Nano. RolePlay

Rappel du premier message :



Caïn venait de recevoir un mission sous son identité de Conrad Stackborn. Une chasse au pirate, Cass lui avait adjoint un camarade de quête. Comme s'il en avait besoin. Mais en lisant la missive l'humain avait sourit tranquillement. Layla. La petite était membre de la guilde... destin. Quand tu nous tiens.

Conrad se tenait sur le port d'Isotier, dans sa tenue de marin. Devant lui le navire qu'il allait prendre pour chasser leur proie. Un navire magnifique, rapide, fait d'un équipage hors du commun. Une certaine aura irréelle émanait de Conrad, ses yeux semblaient habités d'une flamme intérieur puissante et dévorante.

Sur pont du navire une femme dans une tenue noire, courte, mais taillée pour le combat. Elle semblait regarder dans la direction de Conrad, cependant un bandeau blanc couvrait ses yeux. Comme si elle était aveugle.

Conrad:

Ni'oh, la femme sur le pont :

J'lui prends la flasque agressivement en toute réponse, mais je la finis bien trop vite. Il n'y avait presque plus rien dedans. Je soupire, avant de grimacer tout de suite après à cause de la couture. "Pas de rhum... pas même de pillage... juste de la douleur et du sadisme..." Je me plains d'un ton blasé en regardant vers le plafond.

— Tu peux toujours violer ton docteur à défaut de piller. signale Caïn alors qu'il termine de refermer la plaie. D'un coup de dent il coupe le fil et la voilà libérée de sa torture.

Je souffle longuement, rassurée que ce soit enfin fini, puis je tourne la tête vers lui pour le fixer. "Oh, c'est pour ça que tu me provoquais depuis tout à l'heure ?" Je me redresse et bouge mes doigts doucement, je regarde vers la coûture, qui est quasi-parfaite. Puis vers lui, faisant mine de réfléchir en parcourant son corps du regard. "Par où je vais commencer..."

— Pas du tout, mais comme tu sembles frustrée... je cherche des solutions. dit-il calmement. Je tente toujours de te servir du mieux que je peux.

Je le regarde de nouveau, peu amusée.
"C'est vrai." Je lui réponds soudainement avec le sourire. "J'te pardonne alors. Tu es un otage libre."
Dis-je en me relevant sur mes pieds.

— C'est bien aimable. dit-il en la regardant se lever. C'est moi ou tu es de mauvaise humeur ?

"Je suis supposée jouir après m'être fait coudre à cru ?" Lui demandai-je en soufflant. Je regarde autour de moi où il aurait pu planquer la reserve de rhum secrète. Y a toujours une réserve de rhum secrète.

— Mon magnétisme sexuel n'est donc pas suffisant pour passer outre ta douleur. dit-il en mimant un coup au coeur. Si tu cherches le rhum... c'est dans ce placard. ajouta-t-il finalement en la voyant regarder autour d'elle comme si elle cherchait quelque chose. Il avait le choix entre rhum ou une arme pour l'assommer. Il préfère qu'elle cherche du rhum.

"Non, j'suis pas masochiste. " Probablement pas. Je me dirige ensuite jusqu'au placard. La planque n'est pas particulièrement cachée... donc doit y avoir une autre secrète?
Je sors une bouteille, l'ouvre et prends quelques goulées avant de la reposer sur le bureau en grimaçant. Je souffle ensuite en écartant une mèche des cheveux. Je laisse mes yeux glisser jusqu'au bras qui tire encore. "Tu dois être content d'avoir laissé ta trace, pirate." Je reprends avec un fin sourire.

— Je suis content que tu ais un souvenir de tes aventures sur un navire pirate. Le meilleur. répond-il avec un sourire. J'aurais préféré autre chose qu'une blessure. Mais ça fait parti du charme des pirates.

Caïn n'a pas la moindre cicatrice, rien. Sans doute que Conrad a un corps bien différent dans ce domaine.

Je ne réponds pas et prends quelques autres gorgées avant de lui ramener la bouteille. Je me laisse ensuite choir le fauteuil, les membres lourds déjà. "Tu devrais pas rejoindre l'équipage de Conrad ? Tu peux leur dire que je me suis évanouie de douleur après m'être fait coudre si ça te chante." Je me masse un peu l'épaule du bras cousu.

— Ils peuvent se débrouiller sans moi. répondit-il doucement. Toi aussi notons. Il hausse les épaules. Mais moi c'est ici que j'ai envie d'être.
Il prend la bouteille et se verse un rasade généreuse dans la gorge.

Je cale mon menton contre mon poing en le regardant faire. "C'est Caïn qui a envie de rester là." J'imagine ? J'étire un rictus, puis glisse ma main rapidement contre sa cuisse et la remonte pendant qu'il a encore la bouche au goulot.

Bien sur. Je suis Caïn. dit-il en appréciant la main qui remonte le long de sa cuisse. La conversation sur ces persona était dangereuse, il préférait ne pas s'y attarder. Il posa donc une main sur une cuisse de la petite. La place dédiée à sa main était inaccessible.

J'expire, puis me redresse habilement pour venir chevaucher ses cuisses, mais restant debout sur mes genoux. Je cale mes avants bras contre ses épaules en le regardant simplement. L'alcool rend la réflexion légèrement difficile, brumeuse, alors j'ai laissé les reines à mon corps.
En penchant la tête, je sens quelques mèches glisser en rideau. Je cueille ses lèvres doucement, récupérant le léger goût sucré de la canne.

La nouvelle position convient beaucoup plus à Caïn. Ses mains peuvent rejoindre leur zone d'accueil sur le corps de Layla. Ses fesses. Il l'embrasse avec douceur et profite de l'instant présent. Son corps est plus grand que d'habitude, c'est plus long de changer cette partie là. Surtout qu'il l'a étiré au maximum possible. Il ne peut pas gagner ou perdre plus de 10 cm.

Je m'appuie plus sur un avant bras qu'un autre, même si l'alcool et les mains de Caïn aident à oublier la brûlure au niveau des sutures un peu. Je laisse ce bras là retomber contre le corps familier.
Le baiser s'approfondit éventuellement, et mes doigts accrochent les vêtements pour les retirer aussi. C'est lorsque je me laisse m'asseoir doucement contre ses cuisses, que je remarque qu'il est plus grand que d'habitude à la position de ma tête. Je romps une seconde, paumée. "... t'as eu une poussée de croissance aussi ?" Je demande dans un halètement.

— Conrad se doit de dominer l'assemblée. expliqua Caïn qui lui au contraire se fond dans le décor en général. Ses mains commencèrent à explorer l'ensemble du corps de la petite. Mais le tissu gênait, il avait une solution pour ça aussi. Rapidement les habits de la petite s'envolèrent dans la chambre.

Mon début de rire s'achève dans un hoquet lorsqu'il tire mes vêtements pour les virer rapidement. Je l'aide, bien que moins rapidement. "Considère l'assemblée dominée ? Mais seulement car tu viens de lui retirer ses vêtements." Je reprends ses lèvres.

Il m'en faut plus pour te considérer dominée. Tu te rappelles ? demanda-t-il avec un sourire radieux au souvenir d'une de leur fin de nuit. Il avait libre cours à ces instincts de mâle très alpha. Elle n'avait pas semblé détester.

"C'est parceque je ne le suis jamais vraiment." Je réponds simplement en collant mon torse contre le siens. "Si ?"

Tu as une flamme pirate, faible, mais elle est là. C'est un signe. Tu n'es jamais vraiment dominée. confirma Caïn. Ses mains reprirent un balai plus fervent et plus exploratoire que précédemment. Ses lèvres vinrent cueillir à nouveau celle de Layla pour un baiser fougueux et plein d'entrain.

C'est une bonne réponse, car je ne lui demandais pas réellement son avis comme j'en donnais l'air.
Je crois qu'il fait bientôt plus chaud dans la salle. Les quelques brises qui réussissent à s'infiltrer par la fenêtre me font sourire, et titillent mes tatoos. Même si en réalité c'est Caïn qui les provoque le plus (mes tatoos, pas les brises?). Même jeté à la mer, ce qui est fait du même souffle que toi te reviendra.

Il faisait chaud et il commençait à s'enflammer. Lorsque son esprit lui joua un tour. Caïn s'arrêta net. Perdu un instant. Ailleurs. Il regarda autour de lui, puis Layla. Finalement il se recula. La cabine du capitaine... sa cabine aussi...

— Inspire et expire longuement. Panique pas. dit la dragonne. Il n'y a rien de grave. Tout va bien.

J'ouvre les yeux lorsque je le sens se figer, puis s'écarter. Mais même à le fixer un moment, je ne suis pas sûr ce qui lui prend. A part qu'il a l'air perdu. Je lui prends doucement le visage en coupe pour qu'il me regarde. "Tu connais mon nom ?"