfants qui avaient commencé cette formation, seuls 80 avaient acquis le statut physique et mental convenable.
À ses douze ans, elle fit partie de la douzaine de rares élues de son église à pouvoir rejoindre l’entraînement des Guides du Saint Ordre. S’en suivirent neuf nouvelles années de torture physique et psychologique où son corps et son esprit furent poussés à l’extrême. Sa vie sociale, malgré la centaine de camarades qui venaient des quatre coins de l’Europe, se résumait à sa couche dans son dortoir. Elle passait ses journées à se nourrir de combats et à s’abreuver de discours religieux.
Durant sa 16e année, elle commit son premier meurtre. Angel, un camarade Danois, n’avait pas su anticiper l’attaque de la jeune fille et son crâne s'était brisé sur le sol. Elle n’avait pas eu le temps de se tourmenter, car à peine le combat finit, elle partait vers les autres épreuves de l’entrainement. C’est ainsi qu’ils perdirent 18 compagnons pendant des entraînements sans que cela fasse sourciller leurs maîtres et instructeurs. D’autres moururent lorsqu’ils s’entraînaient face à de vrais animaux sauvages.
Parmi les nombreux cours qui lui étaient dispensés, elle s’intéressait essentiellement à la parole Divine, aux arts martiaux et au maniement des armes blanches (où elle excelle) méprisant les armes à feu et la connaissance du corps humain par sa dissection.
À part quelques cotes brisées, os fêlés, mâchoire déboitée et membres plus ou moins écrasées, elle finit sa formation « intacte » comme une trentaine de compagnons.
Afin de clore sa formation, à ses 21 ans, elle fut envoyée sur le terrain pour confirmer ses compétences. Dans cette première mission elle eut l’occasion de tuer son premier zootrope « sauvage ». L’élimination du monstre humain-bouledogue en bordure de Moscou satisfaisait ses supérieurs et elle fut acceptée en tant que membre des Guides du Saint Ordre et reçut le nom de Céleste.
Dépendant alors directement d’un archevêque placé au Vatican, elle fut, avec trois compagnons, placée dans un appartement à deux pas du centre-ville de Moscou où ils attendaient les ordres.
Sans personnalité propre, Céleste n’est qu’un écho des discours de ses supérieurs ecclésiastique. Elle est convaincue de la justesse de sa tâche et n’hésite pas à considérer d’hérétique quiconque mettrait en doute ses actions. Elle est implacable dans ce qu’elle fait. Cependant bien que se rapprochant du soldat d’élite parfait elle en est encore trop loin : détestant l’odeur de la poudre et renâclant à répandre le sang à tord et à travers. Non pas par souci de justice, mais seulement pour ne pas contaminer la terre que leur à donner Dieu avec l’immonde venin qui irrigue les veines des traîtres à la Cause Divine et des créatures du Malin.
D’un caractère solitaire et taciturne, elle est habituée à la mort. Elle ne compte pas les colocataires qui se sont succédé dans son appartement ni ses trois ex-coéquipiers (le premier ayant été gravement blessé dans une lutte avec un zootrope canidé, le second ayant chuté avec le zootrope qu’ils chassaient lors d’une poursuite sur les toits humides de la ville et le troisième ayant eu le visage défiguré et les yeux crevés par un zootropes volant).
De plus n’ayant jamais eu de vraie vie sociale hormis celle très stricte pendant sa formation, elle est timide, maladroite et brutale avec les autres êtres humains dès qu’il s’agit d’autre chose que de porter la Divine parole et les zootropes.
Ses journées peuvent passer pour mornes et ennuyeuses, mais tant que Céléste accomplit son devoir envers l'Église elle est satisfaite. Seul deux fois, son supérieur l’archevêque Georges, leur rendit visite les contraignant à délaisser les zootropes pendant quelques jours. De même elle ne faisait pas partie des missions extérieures, aussi depuis son arrivée, elle n’était sortie de la ville à la poursuite de zootropes que trois fois.
À ce jour, elle a tué 19 zootropes. Tous avaient été désignés comme cible par l’Église hormis un seul. Il s’agissait d’une fillette. Heureuse, en compagnie de ses parents, elle parlait de sa magnifique journée passée avec ses amis, mais, malheureusement pour elle, sa main s’était transformée en aile d’oiseau dans la rue devant Céleste. Sans hésitation, la milicienne avait dégainé sa dague et avait planté la lame dans le dos de l’enfant, visant son cœur, accomplissant ainsi l’œuvre de Dieu.
Aujourd'hui elle est logée dans un appartement à deux pas du centre de Moscou dans un immeuble minable qui lui sert de couverture.
L’histoire de #ZCH1040024 ne commence réellement qu’à ses quatre ans. Recueillie tardivement par les moines de l’Église de la très Sainte Croisade, elle fut incluse dans le projet de création d’une milice sacrée suite à la mort inattendue du précédent #ZCH1039972. Pendant sept ans elle subit un entrainement physique qui ferait abandonner les meilleurs athlètes du monde. Il est difficile de savoir ce qui la poussait (et tous les autres enfants aussi) à se dépasser dans cet entrainement tant elle était soumise à ses maîtres. Peut-être était-ce la simple satisfaction d’accomplir les désirs de ses maîtres, bien que ces derniers semblaient dépourvus de sentiment tant ils restaient de glace devant les différents exploits des enfants. Entre les séances physiques, elle subissait des classes théologiques où, en petit groupe, on leur inculquer l’histoire Divine et ses préceptes ainsi que les raisons de leur existence dans la lutte contre le Malin.
Des 200 enfants qui avaient commencé cette formation, seuls 80 avaient acquis le statut physique et mental convenable.
À ses douze ans, elle fit partie de la douzaine de rares élues de son église à pouvoir rejoindre l’entraînement des Guides du Saint Ordre. S’en suivirent neuf nouvelles années de torture physique et psychologique où son corps et son esprit furent poussés à l’extrême. Sa vie sociale, malgré la centaine de camarades qui venaient des quatre coins de l’Europe, se résumait à sa couche dans son dortoir. Elle passait ses journées à se nourrir de combats et à s’abreuver de discours religieux.
Durant sa 16e année, elle commit son premier meurtre. Angel, un camarade Danois, n’avait pas su anticiper l’attaque de la jeune fille et son crâne s'était brisé sur le sol. Elle n’avait pas eu le temps de se tourmenter, car à peine le combat finit, elle partait vers les autres épreuves de l’entrainement. C’est ainsi qu’ils perdirent 18 compagnons pendant des entraînements sans que cela fasse sourciller leurs maîtres et instructeurs. D’autres moururent lorsqu’ils s’entraînaient face à de vrais animaux sauvages.
Parmi les nombreux cours qui lui étaient dispensés, elle s’intéressait essentiellement à la parole Divine, aux arts martiaux et au maniement des armes blanches (où elle excelle) méprisant les armes à feu et la connaissance du corps humain par sa dissection.
À part quelques cotes brisées, os fêlés, mâchoire déboitée et membres plus ou moins écrasées, elle finit sa formation « intacte » comme une trentaine de compagnons.
Afin de clore sa formation, à ses 21 ans, elle fut envoyée sur le terrain pour confirmer ses compétences. Dans cette première mission elle eut l’occasion de tuer son premier zootrope « sauvage ». L’élimination du monstre humain-bouledogue en bordure de Moscou satisfaisait ses supérieurs et elle fut acceptée en tant que membre des Guides du Saint Ordre et reçut le nom de Céleste.
Dépendant alors directement d’un archevêque placé au Vatican, elle fut, avec trois compagnons, placée dans un appartement à deux pas du centre-ville de Moscou où ils attendaient les ordres.
Sans personnalité propre, Céleste n’est qu’un écho des discours de ses supérieurs ecclésiastique. Elle est convaincue de la justesse de sa tâche et n’hésite pas à considérer d’hérétique quiconque mettrait en doute ses actions. Elle est implacable dans ce qu’elle fait. Cependant bien que se rapprochant du soldat d’élite parfait elle en est encore trop loin : détestant l’odeur de la poudre et renâclant à répandre le sang à tord et à travers. Non pas par souci de justice, mais seulement pour ne pas contaminer la terre que leur à donner Dieu avec l’immonde venin qui irrigue les veines des traîtres à la Cause Divine et des créatures du Malin.
D’un caractère solitaire et taciturne, elle est habituée à la mort. Elle ne compte pas les colocataires qui se sont succédé dans son appartement ni ses trois ex-coéquipiers (le premier ayant été gravement blessé dans une lutte avec un zootrope canidé, le second ayant chuté avec le zootrope qu’ils chassaient lors d’une poursuite sur les toits humides de la ville et le troisième ayant eu le visage défiguré et les yeux crevés par un zootropes volant).
De plus n’ayant jamais eu de vraie vie sociale hormis celle très stricte pendant sa formation, elle est timide, maladroite et brutale avec les autres êtres humains dès qu’il s’agit d’autre chose que de porter la Divine parole et les zootropes.
Ses journées peuvent passer pour mornes et ennuyeuses, mais tant que Céléste accomplit son devoir envers l'Église elle est satisfaite. Seul deux fois, son supérieur l’archevêque Georges, leur rendit visite les contraignant à délaisser les zootropes pendant quelques jours. De même elle ne faisait pas partie des missions extérieures, aussi depuis son arrivée, elle n’était sortie de la ville à la poursuite de zootropes que trois fois.
À ce jour, elle a tué 19 zootropes. Tous avaient été désignés comme cible par l’Église hormis un seul. Il s’agissait d’une fillette. Heureuse, en compagnie de ses parents, elle parlait de sa magnifique journée passée avec ses amis, mais, malheureusement pour elle, sa main s’était transformée en aile d’oiseau dans la rue devant Céleste. Sans hésitation, la milicienne avait dégainé sa dague et avait planté la lame dans le dos de l’enfant, visant son cœur, accomplissant ainsi l’œuvre de Dieu.
Aujourd'hui elle est logée dans un appartement à deux pas du centre de Moscou dans un immeuble minable qui lui sert de couverture.
- …Chargement… :
○ Prénom et Nom : Rhodes Galjp
○ Age : 31 ans
○ Race : humaine
○ Planète : Abroa-Skai
○ Métier : Ancien soldat de l'AAG. Soldat de la rebellion.
- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.) Si seulement je le savais moi même. Deux jours sur un spatioport, une semaine sur un vaisseau cargo. Une nuit sur l'une des lunes de ###… Je vais arrêter là car on pourrait croire que je suis l'ennemi public n°1. D'un autre côté, si la CC, l'AAG, certains responsables de la Rebelion, ma môman ou encore Mr Mytol mon prof de sport − je suis sûr qu'il n'est pas humain en plus − à qui j'ai fait toutes les misères de l'univers, apprenaient où je suis, je ne tarderais pas à disparaitre sans laisser de traces. Si on m'empêchait d'en laisser. Du coup, ne comptez pas trop sur moi pour vous laisser ma carte de visite ainsi qu'un rendez vous en bonnet d'uniforme.
- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? Mon bras bionique droit. Vous savez. IAN (l'Intelligence Artificiel Nunuche). Il ne faudrait pas que sous pretexte d'être un ordinateur mille fois plus intelligent que moi, il relance à ma place. C'est moi qui joue, pas lui.
- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? …
- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? …
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? …
- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? …
… chargement des archives de la CC…
- Maison de retraite:
1s44c
> Prénom et Nom : 1s44c A
> Âge : 13 mois.
> Nano Monde : I.A. Autoreiv
> Race : Autoreiv
> Métier : Unité d'élimination.
> Compagnon et objet : Un pistolet intégré dans son bras droit.
Lecture du disque dur…
L'autoreiv– ou plutôt le projet 1s44c – pris naissance sous les coups de crayon de l'ingénieur Franck Teanir dans les locaux de RobFab. Cependant le projet 1s44c recevait régulièrement les encouragements et les félicitations de la population scientifique ainsi que de plusieurs PDG, mais ne vit jamais les fonds souhaités et promis se concrétiser. Qui aurait voulu d'un nouveau robot domestique dont l'intelligence avait été rabaissée pour pouvoir tenir la conversation aux humains sans jamais les prendre de haut ? Il vécut ainsi pendant 35 ans, évoluant régulièrement sous l'inspiration de son créateur sans jamais atteindre la chaine de fabrication.
Neuf mois après l'apparition du virus, l'ingénieur décida de prendre parti dans la lutte opposant les autoreiv aux humains. Ne supportant pas de voir ce qu'il advenait de tout son travail et du produit de la science, il modifia rapidement son "bébé" et donna naissance à trois de ses enfants au sein d'une usine de robot militaire. 1s44c α, 1s44c β et 1s44c γ. Leur mission n'était plus de servir leur maitre humain, mais de protéger leur semblable autoreiv.
L'autoreiv 1s44c α remplit correctement sa mission les deux premiers mois. Cependant, alors qu'il tentait de neutraliser (entendre par là détruire) un homme qui avait détruit trois autoreiv, il eut une discussion avec lui et, du fait de son faible niveau d'intelligence, il en fut troublé et laissa sa cible s'échapper.
Depuis, il cherche à mieux comprendre les humains et, du fait de sa conception, se demande s'il ne pourrait pas être humain lui aussi.
Un assemblage métalique.
De forme et de visage humanoïdes, 1s44c mesure 1,50m (la taille standard des autoreiv à usage militaire). Il est recouvert d'un alliage résistant, mais certaines parties ne sont pas protégées et donc sont très vulnérables. L'usine n'étant plus en activité lors de sa fabrication, toutes les pièces n'étaient pas disponibles. Il est pourvu d'un pistolet intégré dans son bras droit et ne possédant qu'une recharge de vingt munitions. Des compartiments pour en ranger davantage sont placés dans son ventre, mais le rechargement reste manuel.
Il est suffisamment puissant pour soulever une camionnette et ne pèse que 200kg.
Ouverture du CPU.
Les modifications engendrées par son créateur pour l'armer n'ont pas été parfaites. Des réminiscences du programme d'assistance aux humains trainent dans les tréfonds des puces de l'autoreiv. Il a donc tendance à vouloir aider les humains même quand cela contredit l'ordre de les détruire.
Du fait de sa conception, il est pourvu d'une faible intelligence et de peu de données sur l'Histoire et le monde l'entourant. Il devait apprendre au contact des humains pour se mettre à leur niveau sans qu'il en ait conscience ou qu'il soit bridé. Il peut donc être totalement surpris par des événements normaux, car ils les découvrent pour la première fois. Sa découverte d'un rat mangeant un chient écrasé ou encore une fleur qui bourgeonna…
Apprenant de jour en jour, il commence à comprendre les ordres simples inscrits en lui et discerne des voies permettant de les détourner et d'assouvir ainsi sa curiosité.
Il a compris que son rôle était de protéger ses semblables, mais ne peut s'empêcher de vouloir discuter avec tout ce qu'il rencontre (même des voitures dans ses premières tentatives. C'est quoi ces machines qui refusent de parler !) même s'il l'élimine aussi froidement que l'est sa poitrine par la suite.
Dernière édition par P'tit cho.o le Mar 01 Oct 2019, 20:39, édité 49 fois (Raison : Des fiches, des fiches. Oui, mais des nouvelles fiches ♪♫♪)