Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé. nbk (Fédor) / Caillou (Lifen)
- Tour de jeu : NA
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaine
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 1
- Autre : Rythme express

1890 - Chine - Province de Shanghai.

Il commence à faire sombre alors que le grand homme au cheveux blanc se balade dans la campagne proche de Shanghai. Il n'aime pas la grande ville mais c'est ici qu'il avait enfin trouvé un maître qui acceptait de lui enseigner son art, enfin une petite partie de son art. Dieu que les Chinois sont difficiles à amadouer, il préfère de loin les Mongols. Le chemin du retour est calme et il apprécie la solitude et le bruit du Fleuve Bleu à coté de lui. Soudainement un cri déchira le silence environnant, ses sens en alerte il traqua l'origine du son autour de lui, mais ne trouve personne. A nouveau un cri retentit, un appel à l'aide en mandarin qu'il identifie finalement. Il tourne son regard vers le fleuve à l’affût et finit par apercevoir un petit bras sortir de l'eau, cherchant à retrouver le chemin de la surface.

"Merde." dit-il avant de s'élancer vers le fleuve en usant de toute sa puissance. Il ne prendra que le temps de retirer son manteau rouge avant de plonger dans les eaux froides. Nageur puissant à défaut d'être très technique il atteint rapidement le frêle bras et le corps de la petite fille à qui il appartient, il s'en saisit immédiatement pour le serrer contre lui. L’inquiétude le gagne la petite chinoise est inerte. Il se dépêche de la ramener sur le rivage en prenant la peine de maintenir son visage hors de l'eau. Finalement les classes militaires avaient eu un peu de bon, il ne pensait pas un jour avoir besoin de cette technique. Sur le bord de la berge il soulève la petite fille et l'extrait des eaux pour venir l'allonger sur l'herbe non loin de là. Puis il se penche pour tester la respiration de la petite, rien. Il hésite un instant toujours calme, prend cinq secondes de plus pour réfléchir et se lance finalement dans un bouche à bouche en pinçant le nez de la noyée. Il y va délicatement c'est une enfant .

(premier RP que je lance.... soyez indulgent.)

Fédor sent bien que la petite veut ses parents. Il va pas pas la retenir de force de toutes façons. Il attend tranquillement et retire sa main au bout de quelques secondes. Après tout s'il ne faut pas regarder les femmes avec insistances les toucher c'est certainement pire. Tout cela est bien compliqué mais bon... ça ne fait pas de mal de rencontrer d'autres cultures et d'autres milieux sociaux... on ne sait jamais.

"Je n'attends qu'un examen." Et le secret, mais il serait bien maladroit de mentionner son implication dans l'affaire. Elle n'a pas envie de s'exhiber, vraiment pas, mais elle préfère de loin ce moment de gêne à l'éventualité de devoir rencontrer d'urgence un autre médecin qui ne serait pas dupe de son histoire de souche et risquerait d'entamer de dangereuses investigations. "Vous serez payé évidemment, comme tout praticien."

Il ne relève pas le fait d'être payé. Il se contente d'hocher la tête de manière neutre pour faire diversion auprès de la vieille cuisinière. "En quel lieu pouvons nous aller pour l'auscultation." demande le grand homme l'air grave. Il n'a pas trop envie de constater l'étendue des dégâts de sa frappe. Mais bon il faut bien en passer par là et assumer ses choix. Il ne pouvait pas savoir que le félin qui l'empêchait de sauver la petite était une femme, n'empêche qu'il s'en voulait.

Il écoute et comprend les implications. "C'est parfait." confirme-t-il alors. Il se détend un peu, le moment difficile est repoussé à l'arrivée du père... et les père apprécient toujours ceux qui sauvent leur petite fille. non ? Il rumine un peu tout ça pendant un moment. "Vous faîtes quoi comme métier ?" demande finalement pour changer de sujet de conversation. Il prend quand même une petite trousse qu'il a dans son dos. En cuir elle contient de nombreuses petites fioles.

Il a l'air impressionné le Russe et ne s'en cache pas. "C'est rare une position aussi haute pour une femme dans votre société." Il fait une moue appréciatrice et très respectueuse. "Je sais parler différente langue, mais passé un certain stade ça devient trop compliqué pour moi." dit-il en souriant. "Heureux d'avoir rencontré une femme aussi brillante." enchaîne-t-il avec sincérité visiblement toujours une peu sous l'effet de la surprise.

Lifen ne voit pas vraiment en quoi l'assiduité aux études est si extraordinaire, pour elle ce n'est que normal. "Vous êtes venu en Chine par les steppes ? Ce n'est pas le chemin le plus évident depuis la Russie." A lui de détailler s'il le désire ; il vient déjà de lui dire que l'Inde est la prochaine étape du voyage. "Comptez-vous faire le tour du monde ?"

"Je sais ce que je fais Tu Lifen." dit-il d'un ton calme et tranquille. Il n'est pas encore un professionnel mais on lui a expressément indiqué les dangers de ce calmant qu'il utilise sur lui même. C'est particulièrement adapté à ce qu'elle a... des coups violents. Il réfléchit à sa question, a-t-il envie de se lancer seul dans cette aventure? Elle doit parler de la traversée des hautes montagnes. Oui définitivement, il faut qu'il découvre les limites de sa forme animale. "Si seul... mais parfaitement préparé." dit-il finalement.

Espérons-le, ne dit-elle pas mais pense-t-elle très fort. Elle baisse les yeux sur lui quand il répond. "Vous ne sortirez pas vainqueur d'un tel défi. Un homme seul n'ébranle pas les certitudes de cent millions d'Européens." Des bruits de pas se font entendre à l'entrée et Lifen se redresse aussitôt, la vieille cuisinière trottinant pour accueillir celui que sa voix désigne comme le maître de maison et sans doute le tenir au courant des derniers développements.

Il sourit. "Il faudra quelques alliés certainement. Mais certaines choses se feront en duel... seul à seul." il reste cependant attentif à son environnement et ses yeux se mettent à regarder en direction des bruits de pas. Il sait que le père doit être arrivé. Toujours difficile à affronter un père lorsque sa fille est concernée... mais cette fois il l'a sauvé alors ça devrait aller.