Nano. RolePlay

Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Tour de jeu : Angell - Djerin
- Délai maximum d'attente de réponse : 1 semaine
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : Essayons de faire en sortes qu'ils s'apprécient un minimum

Elisabeth fumait tranquillement dans son bureau en remplissant son dernier rapport de la journée. Elle écrasa la cigarette sur son cendrier avant de prendre son manteau pour aller prendre l'air. La cour intérieure de la milice n'était pas loin et l'air froid ne pouvait lui faire que du bien.

Ses pas retentissaient dans les couloirs quand elle se fit attraper par son supérieur. Celui ci voulait lui présenter son futur coéquipier pour la prochaine mission. De l'infiltration. Elle sourit intérieurement, le suivant dans les couloirs.

Ils entrèrent dans un bureau vide et elle s'installa dans un fauteuil.

Vous ne voulez pas obtenir de réponse sur ce passage? Il semblait passablement surprit.

- Si les yeux baladeurs de tout à l'heure reviennent dans la chambre et voient qu'il n'y a plus personne, cela leur paraîtra suspect. Je préfère rentrer. Continue à chercher et trouve moi une piste, je ne veux pas être venue ici que pour te juger.

Elisabeth tourna les talons pour repartir vers sa chambre.

Me juger? Cette pensée le laissa très perplexe tandis qu'il observait le fessier de sa supérieure s'éloigner dans le couloir. Elle ne perdait rien pour attendre celle-là... Il faudrait faire preuve de patience pour lui mettre la main dessus, mais elle finirait en son pouvoir, suppliant sa pitié tandis qu'il écorcherait son esprit pièce par pièce pour en faire sa marionnette.

Elisabeth rentra dans sa chambre pour se laver rapidement et se glisser doucement dans son lit, priant quelques instants avant de dormir. Elle ne dormait que d'une seule oreille et avait une arme sous son oreiller au cas ou.

Dima se rapprocha du mur suspect, recherchant des traces de toute forme de passage secret. Le sol portait en effet des marques en arc de cercle. Une partie du mur devait pouvoir pivoter, cependant, la source du mécanisme demeurait un mystère pour lui. Aucun élément mural ne semblait convenir.

Elisabeth fit mine de dormir un moment avant d'entendre des bruits de pas dans le couloir. Elle se dit que cela devait être un serviteur ou Dimitri qui revenait. Elle resta tout de même aux alertes.

Elisabeth ralluma la lampe à huile pour regarder dans la pièce et tomber sur un chat. Celui ci était assit au pied du lit. Elle lui sourit avant de tendre une main pour le caresser. Il vint poser sa tête dans la paume de sa main et elle se saisit de son coussin pour étouffer le chat avec.

Le chat commença à se transformer en humain et elle prit l'arme sous son oreiller avant de l’étouffée dans les draps et le cousin. Elle tira, le bruit ne parvenant pas jusqu'en dehors de la chambre. Puis elle soupira, enfilant un pantalon et une chemise et laissant sa robe de côté.

Il se glissa le long de l'escalier lentement, en silence, satisfait des marches en pierre, qui ne grinceraient donc pas. Il glissa un œil à l’intérieur. Quatre personnes, rebelles ou zootropes, en tout cas criminels. Trop pour qu'il puisse les avoir à lui tout seul avec juste un couteau. Il déglutit en silence et réfléchit à une solution.

Elisabeth se dirigea vers la ou elle avait perdu Dimitri. Elle regarda le mur avant de soupirer longuement. Un message avait déjà été envoyé à la milice concernant la famille et les rares personnes qui l'avaient croisées étaient mortes. Elle avait bien sûre veiller à enfermer la famille dans la maison.

L'escalier s'était refermé derrière lui, mais à l’intérieur le mécanisme était apparent. En l'ouvrant à nouveau il pourrait les prendre par surprise. Voila pourquoi il n'aimait pas être sur le terrain. Trop de danger et pas assez de confort. Il fit la moue et appuya sur le levier du mécanisme, s'installant en embuscade dans l'angle de l'escalier. Lorsqu'un des zootropes passa la tête pour regarder de qui il s'agissait, Dimitri le saisit et lui plaqua sa lame sous la gorge. Personne ne bouge ou je l'envoie ad patres!

Elisabeth vit l'escalier sur un zootrope qui se fit visiblement maitriser par Dimitri. La jeune femme sourit pour se rapprocher dans l'ombre. Une dague vola dans un tête d'un des criminelles, une balle fut tirée et le troisième fut transpercé de son épée.

- Exécutez le. La mission est finie.

Il trancha la gorge du zootrope avec un grognement. Oui chef...

Élisabeth le transperça du regard au grognement avant de ranger son épée la jeune femme s'approcha doucement pour lui planter les doigts dans les côtes rudement. Puis remonta les marches avant de le regarder.

- Remballez nos affaires, mon équipe va prendre le relais ici.

Il la suivit en grognant. Honnêtement, il n'y aurait pas eu d'infiltration, cette mission aurait eut le même résultat. Vous êtes consciente que c'est assez difficile d’interroger un cadavre pour remonter une filière? Il la dépassa rageusement pour aller entasser leur barda. En vrac pour celui de son Lieutenant, prenant le temps de ranger le sien proprement.

- Il vous faudra apprendre le respect. Une semaine au trou vous fera du bien.

Elisabeth croisa les bras et regarda ses affaires.

- Deux plutôt. Rangez moi ces affaires correctement. Et il reste encore des survivants voyons, des personnes plus disposées à nous donner des informations.

Dima haussa les épaules. Elle n'était son officier supérieur que sur cette mission et elle ignorait encore qu'un officier avec ses appuis ne pouvait pas aller au trou, simplement se faire réprimander avec une tape sur l'épaule ou derrière la tête. Bien sur mon lieutenant... J'oubliais que les serviteurs du manoir en savaient plus que les zootropes de la cave. Toutes mes excuses pour mon erreur mon Lieutenant. Son ton était servile et sans ironie.

Elisabeth croisa les bras en le regardant faire.

- Les membres de cette famille en savent beaucoup et ils sont presque tous vivants. Je vais rentrer faire mon rapport, suivez moi.

Elle sortit de la pièce et ordonna à un de ses hommes de ramener ses affaires chez elle.

Il ne releva pas mais laissa les affaires en place pour la suivre, les autres se débrouilleraient. Bien entendu... Mon lieutenant.

- Vous aimez les missions de terrain ? Répondez sincèrement.

Elisabeth monta dans une carriole en soupirant, lui faisant signe de se mettre en face d'elle.

Il lui jeta un regard particulièrement sarcastique. Je suppose que ce n'était pas assez évident... Il grogna en détournant le regard. Interroger un criminel, pratiquer une autopsie relative, faire des ronds de jambe politiques... Tout ça c'est dans mes cordes. Se battre à couteau tiré, je connais la théorie, j'ai l'entrainement standard en tête. Mais ça ne fait pas de moi un combattant. Donc non, je n'aime pas ce genre de mission de terrain.

- Hn... Pourtant vous êtes aptes à ce genre de missions. Je ne peux pas décemment dire que vous devez rester tranquillement a la base alors que vous pourriez vous battre dehors.

Elisabeth croisa doucement les bras avant de soupirer.

Il haussa les épaules. Je ne dis pas que je suis inapte... Je dis juste que mes compétences principales sont ailleurs et que c'est les gâcher que de me prendre pour quelqu'un comme vous. Donnez moi un fusil, et je saurais peut-être abattre quelques rebelles avant de me faire descendre comme tant de nos hommes. Mettez moi dans une pièce avec l'un d'entre eux et s'il sait quelque chose d'utile, je le saurai aussi, et rapidement.