Nano. RolePlay

La jeune femme attrapa la batte accrochée à son sac, se préparant à frapper. Elle regarda l'homme et donna un grand coup dans la tête de l'un des zombis.

Visiblement la fille sait se défendre. C'est bien. La chance ça suffit pas pour survivre de toute façon. Il se déplace légèrement pour éviter de lui tailler un sourire où il faudrait pas - au cas où - et abat sa hache sur le crâne de l'autre truc. Plotch, il fait en tombant. Et le silence revient. "Ca va ?"

- Bien et toi ?

Les cadavres par terre lui donnaient envie de vomir et elle détourna le regard.

- Il doit y avoir ce que tu veux dans la boite à outils qu'il y a là.

Nikki hocha doucement la tête avant de continuer d'avancer doucement et regardant où elle mettait les pieds. Ses yeux cherchaient vaguement l'outil que voulait l'homme. Ils se posèrent sur un magasine un charme qu'elle poussa du pied.

- Tu trouves ?

"Non." Va sans doute falloir trouver une maison où personne aurait pensé à chercher un tournevis dans le pot d'une plante verte ou autre endroit où ça aurait rien à foutre. Hrmmm. Il va voir vers la caisse, au cas où.

- Hn... Tous les survivants n'ont quand même pas du emmené tous les tournevis de la ville..

Nikki soupira longuement et le suivit, regardant l'entrée au cas où il y ait un survivant ou une bestiole pour les prendre à revers.

Nikki posa un regard plein de dégout sur le magazine.

- Non merci, je préfère faire du troc avec des objets plus normaux.

Elle croisa les bras en regardant le magazine par terre.

"Qu'est-ce qu'on doit offrir à une fillette de 6 ans. Kushi c'est pas n'importe qui. Et bordel, il faut que j'arrête de parler à voix haute, je vais attirer les morts." Nina deplaca violemment un bout de taule, pour se frayer un chemin dans la ruelle qui séparait le garage et la pharmacie, depouillée. Le bruit ricocha sur les murs et Nina hâta le pas, vers un magasin de vêtements. Kushi elle aime bien les chapeaux.

Il hausse les épaules. Faire la fine bouche quand la fin du monde est arrivée c'est relativement stupide, mais les femmes... peut-être qu'elles le vivent plus mal, tout ça. Comment savoir. Il secoue la tête pour chasser sourires et boucles blondes qui ne reviendront pas et traîne sa carcasse vers l'entrée en laissant le magazine par terre. Un fracas métallique se fait entendre, pas loin - pas loin du tout, et il se tend. "Va pas falloir traîner par ici." il grogne.

Nikki regarda l'homme naviguer dans le magasin et se tendit au bruit. Elle passa doucement un oeil dehors pour chercher la source du bruit.

- Il n'y a pas moyen de contourner ?

Nikki avance doucement vers l'homme, ne faisant aucun bruit. Elle voit aussi cette femme se promener comme si de rien n'était. Un sourcil se hausse et elle murmure doucement.

- Tu l'as connait ? Et peut être qu'elle fait du repérage...

Cette technique était connue, envoyé le moins fort devant afin de pouvoir attaquer par surprise après.

Nikki le regarda en ouvrant grand les yeux. Ils étaient suicidaires ou quoi ?! La jeune femme posa doucement une main sur l'épaule de l'homme puis elle sortit un pistolet avec un silencieux de son sac. Elle visa, retenant son souffle avant de tirer, touchant la tête et mettant le zombi hors d'état de nuire.

- Allons peut être voir...

Nikki regarde le bout de la rue avant de se fier au matin. Il connaît plus les lieux qu'elle.

- Tu penses qu'elle pourra s'en sortir ?

Une question dérisoire, peut être était-ce quelqu'un du camp qui aurait pu l'aider.

"Pas de raison." Il dit ça mais il en a rien à foutre, en fait. Limite ça lui ferait plaisir. Quand on est assez con pour se balader en tapant dans de la tôle, ça sera pas une perte pour la société. Enfin ce qu'il en reste. Il trace vers l'extrémité libre de la ruelle. L'alarme incendie de la caserne se met alors à hurler, et là il se dit que non, vraiment, ça sera pas une grande perte. Ca l'empêche pas de courir vers l'autre extrémité de la rue.

Nikki le suivit rapidement sur ses gardes.

- Tu avais parlé du camps. On rentre dans un lieu sûr afin de les y attendre la bas ?

Elle jeta quand même un coup d’œil vers la caserne de pompiers en soupirant.