Ça, c’est ce que j’appelle un barbecue Mongol...Mar 03 Juil 2012, 23:40
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Rappel du premier message :
Prénom : Alice
Age : 20 ans maintenant, mon dieu, je suis dans la vingtaine...
Activités : Officiellement je suis en L2 d'Histoire-Géo, mais en vrai je suis allée en cours une semaine ._. Sinon en vrai je suis animatrice pour des maternelles le soir et le mercredi aprem et je bosse en boulangerie le matin (ou la nuit, vu les horaires...)
Centres d'intérêts : Les Disney principalement, fantasy (Seigneur des Anneaux), les docteurs à nœuds pap', les jeux de trône, les pingouins et autres lamas en tous genres °^° ♥
Où j'ai trouvé le forum : Once upon a time...
Un petit mot pour Nano. ? : Survivor o/
Activité à Prévoir : Pour le mois de mai ça m'a l'air aussi mort que ma vie...
Pour la suite ça devrait péter le feu :D
○ Prénom et Nom : Vaneck, juste Vaneck le nom de famille c'est dangereux dans l'métier.
○ Age : La trentaine à peine révolue !...
○ Alignement : Neutre, les affaires sont les affaires !
○ Race : Humain.
○ Classe : Commerçant ça c'est cqu'on dit pour pas avoir d'ennuis...
○ Métier : Vaneck pour vous servir ! Besoin de belles paires de miches pour s'trémousser à un de vos banquets ? De nouveaux esclaves tout frais pour... Pour ce que vous voulez ça m'concerne pas ! D'instruments de torture pour être respecté d'vos voisins ? Des clébards et une salle pour vos combats de chiens ? Ou même pour s'faire de l'argent facile venez me retrouver incognito derrière la taverne pour en discuter plus en avant et sécurité ?
Je suis l'homme qu'il vous faut !
En gros... J'suis dans l'événementiel !
- Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres !
Sont tous bons clients ! Quand on sait y faire, même les elfes du gratin s'font avoir. A prix d'ami hein, attention !
- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Ou c'est toi qui roules les autres ?
Ah moi j'suis un honnête arnaqueur. Attention, tout est fait à prix d'ami !
Mettons dix paires de miches elfiques... J'vous les fait à [...].
Quoi ? Ah non, pas vous, j'vous roule pas, j'me permettrais pas. C'est honnête, j'vous assure !
- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ?
J'repars avec un sac d'or et la vie sauve en échange d'une marmite en fonte qui appartenait au roi troll Gevétekassélaidant I : à prix d'ami attention !
- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?)
J'couvre tout le pays, j'ai mes planques un peu partout, mes ptits plans à moi. Et même des fois j'trouve une piaule de libre dans un château et j'y installe mon barda jusqu'à ce qu'on me remarque !
Sinon je me déplace en roulotte, j'peux m'y creuser un coin en cas de crise de piaules.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?
J'débaroule dans une nouvelle ville, j'y installe mon standd'esclaves de miel puis les affaires commencent.
Ça c'est les jours chez les bouseux.
Sinon j'ai pas mal de bourges qui font appel à moi. Pour plein de trucs, vous vous souvenez, j'suis dans l'événementiel !
Oh et puis je connais quelques personnes... Utiles pour un assassinat, pour de l'armement et même dans le domaine du bois et d'la pierre !
- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ?
J'serais riche. Lebrigand commerçant le plus riche du monde !
Ah, c'est beau les rêves simples...
○ Prénom et Nom : Patapon
○ Age : 27 ans (16 avril 1988)
○ Race : Esprit de la Peluche Totoro (mais ce n'est sûr pour personne, pas même l'Administration)
• Pouvoir(s) d'Esprit : - Arbres Pelucheux : faire pousser des arbres en peluche
- Mini Totoro : Faire apparaître des petits totoros animés et muets
- Pluie Pelucheuse : Faire pleuvoir des glands en peluche
- C’est quoi la matière qui t'intéresse le plus/le moins à l’école ? Patapon DÉTESTE l'administration.
Une telle rancœur bouillonne au fond de son cœur sans couleurs.
Alors que l'informatique l'excite, il fouille et farfouille tout ce qu'il y a à trouver sur son modèle !
- As-tu gardé des liens avec des gens extérieurs à Bruxia ? Patapon est un peu seul au final, derrière son allure de peluche bonne à câliner.
Il est assez jeune comparé à certains esprits centenaires voire millénaires.
Un plagieur ça ne plaît pas beaucoup.
Mais il aimerait beaucoup revoir son créateur, Mr Miyazaki ; un homme très doux et rêveur, comme l'esprit qu'il a engendré.
- Que penses-tu de Favelras et de la légende selon laquelle Julio est de retour ? Patapon n'est pas très courageux et rien qu'à la mention de Julio, il frisonne et rétrécit - tout petit petit - puis s'enfuit.
- Les gens, s’ils doivent te décrire en trois mots, ils disent quoi d’habitude ? Plagieur mythomane. Patapon croit vraiment à ses histoires, des fois. Vous savez, à force de raconter qu'il est Totoro, c'est presque devenue une réalité ; mais il n'est que l'esprit de la peluche de Totoro.
En plus de ça, il raconte souvent des histoires à dormir debout. Il prétend par exemple qu'il souffre d'une maladie rare le forçant à écarquiller les yeux pour ne pas avoir mal. Entre autres fabulations.
Adorable et attendrissant. Même ses mensonges sont mignons et personne n'arrive à être méchant avec lui. Mais ça bloque tout de même un peu pour l'amitié...
Foncièrement bon et généreux. Il vous fera un câlin s'il vous voit pleurant dans un couloir, il vous offrira une graine qu'il aura trouver sur le campus, pour que vous la plantiez et preniez soin d'elle autant qu'il faut prendre soin de vous. Il viendra vous aider, même si la peur le paralyse, il essayera de vous donner des conseils quand il vous verra stresser pour vos examens, même s'il est pas très instruit et très naïf.
C'est un bon Patapon.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Patapon aimerait pouvoir dormir sous les arbres par une belle journée ensoleillée, mais il ne peut que s'allonger et contempler les frondaisons.
Patapon se sent seul, alors il fait apparaître des petits totoros qui courent gaiement autour de lui ou se posent sur sa grosse tête.
Patapon aime s'occuper de la Nature, il fait attention à toutes les formes de vie présentes sur le campus.
Patapon prend soin.
- Si tu étais M. Cumulo, que changerais-tu dans l’école ? Patapon aimerait voir des chats gambader partout dans l'école, partout !
Si seulement les élèves étaient des chats...
Patapon est un point d'interrogation.
Il est né le jour de la sortie du film Mon Voisin Totoro mais est sensé être l'esprit des peluches Totoro.
L'Administration s'est arrachée les cheveux sur son cas. Il n'a même pas été reconnu, au début.
Encore aujourd'hui on ne sait pas trop s'il est l'Esprit du personnage Totoro où l'Esprit des peluches à son effigie.
C'est un grand débat dans le monde des shamans et des Esprits.
Patapon lui, ça l'a juste traumatisé.
Dans le monde des Esprits il n'était qu'une curiosité aux yeux de ses pairs. Personne ne lui adressait la parole pour l'esprit pourvu de sentiments qu'il était..
Dans le monde des humains, il n'était que rarement invoqué. Car Patapon n'est pas très puissant, même si un certains nombre de gens croient en lui, ses pouvoirs sont plutôt inutiles.
Un jour il voulut faire le tour du monde des humains. Il demanda un permis de séjour à l'Administration qui accepta sans trop d'histoires.
Patapon découvrit son pays d'origine, le Japon et son créateur qui s'avéra être sensible à la présence des Esprits sans pour autant pouvoir les voir.
En rentrant dans le monde des Esprits, Patapon décida qu'il devait être en contact avec des enfants, il était fait pour ça.
Alors il demanda un permis de séjour à l'école Bruxia.
L'Administration accepta et Patapon vit au milieu des apprentis shamans depuis une dizaine d'années.
○ Prénom et Nom : Rebecca Blake, anciennement Delilah Kean
○ Age : 29 ans
○ Race : Shaman
• Campus : Nefertiti
• Matière/spécialité : Professeur de potions, à l'occasion remplaçante en Art de l'Invocation
- C’est quoi la matière qui t'intéresse le plus/le moins à l’école ? Rebecca était la potionneuse la plus mortelle des Brisemorts, ou du moins c'est ce dont sa famille se vantait.
Elle affectionne particulièrement cet art.
L'invocation était la seule autre matière trouvant grâce à ses yeux, les autres n'étaient que des corvées à accomplir.
- As-tu gardé des liens avec des gens extérieurs à Bruxia ? Sachant que sa famille était son seul univers et que cette dernière la recherche pour trahison : Bruxia apparaît plutôt comme un sanctuaire, protégeant des individus extérieurs emplis de mauvaises intentions.
Mais le souvenir d'un garçon aux yeux envoûtants reste gravé dans sa mémoire...
- Que penses-tu de Favelras et de la légende selon laquelle Julio est de retour ?
Rebecca n'était qu'une gamine. Elle n'était qu'un pion dans les complots des Brisemorts, un pion dont on a bourré le crâne avec application mais un pion tout de même.
Elle n'a jamais eu accès aux véritables informations. Elle n'a qu'imaginé une conversation au coin d'un couloir interdit de la maison Kean disant que Julio attendait le bon moment pour attaquer et renverser le monde sous sa domination.
Mais ce n'était que des murmures au fond d'un couloir sombre aux oreilles d'une petite sotte.
Pourtant, un doute persiste dans l'esprit de la gamine désormais femme : et si Julio revenait vraiment ? Rebecca se prépare depuis toujours à son retour, désormais c'est pour l'affronter.
- Les gens, s’ils doivent te décrire en trois mots, ils disent quoi d’habitude ?
Rebecca a été élevée pour l'asservissement de l'espèce humaine. Elle est née pour ça, n'a eu que ça comme but dans la vie pendant de très longues années. Même si un jeune homme aux yeux bleus est passé par là, c'est le genre d'éducation qui laisse quelques séquelles : Rebecca restera convaincue que les simples humains ne sont que de la chair à canon, bons à être réduits en esclavage par les shamans. C'est le genre de choses qui se sent : même si personne à Bruxia ne connait son lien avec les Brisemorts, tout le monde s'en doute, intrinsèquement. Les professeurs murmurent, se questionnent ; Mr Cumulo est fou de l'avoir faite entrer à l'école et de lui avoir donné un poste de professeur !
Son langage agresse autant que son regard noir, c'est une vraie charretière.
Elle est colérique, manipulatrice et quoi qu'il arrive une part de ténèbres restera gravé dans son cœur.
Certains élèves la qualifient d'excellent professeur, dure mais juste.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?
Rebecca aime effrayer les élèves (pas trop méchamment, elle s'est ramolie); au détour d'un couloir elle les toisera comme Severus Rogue toiserait Harry Potter et sa bande.
Elle épie les élèves, aime connaître leurs petits secrets compromettant. Elle ne s'en est pas encore servi mais si le besoin s'en fait sentir un jour, elle aura de quoi convaincre ces mioches.
Rebecca aime également effrayer les professeurs, ça marche sur certains faiblards. Le simple fait qu'elle plante son regard mauvais dans le leur et ils blanchissent avant de forcer le pas.
Rebecca Blake aime être la méchante de service, celle qu'on craint.
Vestiges de l'époque où elle l'était vraiment.
- Si tu étais M. Cumulo, que changerais-tu dans l’école ?
Plus de discipline, ces mioches ne sont que des mauviettes, comment veulent-ils affronter le retour tant redouté de Julio ? Ou simplement des Brisemorts ?
Le contact avec les humains doit être interdit. Les humains n'ont pas à savoir quoique ce soit sur le monde shamanique, c'est salir leur pouvoir.
Il faudrait restaurer le campus de Favelras, mais ça, Rebecca le garde bien pour elle.
Même si Julio a été déchu de son piédestal, à ses yeux l'Esprit Cardinal reste un Esprit à part entière que l'on doit respecter et admirer.
Je suis née Delilah Kean et j'ai eu la malchance diraient la plupart de naître dans le camp des "méchants".
La famille Kean est une grande famille de Brisemorts depuis de très nombreuses générations. Établie en Angleterre elle prospère dans les affaires, usant de menaces étrangement convaincantes.
Le rang de "méchant" ça saute pas de génération, ni de gêne. Parce que oui, il y a un gêne "méchant", contrairement à ce que disent beaucoup de films niais.
Les Brisemorts élèvent leur progéniture dans l'optique d'une guerre totale et surtout de l'asservissement de l'espèce humaine.
L'Administration fit son travaille, me repéra et m'envoya à l'école Bruxia.
Je retournais dans ma famille pour les "vacances" et j'y recevais le bourrage de crâne brisemort traditionnel avant de retourner avec les simples petits apprentis shamans, roses et innocents.
Evidemment je n'ai jamais eu d'amis, sûrement le regard noir que j'arborais qui les éloignait de moi. Les profs non plus ne m'aimaient pas, mais alors pas du tout ; j'étais celle qui n'écoutait jamais, l'insolente qui ne baissait pas les yeux quand elle se faisait reprendre. Je les mate ces élèves désormais, c'est assez amusant d'ironie.
J'obtins finalement mon diplôme de shaman à dix huit ans avec mention "Très bien" en potion.
Ce fut enfin le retour tant attendu dans le manoir Kean : ma famille m'accueillie à bras ouverts, me couvrit de cadeaux et m'étouffa d'étreintes et d'embrassades...
Haha, à d'autres.
Un hochement de tête et la vie de véritable Brisemort pouvait commencer.
Je devins l'assistante d'un oncle dans un cabinet de droit parfaitement corrompu, je convainquais nos clients à coup de philtres de Tournesprits, en effrayais quelques uns avec de l'essence de cauchemars, voire en séduisais certains avec mes capacités naturelles.
Tout allait bien dans le pire des mondes possible quand j'eu le malheur de tomber amoureuse.
Ah l'amour, quel concept dégoûtant et bourré d'inconvénients.
C'était un jeune humain, un client ; intelligent au regard aussi doux et pur que le ciel après un tempête...
C'est fou ce que l'amour peut faire aux gens, au fond là, dans la cage thoracique où bat l'organe vital.
J'ai appelé ça "ramollir" à l'époque. Maintenant je n'oublierais pour rien au monde cette sensation et ce garçon aux yeux si envoûtants.
Les Kean découvrirent vite notre relation : il tuèrent le jeune homme et me déclarèrent coupable de haute trahison.
V'voyez, fricoter avec les humains impurs seulement bons à nous servir de paillassons c'est pas bien vu pour une Brisemort.
La punition pour haute trahison ?
La mort.
Alors je me suis enfuie. Parce que je tenais à la vie et encore aujourd'hui. J'avais vingt trois ans alors.
Échapper aux Brisemorts ?
Impossible.
Ils ont des espions partout. Ils savent tout, voient tout, entendent tout. Même changer mon nom en Rebecca Blake ne suffirait pas à me préserver de leur folie.
Alors j'ai cherché refuge au seul endroit que les Brisemorts ne peuvent atteindre : Bruxia.
C'est remplie de propagande brisemort, le cœur en morceaux et le visage strié de larmes intarissables que je toquais à la porte de l'école. Toquer oui.
Les plus toqués ce furent eux je me dis alors, qui m'ouvrirent l'enceinte ultra protégée.
Je dois mon salut au Directeur Cumulo qui vit sûrement en moi la femme naissante bien plus que la manipulatrice mauvaise, celle qui se recroquevillait au fur et à mesure que mon cœur s'épanouissait.
Après ça ?
Je faisais le ménage. Du ménage avec un foutu aspirateur et une foutue serpière.
Six mois d'activité salissante bonne pour des humains : je tournais dingue, mais quelque part, je savais que j'étais testée, analysée.
Cumulo avait l'air de très bien maîtriser l'âme humaine, bien plus que ce que les Brisemorts m'avaient appris et de façon bénéfique : il attendit que je vienne lui parler, lui demander un véritable travail digne de mes capacités. Il savait pertinemment que j'aurais refusé s'il était venu, une main secourable tendue vers moi.
Il m'offrit un poste de professeur de potion ; le précédent ayant eu une mauvaise expérience avec un philtre de Guenillattaque.
Ça fait bientôt 5 ans que j'enseigne à ces stupides pleurnichards l'art subtile des potions.
J'aime mon métier.
○ Prénom et Nom : Léa Chevalier
○ Age : 23 ans et tous mes cheveux !
○ Race : Humain
• Métier : Cuisinière à Bruxia
- C’est quoi la matière qui t'intéresse le plus/le moins à l’école ? Je n'ai pas suivi les cours des shamans, parce que je suis pas une shaman vous voyez...
La maternelle et l'élémentaire ce sont fait à Bruxia, grâce à un des professeurs qui voulait bien se travestir en maîtres d'école. L'école ne m'intéressait pas vraiment, comme tous les enfants à cet âge.
Pour le collège et le lycée ça a été par correspondance à part pour la Physique-Chimie, les Maths, les Langues et l'Informatique j'ai toujours rêvé d'assister à un cours d'invocation.
J'adorais le français et l'histoire ! Les maths par contre... Combien de fois ma mère m'a hurlé dessus quand je recevais mes contrôles de maths surmontés d'un magnifique zéro ou d'un deux...
- As-tu gardé des liens avec des gens extérieurs à Bruxia ? Je n'ai jamais connu mon père. Mais avec ma mère nous revenons en France pendant les vacances de Noël et d’Été, j'y ai quelques amis là bas, rien de bien exaltant, mais je sais que ma vie ne se résume pas qu'à Bruxia.
- Que penses-tu de Favelras et de la légende selon laquelle Julio est de retour ?
Même si c'est une "affaire de shamans" je me sens concernée : si ce taré revient un jour les humains vont s'en prendre plein la tête eux aussi, et même en première ligne !
Même si je me mêle peu au débat, es cuisines sont un bon lieu de ragots et de potins ; je n'ai qu'à rester silencieuse dans un coin et tendre l'oreille pour suivre les affaires shamaniques et romantiques.
- Les gens, s’ils doivent te décrire en trois mots, ils disent quoi d’habitude ?
"Léa ? Oh vous savez, c'est une humaine tout ce qu'il y a de plus normal, je ne dirais pas banale mais bon..." Une femme de ménage.
"Elle est gentille, toujours prête à rendre service, avec le sourire. Un jour elle est venue s'asseoir à côté de moi alors que je venais de me disputer avec mon fiancé et elle m'a proposé de prendre mes heures. Elle est gentille oui. Je me souviens quand elle a posé sa main sur mon épaule, c'était réconfortant..." Une cuisinière.
"Un joli brin de femme ! Dommage qu'elle n'ait pas beaucoup confiance en elle. L'environnement n'est pas très propice pour l'épanouissement d'une humaine, elle doit se sentir inférieure ou quelque chose comme ça." Un professeur.
"C'est triste, j'ai l'impression qu'elle n'a pas vraiment de passions ou de projets pour sa vie. Elle arrive à être heureuse sans rêve ? La pauvre..." L'intendante des Cuisines.
"On ne l'entend pas beaucoup aux cuisines, elle fait son travail, elle ne rechigne pas, elle est efficace, moi c'est tout ce qui m'intéresse." Le Chef cuisinier.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?
• Lundi, mercredi et vendredi : 7h30 Je me lève.
8h00-14h00 Je rejoins les cuisines et prépare le déjeuner.
14h00-15h00 Pause.
15h00-21h00 Je rejoins les cuisines et prépare le dîner.
21h00 Fin de la journée.
• Mardi, jeudi, samedi et dimanche : 5h00 Je me lève.
5h30-8h00 Je rejoins les cuisines et prépare le petit-déjeuner.
8h00-12h30 Je prépare le déjeuner.
12h30-15h00 Pause.
15h00-21h00 Je rejoins les cuisines et prépare le dîner.
21h00 Fin de la journée.
Heureusement j'ai des vacances : Noël et tout l’Été !
Le soir j'aime beaucoup me balader dans la forêt, essayer d'attraper le moment où le soleil se couche. C'est si rapide, immédiat en Amérique du Sud ; c'est parce qu'on est proche de l'Equateur.
Jusqu'à aujourd'hui je n'ai pas réussi à le voir se coucher, dès que je cligne des yeux : ça y est, il fait nuit !
Sinon le reste du temps je lis, beaucoup. Dans la salle commune, dans un coin de la forêt; toujours accompagnée d'une tasse de thé.
J'appelle ça les petits plaisirs de la vie !
- Si tu étais M. Cumulo, que changerais-tu dans l’école ? Sincèrement je n'ai rien à dire à Mr. Cumulo à part un énorme "merci". Grâce à lui ma mère a pu garder son travail et son enfant et moi je n'ai pas été élevée dans un orphelinat ou chez des grands-cousins-oncles-germains-du-côté-de-Brest.
Depuis ma naissance il a été bon envers ma mère et moi : j'ai pu obtenir mon brevet et mon bac en restant à Bruxia et même trouver du travail près de ma mère. Je n'ai qu'elle...
Ça a toujours été comme ça : elle et moi ; on est très fusionnelle. Mais il y a toujours eu cette silhouette bienveillante, non loin derrière.
Merci Mr. Cumulo.
Arlette Chevalier est née en France et shaman. Elle a eu une enfance tout à fait normale puis a été envoyée à l'Ecole Bruxia, comme tous les petits shamans. Ses parents l'ont assez mal vécu ; des paysans savoyards à la moitié des années 60 ça a l'esprit assez étriqué. Mais bon, ils ont fait avec et l'ont juste traité comme une bête de foire.
Les vacances en famille devaient être géniales !...
Mais c'est grâce à ces vacances parfaitement pourries que ma mère a rencontré mon père ; elle sortait le plus possible pour échapper à ses parents et à son frère.
C'est ainsi qu'à 17 ans, alors qu'elle se baladait avec sa petite bande de copains qu'un nouveau se joint à eux. Le cousin en visite d'un des gars de la bande (Maman dit qu'il était vraiment beau garçon).
Ils ont fricoté puis il est reparti dans le Sud de la France.
Il ne savait pas ce que ma mère était, personne ne le savait dans le groupe.
C'est cinq ans plus tard - elle avait alors obtenu son diplôme de shaman depuis quatre ans - qu'elle le revit.
Elle avait évidemment décidé de quitter la maison familiale et s'était installée à Nice, en tant que petite serveuse dans un joli bistrot.
Evidemment les plus chouettes histoires sont celles guidées par le hasard et ce fut le cas, avec lui buvant un café à une table près de la fenêtre.
Je vous épargne les six années d'amour et passe directement à ma naissance : c'est à 28 ans que ma mère a eu son premier et seul enfant à ce jour, moi.
Et c'est aussi à cet âge là qu'elle en a eu marre d'enchaîner les boulots sans but réel ; un enfant ça inspire apparemment.
Le shamanisme lui manquait affreusement, elle n'en avait jamais parlé à mon père - ce fut sûrement sa pire erreur. Elle voulait renouer avec ce monde qui était le siens et elle déballa tout à l'homme qu'elle aimait.
Lui il a pas aimé. Mais alors pas du tout.
Il a pris ses clics et ses clacs et est parti, donnant comme ultime indication "Ne révèles jamais mon nom à ta fille".
Il ne voulait rien avoir à faire avec des "monstres". Et grand bien lui en fit puisque je révélai une sensibilité spirituelle.
Ma mère, seule, abandonnée, triste à en pleurer toutes les nuits, rejoint l'école Bruxia et demanda un poste de professeur de Botanique.
Elle demanda surtout à me garder avec elle, ne pouvant me confier au père et encore moins à sa famille de paysans savoyards étriqués du bulbe.
Mr Cumulo accepta, dans sa grande bonté et son immense bienveillance.
C'est ainsi que moi, Léa Chevalier, fille d'une shaman et d'un humain, pourvue d'une légère sensibilité spirituelle, passa mon enfance et ma puberté dans une école de shamans en Amérique du Sud.
L'école primaire c'était sympa, j'avais plein d'amis, j'étais heureuse, épanouie.
L'innocence de l'enfance comme on dit.
Et puis vint les hormones, les jugements et les différences.
Comme beaucoup de jeunes j'ai très mal vécu mon collège. Premièrement parce que je prenais la plupart de mes cours par correspondance, j'étais de ce fait automatiquement mise à part.
Deuxièmement : le reste des cours se faisaient avec les shamans qui n'oubliaient pas de me rappeler que j'étais une simple humaine.
Mais aussi parce que c'est l'âge stupide où tout le monde juge. Alors une petite humaine au milieu de petits shamans ça se fait embêter et moquer tout le temps.
J'ai commencé à me renfermer à ce moment, je me suis réfugiée dans les livres, dans la forêt.
Ma mère m'a soutenu comme elle a pu, comme elle l'a toujours fait.
Heureusement qu'elle est là pour moi, depuis le commencement.
Elle a respecté la dernière volonté de mon père et ne m'a pas révélé son identité - je dois avouer qu'une fois la crise d'adolescence passée je me suis rendue compte que je n'avais pas très envie de le rencontrer - mais elle a voulu nourrir mes origines françaises.
C'est pour ça qu'à chaque vacances d’Été et de Noël nous rentrons au pays. Elle loue alors soit une maison en bord de mer dans les environs de Nice, soit un chalet dans les Alpes savoyardes.
J'aime tellement nos vacances. Je l'aime tellement.
On se dit tout, on se parle tout le temps, on se fait des grimaces quand on se croise dans les couloirs, on mange ensemble dès qu'on peut.
Certaines personnes disent que ce n'est pas sain comme lien, bien trop fusionnel. Ils ont peut-être raison, mais je m'en fiche, je ne changerais la relation avec ma mère pour rien au monde.
Le lycée a été bien plus facile, pas agréable, mais facile oui.
Les gens avaient grandi, mûri et certains sont devenus des potes. Je n'ai jamais prétendu avoir d'amis, ni à Bruxia ni en France, mais c'était suffisant pour moi.
J'ai finalement décroché mon Bac Littéraire avec mention Assez Bien - Maman était folle de joie - et je n'ai pas voulu partir.
Ma mère m'y a encouragé, évidemment, elle ne veut pas que je passe ma vie à Bruxia, où il n'y a rien pour moi. Mais je sais que comme moi, ça la rendrait affreusement triste si je partais.
Et puis qu'est ce que je ferais sans elle ? Qu'est ce qu'elle ferait sans moi ?
Surtout maintenant que j'ai réussi à lui arranger un coup avec le professeur de Chimie !
Non vraiment, je ne partirais jamais d'ici.
C'est sympa de se balader dans les couloirs et de voir les gens parler dans le vent, de voir les professeurs d'Invocation présenter du vide.
Et puis Mr Cumulo m'a donné un travail aux cuisines. J'aime bien la cuisine !
Ma vie c'est ma mère.
Prénom : Alice
Age : 20 ans maintenant, mon dieu, je suis dans la vingtaine...
Activités : Officiellement je suis en L2 d'Histoire-Géo, mais en vrai je suis allée en cours une semaine ._. Sinon en vrai je suis animatrice pour des maternelles le soir et le mercredi aprem et je bosse en boulangerie le matin (ou la nuit, vu les horaires...)
Centres d'intérêts : Les Disney principalement, fantasy (Seigneur des Anneaux), les docteurs à nœuds pap', les jeux de trône, les pingouins et autres lamas en tous genres °^° ♥
Où j'ai trouvé le forum : Once upon a time...
Un petit mot pour Nano. ? : Survivor o/
Activité à Prévoir : Pour le mois de mai ça m'a l'air aussi mort que ma vie...
Pour la suite ça devrait péter le feu :D
○ Prénom et Nom : Vaneck, juste Vaneck le nom de famille c'est dangereux dans l'métier.
○ Age : La trentaine à peine révolue !...
○ Alignement : Neutre, les affaires sont les affaires !
○ Race : Humain.
○ Classe : Commerçant ça c'est cqu'on dit pour pas avoir d'ennuis...
○ Métier : Vaneck pour vous servir ! Besoin de belles paires de miches pour s'trémousser à un de vos banquets ? De nouveaux esclaves tout frais pour... Pour ce que vous voulez ça m'concerne pas ! D'instruments de torture pour être respecté d'vos voisins ? Des clébards et une salle pour vos combats de chiens ? Ou même pour s'faire de l'argent facile venez me retrouver incognito derrière la taverne pour en discuter plus en avant et sécurité ?
Je suis l'homme qu'il vous faut !
En gros... J'suis dans l'événementiel !
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? J'suis un humain vous savez, un vrai de vrai. Pas de sang d'elfe qui m'fait asperge ni de sang d'nain qui me fait... Nain. Enfin, vous voyez le portrait. - T’as des signes particuliers ? Ah j'peux vous dire que les poulettes dansent pour moi dans les Sinon, ce qu'on retient d'Vaneck c'est son sourire couplé à sa moustache. Ah et le sentiment d'avoir été roulé, mais ça c'est pas d'mon fait... - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : V'savez, dans le métier faut pas rester sur ses positions, faut changer tout le temps : de marchandise, de lieu, de style vestimentaire. Je suis passé par tout, j'peux vous l'assurer ! Mais la moustache, elle, je la garde. - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Quelques échantillons de marchandises : de la fausse monnaie, des instruments de torture portatifs, même des fois un ou deux esclaves, puis du miel (à déballer par dessus la marchandise quand y a un contrôle). |
- Avoue. Y’a une race que t’aimes moins/plus que les autres !
Sont tous bons clients ! Quand on sait y faire, même les elfes du gratin s'font avoir. A prix d'ami hein, attention !
- Un inconnu te propose un deal : tu te fais avoir, en général ? Ou c'est toi qui roules les autres ?
Ah moi j'suis un honnête arnaqueur. Attention, tout est fait à prix d'ami !
Mettons dix paires de miches elfiques... J'vous les fait à [...].
Quoi ? Ah non, pas vous, j'vous roule pas, j'me permettrais pas. C'est honnête, j'vous assure !
- Tu te retrouves face à trois trolls super vénères... Qu'est-ce que tu fais ?
J'repars avec un sac d'or et la vie sauve en échange d'une marmite en fonte qui appartenait au roi troll Gevétekassélaidant I : à prix d'ami attention !
- Où est-ce que tu dors le soir ? (Ou le matin. Ou l’après-midi. Tu dors, d'abord ?)
J'couvre tout le pays, j'ai mes planques un peu partout, mes ptits plans à moi. Et même des fois j'trouve une piaule de libre dans un château et j'y installe mon barda jusqu'à ce qu'on me remarque !
Sinon je me déplace en roulotte, j'peux m'y creuser un coin en cas de crise de piaules.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?
J'débaroule dans une nouvelle ville, j'y installe mon stand
Ça c'est les jours chez les bouseux.
Sinon j'ai pas mal de bourges qui font appel à moi. Pour plein de trucs, vous vous souvenez, j'suis dans l'événementiel !
Oh et puis je connais quelques personnes... Utiles pour un assassinat, pour de l'armement et même dans le domaine du bois et d'la pierre !
- Si tu possédais le miroir de Guldin, qu'est-ce que tu en ferais ?
J'serais riche. Le
Ah, c'est beau les rêves simples...
○ Prénom et Nom : Patapon
○ Age : 27 ans (16 avril 1988)
○ Race : Esprit de la Peluche Totoro (mais ce n'est sûr pour personne, pas même l'Administration)
• Pouvoir(s) d'Esprit : - Arbres Pelucheux : faire pousser des arbres en peluche
- Mini Totoro : Faire apparaître des petits totoros animés et muets
- Pluie Pelucheuse : Faire pleuvoir des glands en peluche
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Iiiiiiiiiiiiiiiiimmense ! Au moins deux mètres soixante ! Mais Patapon sait se faire discret quand il le faut, et prend alors la taille d'une petite peluche. - T’as des signes particuliers ? Patapon est très souriant, il est toujours très content. Ou plutôt, c'est ce qu'il veut nous montrer, parce qu'au fond il se sent seul et triste. Il parle de façon distinguée et courtoise, contrairement à son modèle Totoro. - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Patapon est nu, tout nu ! Et très velu, heureusement pour notre vue ! - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Patapon adore son parapluie, il raconte qu'une fillette le lui a offert un soir pluvieux. Tout le monde sait que ça vient du film Totoro, mais on le laisse croire à son parapluie. Patapon aime beaucoup les chats,il les caresse à longueur de journée avec ses grands yeux émerveillés. |
- C’est quoi la matière qui t'intéresse le plus/le moins à l’école ? Patapon DÉTESTE l'administration.
Une telle rancœur bouillonne au fond de son cœur sans couleurs.
Alors que l'informatique l'excite, il fouille et farfouille tout ce qu'il y a à trouver sur son modèle !
- As-tu gardé des liens avec des gens extérieurs à Bruxia ? Patapon est un peu seul au final, derrière son allure de peluche bonne à câliner.
Il est assez jeune comparé à certains esprits centenaires voire millénaires.
Un plagieur ça ne plaît pas beaucoup.
Mais il aimerait beaucoup revoir son créateur, Mr Miyazaki ; un homme très doux et rêveur, comme l'esprit qu'il a engendré.
- Que penses-tu de Favelras et de la légende selon laquelle Julio est de retour ? Patapon n'est pas très courageux et rien qu'à la mention de Julio, il frisonne et rétrécit - tout petit petit - puis s'enfuit.
- Les gens, s’ils doivent te décrire en trois mots, ils disent quoi d’habitude ? Plagieur mythomane. Patapon croit vraiment à ses histoires, des fois. Vous savez, à force de raconter qu'il est Totoro, c'est presque devenue une réalité ; mais il n'est que l'esprit de la peluche de Totoro.
En plus de ça, il raconte souvent des histoires à dormir debout. Il prétend par exemple qu'il souffre d'une maladie rare le forçant à écarquiller les yeux pour ne pas avoir mal. Entre autres fabulations.
Adorable et attendrissant. Même ses mensonges sont mignons et personne n'arrive à être méchant avec lui. Mais ça bloque tout de même un peu pour l'amitié...
Foncièrement bon et généreux. Il vous fera un câlin s'il vous voit pleurant dans un couloir, il vous offrira une graine qu'il aura trouver sur le campus, pour que vous la plantiez et preniez soin d'elle autant qu'il faut prendre soin de vous. Il viendra vous aider, même si la peur le paralyse, il essayera de vous donner des conseils quand il vous verra stresser pour vos examens, même s'il est pas très instruit et très naïf.
C'est un bon Patapon.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Patapon aimerait pouvoir dormir sous les arbres par une belle journée ensoleillée, mais il ne peut que s'allonger et contempler les frondaisons.
Patapon se sent seul, alors il fait apparaître des petits totoros qui courent gaiement autour de lui ou se posent sur sa grosse tête.
Patapon aime s'occuper de la Nature, il fait attention à toutes les formes de vie présentes sur le campus.
Patapon prend soin.
- Si tu étais M. Cumulo, que changerais-tu dans l’école ? Patapon aimerait voir des chats gambader partout dans l'école, partout !
Si seulement les élèves étaient des chats...
Patapon est un point d'interrogation.
Il est né le jour de la sortie du film Mon Voisin Totoro mais est sensé être l'esprit des peluches Totoro.
L'Administration s'est arrachée les cheveux sur son cas. Il n'a même pas été reconnu, au début.
Encore aujourd'hui on ne sait pas trop s'il est l'Esprit du personnage Totoro où l'Esprit des peluches à son effigie.
C'est un grand débat dans le monde des shamans et des Esprits.
Patapon lui, ça l'a juste traumatisé.
Dans le monde des Esprits il n'était qu'une curiosité aux yeux de ses pairs. Personne ne lui adressait la parole pour l'esprit pourvu de sentiments qu'il était..
Dans le monde des humains, il n'était que rarement invoqué. Car Patapon n'est pas très puissant, même si un certains nombre de gens croient en lui, ses pouvoirs sont plutôt inutiles.
Un jour il voulut faire le tour du monde des humains. Il demanda un permis de séjour à l'Administration qui accepta sans trop d'histoires.
Patapon découvrit son pays d'origine, le Japon et son créateur qui s'avéra être sensible à la présence des Esprits sans pour autant pouvoir les voir.
En rentrant dans le monde des Esprits, Patapon décida qu'il devait être en contact avec des enfants, il était fait pour ça.
Alors il demanda un permis de séjour à l'école Bruxia.
L'Administration accepta et Patapon vit au milieu des apprentis shamans depuis une dizaine d'années.
○ Prénom et Nom : Rebecca Blake, anciennement Delilah Kean
○ Age : 29 ans
○ Race : Shaman
• Campus : Nefertiti
• Matière/spécialité : Professeur de potions, à l'occasion remplaçante en Art de l'Invocation
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Son petit mètre cinquante cinq a de quoi discréditer son image de shaman dangereuse. Ne vous fiez surtout pas aux apparences... - T’as des signes particuliers ? Rebecca est ce que l'on appelle une femme fatale. Avec ses grands yeux verts, ses interminables cils, sa bouche vermeille à la courbe sensuelle, sa cascade de cheveux noirs de jais, sa poitrine alléchante et ses fesses rebondies : elle en a fait succomber plus d'un, et pas que d'admiration... Une fleur de lys au creux des reins s'illumine lorsqu'elle invoque un Esprit. - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Moulant. Moulant. Et moulant. Tout ce qui est sexy et noir est pour Rebecca Blake. Mais jamais la limite du vulgaire n'est franchie, c'est une professeur tout de même. - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Rebecca a été élevée dans l'austérité, jamais elle ne fut autorisée à s'attacher à quoique ce soit. Encore aujourd'hui elle est incapable de voir l'utilité d'un porte bonheur ou tout autre objet sentimental. |
- C’est quoi la matière qui t'intéresse le plus/le moins à l’école ? Rebecca était la potionneuse la plus mortelle des Brisemorts, ou du moins c'est ce dont sa famille se vantait.
Elle affectionne particulièrement cet art.
L'invocation était la seule autre matière trouvant grâce à ses yeux, les autres n'étaient que des corvées à accomplir.
- As-tu gardé des liens avec des gens extérieurs à Bruxia ? Sachant que sa famille était son seul univers et que cette dernière la recherche pour trahison : Bruxia apparaît plutôt comme un sanctuaire, protégeant des individus extérieurs emplis de mauvaises intentions.
Mais le souvenir d'un garçon aux yeux envoûtants reste gravé dans sa mémoire...
- Que penses-tu de Favelras et de la légende selon laquelle Julio est de retour ?
Rebecca n'était qu'une gamine. Elle n'était qu'un pion dans les complots des Brisemorts, un pion dont on a bourré le crâne avec application mais un pion tout de même.
Elle n'a jamais eu accès aux véritables informations. Elle n'a qu'imaginé une conversation au coin d'un couloir interdit de la maison Kean disant que Julio attendait le bon moment pour attaquer et renverser le monde sous sa domination.
Mais ce n'était que des murmures au fond d'un couloir sombre aux oreilles d'une petite sotte.
Pourtant, un doute persiste dans l'esprit de la gamine désormais femme : et si Julio revenait vraiment ? Rebecca se prépare depuis toujours à son retour, désormais c'est pour l'affronter.
- Les gens, s’ils doivent te décrire en trois mots, ils disent quoi d’habitude ?
Rebecca a été élevée pour l'asservissement de l'espèce humaine. Elle est née pour ça, n'a eu que ça comme but dans la vie pendant de très longues années. Même si un jeune homme aux yeux bleus est passé par là, c'est le genre d'éducation qui laisse quelques séquelles : Rebecca restera convaincue que les simples humains ne sont que de la chair à canon, bons à être réduits en esclavage par les shamans. C'est le genre de choses qui se sent : même si personne à Bruxia ne connait son lien avec les Brisemorts, tout le monde s'en doute, intrinsèquement. Les professeurs murmurent, se questionnent ; Mr Cumulo est fou de l'avoir faite entrer à l'école et de lui avoir donné un poste de professeur !
Son langage agresse autant que son regard noir, c'est une vraie charretière.
Elle est colérique, manipulatrice et quoi qu'il arrive une part de ténèbres restera gravé dans son cœur.
Certains élèves la qualifient d'excellent professeur, dure mais juste.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?
Rebecca aime effrayer les élèves (pas trop méchamment, elle s'est ramolie); au détour d'un couloir elle les toisera comme Severus Rogue toiserait Harry Potter et sa bande.
Elle épie les élèves, aime connaître leurs petits secrets compromettant. Elle ne s'en est pas encore servi mais si le besoin s'en fait sentir un jour, elle aura de quoi convaincre ces mioches.
Rebecca aime également effrayer les professeurs, ça marche sur certains faiblards. Le simple fait qu'elle plante son regard mauvais dans le leur et ils blanchissent avant de forcer le pas.
Rebecca Blake aime être la méchante de service, celle qu'on craint.
Vestiges de l'époque où elle l'était vraiment.
- Si tu étais M. Cumulo, que changerais-tu dans l’école ?
Plus de discipline, ces mioches ne sont que des mauviettes, comment veulent-ils affronter le retour tant redouté de Julio ? Ou simplement des Brisemorts ?
Le contact avec les humains doit être interdit. Les humains n'ont pas à savoir quoique ce soit sur le monde shamanique, c'est salir leur pouvoir.
Il faudrait restaurer le campus de Favelras, mais ça, Rebecca le garde bien pour elle.
Même si Julio a été déchu de son piédestal, à ses yeux l'Esprit Cardinal reste un Esprit à part entière que l'on doit respecter et admirer.
Je suis née Delilah Kean et j'ai eu la malchance diraient la plupart de naître dans le camp des "méchants".
La famille Kean est une grande famille de Brisemorts depuis de très nombreuses générations. Établie en Angleterre elle prospère dans les affaires, usant de menaces étrangement convaincantes.
Le rang de "méchant" ça saute pas de génération, ni de gêne. Parce que oui, il y a un gêne "méchant", contrairement à ce que disent beaucoup de films niais.
Les Brisemorts élèvent leur progéniture dans l'optique d'une guerre totale et surtout de l'asservissement de l'espèce humaine.
L'Administration fit son travaille, me repéra et m'envoya à l'école Bruxia.
Je retournais dans ma famille pour les "vacances" et j'y recevais le bourrage de crâne brisemort traditionnel avant de retourner avec les simples petits apprentis shamans, roses et innocents.
Evidemment je n'ai jamais eu d'amis, sûrement le regard noir que j'arborais qui les éloignait de moi. Les profs non plus ne m'aimaient pas, mais alors pas du tout ; j'étais celle qui n'écoutait jamais, l'insolente qui ne baissait pas les yeux quand elle se faisait reprendre. Je les mate ces élèves désormais, c'est assez amusant d'ironie.
J'obtins finalement mon diplôme de shaman à dix huit ans avec mention "Très bien" en potion.
Ce fut enfin le retour tant attendu dans le manoir Kean : ma famille m'accueillie à bras ouverts, me couvrit de cadeaux et m'étouffa d'étreintes et d'embrassades...
Haha, à d'autres.
Un hochement de tête et la vie de véritable Brisemort pouvait commencer.
Je devins l'assistante d'un oncle dans un cabinet de droit parfaitement corrompu, je convainquais nos clients à coup de philtres de Tournesprits, en effrayais quelques uns avec de l'essence de cauchemars, voire en séduisais certains avec mes capacités naturelles.
Tout allait bien dans le pire des mondes possible quand j'eu le malheur de tomber amoureuse.
Ah l'amour, quel concept dégoûtant et bourré d'inconvénients.
C'était un jeune humain, un client ; intelligent au regard aussi doux et pur que le ciel après un tempête...
C'est fou ce que l'amour peut faire aux gens, au fond là, dans la cage thoracique où bat l'organe vital.
J'ai appelé ça "ramollir" à l'époque. Maintenant je n'oublierais pour rien au monde cette sensation et ce garçon aux yeux si envoûtants.
Les Kean découvrirent vite notre relation : il tuèrent le jeune homme et me déclarèrent coupable de haute trahison.
V'voyez, fricoter avec les humains impurs seulement bons à nous servir de paillassons c'est pas bien vu pour une Brisemort.
La punition pour haute trahison ?
La mort.
Alors je me suis enfuie. Parce que je tenais à la vie et encore aujourd'hui. J'avais vingt trois ans alors.
Échapper aux Brisemorts ?
Impossible.
Ils ont des espions partout. Ils savent tout, voient tout, entendent tout. Même changer mon nom en Rebecca Blake ne suffirait pas à me préserver de leur folie.
Alors j'ai cherché refuge au seul endroit que les Brisemorts ne peuvent atteindre : Bruxia.
C'est remplie de propagande brisemort, le cœur en morceaux et le visage strié de larmes intarissables que je toquais à la porte de l'école. Toquer oui.
Les plus toqués ce furent eux je me dis alors, qui m'ouvrirent l'enceinte ultra protégée.
Je dois mon salut au Directeur Cumulo qui vit sûrement en moi la femme naissante bien plus que la manipulatrice mauvaise, celle qui se recroquevillait au fur et à mesure que mon cœur s'épanouissait.
Après ça ?
Je faisais le ménage. Du ménage avec un foutu aspirateur et une foutue serpière.
Six mois d'activité salissante bonne pour des humains : je tournais dingue, mais quelque part, je savais que j'étais testée, analysée.
Cumulo avait l'air de très bien maîtriser l'âme humaine, bien plus que ce que les Brisemorts m'avaient appris et de façon bénéfique : il attendit que je vienne lui parler, lui demander un véritable travail digne de mes capacités. Il savait pertinemment que j'aurais refusé s'il était venu, une main secourable tendue vers moi.
Il m'offrit un poste de professeur de potion ; le précédent ayant eu une mauvaise expérience avec un philtre de Guenillattaque.
Ça fait bientôt 5 ans que j'enseigne à ces stupides pleurnichards l'art subtile des potions.
J'aime mon métier.
○ Prénom et Nom : Léa Chevalier
○ Age : 23 ans et tous mes cheveux !
○ Race : Humain
• Métier : Cuisinière à Bruxia
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Vous connaissez la norme ? Et bien c'est moi, je suis la norme, je suis tout ce qu'il y a de plus normal. Vous me croyez pas ? Alors asseyez vous confortablement et je vais commencer mon développement. Je fais un mètre soixante dix, ni grande ni petite. Je ne suis ni maigrichonne ni rondelette, je suis encore moins obèse ou anorexique : je pèse entre soixante et soixante cinq kilos ; car comme tout le monde je connais la période de Noël, de Pâques ou juste de stress. - T’as des signes particuliers ? Ah toujours pas convaincus par ma normalité ? Bon très bien, je continue alors ! J'ai des cheveux châtains, pas spécialement longs, pas spécialement doux ou brillants. Juste des cheveux lisses atteignant mes omoplates. J'ai des yeux marrons, pas spécialement pétillants, sans tâches de couleurs ni reflets : juste marrons. Je n'ai pas un visage qui reste gravé dans les mémoires, pas de pommettes hautes, pas de mâchoire dessinée, pas de nez grec, pas de bouche pulpeuse, pas de menton proéminent. Juste un petit nez arrondi, un visage ovale, une bouche de fille. Un modeste 90 B qui parfois peut prétendre à du C en fonction de la marque. Un petit 38 parfaitement normal, pas de XS ou de XL ; un S, comme "simple". Mes pieds aussi sont normaux vous savez : 37/38. Je porte des lunettes pour lire, c'est parfaitement banal et répandu. Et comme partout ailleurs je suis la mode des grosses lunettes vintage. - Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Quand vous allez comprendre l'immensité de ma normalité vous allez tomber de haut... Mais d'accord, je continue. Je porte des jeans, des leggins, des shorts (pas mini), des t-shirts, des gilets, des jupes (pas mini), des robes. Même quand je rentre en France - le pays de la mode - je porte des pulls et des bottes. Et évidemment, rien de tout ce que je viens de lister n'est remarquable d'une quelconque façon. Tout est parfaitement normal. De toute façon, c'est bien ce qui me définit ici : je suis une humaine normale. - Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Mes lunettes rangées dans leur pochette, au cas où. Normal quoi. |
- C’est quoi la matière qui t'intéresse le plus/le moins à l’école ? Je n'ai pas suivi les cours des shamans, parce que je suis pas une shaman vous voyez...
La maternelle et l'élémentaire ce sont fait à Bruxia, grâce à un des professeurs qui voulait bien se travestir en maîtres d'école. L'école ne m'intéressait pas vraiment, comme tous les enfants à cet âge.
Pour le collège et le lycée ça a été par correspondance à part pour la Physique-Chimie, les Maths, les Langues et l'Informatique j'ai toujours rêvé d'assister à un cours d'invocation.
J'adorais le français et l'histoire ! Les maths par contre... Combien de fois ma mère m'a hurlé dessus quand je recevais mes contrôles de maths surmontés d'un magnifique zéro ou d'un deux...
- As-tu gardé des liens avec des gens extérieurs à Bruxia ? Je n'ai jamais connu mon père. Mais avec ma mère nous revenons en France pendant les vacances de Noël et d’Été, j'y ai quelques amis là bas, rien de bien exaltant, mais je sais que ma vie ne se résume pas qu'à Bruxia.
- Que penses-tu de Favelras et de la légende selon laquelle Julio est de retour ?
Même si c'est une "affaire de shamans" je me sens concernée : si ce taré revient un jour les humains vont s'en prendre plein la tête eux aussi, et même en première ligne !
Même si je me mêle peu au débat, es cuisines sont un bon lieu de ragots et de potins ; je n'ai qu'à rester silencieuse dans un coin et tendre l'oreille pour suivre les affaires shamaniques et romantiques.
- Les gens, s’ils doivent te décrire en trois mots, ils disent quoi d’habitude ?
"Léa ? Oh vous savez, c'est une humaine tout ce qu'il y a de plus normal, je ne dirais pas banale mais bon..." Une femme de ménage.
"Elle est gentille, toujours prête à rendre service, avec le sourire. Un jour elle est venue s'asseoir à côté de moi alors que je venais de me disputer avec mon fiancé et elle m'a proposé de prendre mes heures. Elle est gentille oui. Je me souviens quand elle a posé sa main sur mon épaule, c'était réconfortant..." Une cuisinière.
"Un joli brin de femme ! Dommage qu'elle n'ait pas beaucoup confiance en elle. L'environnement n'est pas très propice pour l'épanouissement d'une humaine, elle doit se sentir inférieure ou quelque chose comme ça." Un professeur.
"C'est triste, j'ai l'impression qu'elle n'a pas vraiment de passions ou de projets pour sa vie. Elle arrive à être heureuse sans rêve ? La pauvre..." L'intendante des Cuisines.
"On ne l'entend pas beaucoup aux cuisines, elle fait son travail, elle ne rechigne pas, elle est efficace, moi c'est tout ce qui m'intéresse." Le Chef cuisinier.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ?
• Lundi, mercredi et vendredi : 7h30 Je me lève.
8h00-14h00 Je rejoins les cuisines et prépare le déjeuner.
14h00-15h00 Pause.
15h00-21h00 Je rejoins les cuisines et prépare le dîner.
21h00 Fin de la journée.
• Mardi, jeudi, samedi et dimanche : 5h00 Je me lève.
5h30-8h00 Je rejoins les cuisines et prépare le petit-déjeuner.
8h00-12h30 Je prépare le déjeuner.
12h30-15h00 Pause.
15h00-21h00 Je rejoins les cuisines et prépare le dîner.
21h00 Fin de la journée.
Heureusement j'ai des vacances : Noël et tout l’Été !
Le soir j'aime beaucoup me balader dans la forêt, essayer d'attraper le moment où le soleil se couche. C'est si rapide, immédiat en Amérique du Sud ; c'est parce qu'on est proche de l'Equateur.
Jusqu'à aujourd'hui je n'ai pas réussi à le voir se coucher, dès que je cligne des yeux : ça y est, il fait nuit !
Sinon le reste du temps je lis, beaucoup. Dans la salle commune, dans un coin de la forêt; toujours accompagnée d'une tasse de thé.
J'appelle ça les petits plaisirs de la vie !
- Si tu étais M. Cumulo, que changerais-tu dans l’école ? Sincèrement je n'ai rien à dire à Mr. Cumulo à part un énorme "merci". Grâce à lui ma mère a pu garder son travail et son enfant et moi je n'ai pas été élevée dans un orphelinat ou chez des grands-cousins-oncles-germains-du-côté-de-Brest.
Depuis ma naissance il a été bon envers ma mère et moi : j'ai pu obtenir mon brevet et mon bac en restant à Bruxia et même trouver du travail près de ma mère. Je n'ai qu'elle...
Ça a toujours été comme ça : elle et moi ; on est très fusionnelle. Mais il y a toujours eu cette silhouette bienveillante, non loin derrière.
Merci Mr. Cumulo.
Arlette Chevalier est née en France et shaman. Elle a eu une enfance tout à fait normale puis a été envoyée à l'Ecole Bruxia, comme tous les petits shamans. Ses parents l'ont assez mal vécu ; des paysans savoyards à la moitié des années 60 ça a l'esprit assez étriqué. Mais bon, ils ont fait avec et l'ont juste traité comme une bête de foire.
Les vacances en famille devaient être géniales !...
Mais c'est grâce à ces vacances parfaitement pourries que ma mère a rencontré mon père ; elle sortait le plus possible pour échapper à ses parents et à son frère.
C'est ainsi qu'à 17 ans, alors qu'elle se baladait avec sa petite bande de copains qu'un nouveau se joint à eux. Le cousin en visite d'un des gars de la bande (Maman dit qu'il était vraiment beau garçon).
Ils ont fricoté puis il est reparti dans le Sud de la France.
Il ne savait pas ce que ma mère était, personne ne le savait dans le groupe.
C'est cinq ans plus tard - elle avait alors obtenu son diplôme de shaman depuis quatre ans - qu'elle le revit.
Elle avait évidemment décidé de quitter la maison familiale et s'était installée à Nice, en tant que petite serveuse dans un joli bistrot.
Evidemment les plus chouettes histoires sont celles guidées par le hasard et ce fut le cas, avec lui buvant un café à une table près de la fenêtre.
Je vous épargne les six années d'amour et passe directement à ma naissance : c'est à 28 ans que ma mère a eu son premier et seul enfant à ce jour, moi.
Et c'est aussi à cet âge là qu'elle en a eu marre d'enchaîner les boulots sans but réel ; un enfant ça inspire apparemment.
Le shamanisme lui manquait affreusement, elle n'en avait jamais parlé à mon père - ce fut sûrement sa pire erreur. Elle voulait renouer avec ce monde qui était le siens et elle déballa tout à l'homme qu'elle aimait.
Lui il a pas aimé. Mais alors pas du tout.
Il a pris ses clics et ses clacs et est parti, donnant comme ultime indication "Ne révèles jamais mon nom à ta fille".
Il ne voulait rien avoir à faire avec des "monstres". Et grand bien lui en fit puisque je révélai une sensibilité spirituelle.
Ma mère, seule, abandonnée, triste à en pleurer toutes les nuits, rejoint l'école Bruxia et demanda un poste de professeur de Botanique.
Elle demanda surtout à me garder avec elle, ne pouvant me confier au père et encore moins à sa famille de paysans savoyards étriqués du bulbe.
Mr Cumulo accepta, dans sa grande bonté et son immense bienveillance.
C'est ainsi que moi, Léa Chevalier, fille d'une shaman et d'un humain, pourvue d'une légère sensibilité spirituelle, passa mon enfance et ma puberté dans une école de shamans en Amérique du Sud.
L'école primaire c'était sympa, j'avais plein d'amis, j'étais heureuse, épanouie.
L'innocence de l'enfance comme on dit.
Et puis vint les hormones, les jugements et les différences.
Comme beaucoup de jeunes j'ai très mal vécu mon collège. Premièrement parce que je prenais la plupart de mes cours par correspondance, j'étais de ce fait automatiquement mise à part.
Deuxièmement : le reste des cours se faisaient avec les shamans qui n'oubliaient pas de me rappeler que j'étais une simple humaine.
Mais aussi parce que c'est l'âge stupide où tout le monde juge. Alors une petite humaine au milieu de petits shamans ça se fait embêter et moquer tout le temps.
J'ai commencé à me renfermer à ce moment, je me suis réfugiée dans les livres, dans la forêt.
Ma mère m'a soutenu comme elle a pu, comme elle l'a toujours fait.
Heureusement qu'elle est là pour moi, depuis le commencement.
Elle a respecté la dernière volonté de mon père et ne m'a pas révélé son identité - je dois avouer qu'une fois la crise d'adolescence passée je me suis rendue compte que je n'avais pas très envie de le rencontrer - mais elle a voulu nourrir mes origines françaises.
C'est pour ça qu'à chaque vacances d’Été et de Noël nous rentrons au pays. Elle loue alors soit une maison en bord de mer dans les environs de Nice, soit un chalet dans les Alpes savoyardes.
J'aime tellement nos vacances. Je l'aime tellement.
On se dit tout, on se parle tout le temps, on se fait des grimaces quand on se croise dans les couloirs, on mange ensemble dès qu'on peut.
Certaines personnes disent que ce n'est pas sain comme lien, bien trop fusionnel. Ils ont peut-être raison, mais je m'en fiche, je ne changerais la relation avec ma mère pour rien au monde.
Le lycée a été bien plus facile, pas agréable, mais facile oui.
Les gens avaient grandi, mûri et certains sont devenus des potes. Je n'ai jamais prétendu avoir d'amis, ni à Bruxia ni en France, mais c'était suffisant pour moi.
J'ai finalement décroché mon Bac Littéraire avec mention Assez Bien - Maman était folle de joie - et je n'ai pas voulu partir.
Ma mère m'y a encouragé, évidemment, elle ne veut pas que je passe ma vie à Bruxia, où il n'y a rien pour moi. Mais je sais que comme moi, ça la rendrait affreusement triste si je partais.
Et puis qu'est ce que je ferais sans elle ? Qu'est ce qu'elle ferait sans moi ?
Surtout maintenant que j'ai réussi à lui arranger un coup avec le professeur de Chimie !
Non vraiment, je ne partirais jamais d'ici.
C'est sympa de se balader dans les couloirs et de voir les gens parler dans le vent, de voir les professeurs d'Invocation présenter du vide.
Et puis Mr Cumulo m'a donné un travail aux cuisines. J'aime bien la cuisine !
Ma vie c'est ma mère.
Dernière édition par Muffin le Ven 17 Juil 2015, 23:03, édité 91 fois