Nano. RolePlay

CONTRAT DE NOT'RP :p !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (2 max)
- Tour de jeu : ordre des premiers posts.
- Délai maximum d'attente de réponse : 5 jours
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3.

Sortir, sortir, sortir. Je veux sortir. Il me faut sortir rapidement sinon je vais commettre un massacre dans le coin.
Cela faisait plus de deux mois que Sae n'avait pas mis le pieds hors du camps. Depuis que le temps relativement doux cet été et une menace zombie qui s'était faite moins importante avait rendue les sorties plus facile.
Les réfugiés avaient ainsi pu profiter de plus de liberté. Cependant un pique nique en plein air avait mal tournée. Rien n'avait été prévu pour l'apéritif et l'apparition d'une paire de zombies venus grignoter quelques participants marqua la fin de cette sorte de trêve estivale. Les contrôles aux entrées de la bases avaient été renforcé et la sécurité s'était faite oppressante.
Du fait de son grand âge, Sae n'avait été autorisé à aller dehors. Même pour prendre un peu l'air. S'occuper des plus faible, c'est généreux, mais l'altruisme ne faisait pas partie des qualités de la vieille femme.
Elle rôdait actuellement du côté de la zone de l'ascenseur en cherchant un moyen de monter dedans malgré la présence armée qui régnait en ce lieu.

Hem :

Unknown traînait sur la plate-forme en attendant le top départ de leur classe verte. Ils étaient quatre à poireauter. Au programme, atelier découverte et exploration de la forêt, prévention anti-zombies et récolte de... trucs récoltables. Un vrai bonheur. Il faisait bon, le ciel était clair, c'était le moment idéal. Pourtant, le top départ mettait du temps à arriver. Unknown commençait à s'impatienter. Bon, les gars, qu'est-ce qu'on attend ? demanda-t-elle aux militaires près de l'ascenseur.

Depuis le petit incident en début d'été, les sorties devenaient compliquées à négocier. Mais Jason s'arrangeait avec les militaires en poste près de la sortie pour pouvoir aller en ville. Ça lui coûtait quelques produits de "luxe", comme de l'alcool, des cigarettes, des magazines. Les officiers supérieurs lui râlaient dessus pour la forme, les provisions et informations qu'il ramenait étant trop importantes. Il passa devant le groupe de personnes et entra dans la cage d'ascenseur, saluant les militaires au passage.

Hein, quoi ! C'est quoi ce bordel !? Les passe droits. Ok, ça existe mais là. C'est le pompon.
Sae allait engueuler le jeune homme qui venait d'entrer dans l’ascenseur quand elle se pris les pattes dans un obstacle et chuta.
Mais qu'est ce que tu fous là ? invectiva-t-elle à la jeune femme sous elle quand elle compris la raison de sa chute.

Unknown était sur le point de râler elle aussi lorsqu'elle fut percutée par une antiquité sans lunette. Ben regarde où tu vas, mamie ! Je suis pas invisible, hein ! Elle repoussa (avec quelque ménagement tout de même) la vieille dame et toussota à cause de la poussière. C'est qu'on faisait pas vraiment le ménage, sur cette terrasse. Encore à terre, elle hélait déjà le type dans la nacelle : Yo, toi ! Où tu vas, comme ça ? Ça fait quinze plombes qu'on attend notre tour, nous !

Jason leva un sourcil. Seules la vieille dame et la jeune demoiselle retinrent son attention. La première parce qu'il n'était pas habitué à voir une aussi vieille personne être aussi "active". La seconde parce qu'elle était assez belle, tout simplement. Il ne prit pas la peine de regarder les autres.

- "En ville. Vous attendez votre tour pour ?"

Et moi je fais quoi ? Je prends le thé p'tête ! La réplique de la jeunette avait énervé Sae qui avait vraiment besoin de se défouler, mais la tranquillité du jeune homme l'interpellait. Comment croyait-il pouvoir sortir aussi facilement ?
Euh… Pour ma part, je dois trouver de nouveaux oreillers et couvertures.

- "En classe verte ? Tu veux dire que tu seras seule à gérer des personnes qui ne sont pas habituées à sortir ?"

Jason n'attendait pas réellement de réponse. Il réfléchit quelques minutes, poussa un long soupir et reprit.

- "John, laisse-les venir avec moi, dit-il au soldat à sa gauche. J'augmenterai légèrement leur chance de survie. Bon, d'accord, je te ramènerai une bouteille de ton whisky préféré, concéda-t-il à la vue de la grimace de son interlocuteur."

La porte de sortie semblait être ouverte. Autant en profiter avant qu'elle ne se referme ou que quelqu'un se mette à poser des questions gênantes. Sae s'engouffra alors très rapidement dans l'ascenseur et se tint étonnamment calme attendant le départ de ce dernier vers le plancher des vaches. 'Fin des zombies maintenant.

Unknown imita mamie, histoire de ne pas rester sur le carreau. Sa troupe, elle s'en fichait un poil, mais deux des gonzes montèrent aussi. Le dernier en profita pour filer à l'anglaise. Trouillard. Elle cala sa machette sur son épaule, ce qui lui donnait un air de "je connais ça par cœur". Elle attendit qu'ils soient à mi-hauteur de la falaise pour marmonner un On n'est pas des bleus, hein. "Classe verte", c'était ironique. Agacée, ouais. Mais tellement pressée de se dégourdir les guiboles.

- "Pas ironique. Sarcastique, la corrigea-t-il. Les habitués ne fuient pas avant même de se retrouver en face des rôdeurs d'habitude... Et vous, vous faites parti de son groupe, demanda-t-il à Sae."

En attendant que l'ascenseur arrive à sa destination, Jason faisait de petits étirements et chauffait ses articulations. Il avait sur son dos un sac en contenant d'autres plus petits. Il comptait bien prendre tout ce qu'il pourrait.

Niet, la classe verte j'en bouffe déjà suffisamment dans les grottes. Si je sors, c'est pas pour me farcir des problèmes en plus. Et toi de ton côté, tu vas faire quoi ? Tu n'es pas là pour surveiller et être sur le dos de tous ceux qui sortent au moins ? Avoir un surveillant dehors, soit, mais si c'était pour réduire ses mouvements, là ça n'allait plus.

J'ai fui, peut-être !?! marmonna-t-elle tandis que Sae répondait. Et aussitôt, elle plu à Unknown – bien qu'elle ait l'impression que ce n'était pas une totale inconnue, cette mamie. Elle se cala de façon à ce que son attitude dise haut et silencieusement à quel point elle méprisait les ptits chefs. Et elle espérait sincèrement qu'il était cool, en fait, sous ses airs de jeunes premiers. Pitié.

- "Chercher des provisions, recueillir des informations sur l'état des routes et le nombre de rôdeurs à tel ou tel endroit. Bref, mon boulot... Vous pensez vraiment que les "autorités" n'auraient que ça à faire, rétorqua-t-il après un long soupir qui en disait long. Que je n'aurais que ça à faire ? Il est hors de question que je vous surveille. Vous pouvez faire ce que vous voulez."

S'il y avait bien quelque chose qui énervait Jason, c'était qu'on le juge sans même le connaître.

Le monte-charge terminait son ascension. La falaise laissait apparaître la cime des arbres, puis leur tronc avant de s'effacer devant une vaste étendue d'herbe déserte. Sortant enfin de l'ascenseur, ils eurent un sentiment de liberté.
Sae remplit rapidement ses poumons de cette sensation avant que l'air froid ne lui chatouillât les narines et qu'elle ne dût sortir son mouchoir pour se moucher. « Bardon. C'est bar où la ville déjà ? » C'est qu'elle n'avait jamais appris à lire une carte…

Sérieux, on est obligé d'aller en ville ? C'est gris, c'est carré, c'est chiant. Elle écarta un bras dans un geste vague. Maintenant qu'on est dehors, profitons du grand air ! Techniquement, c'était la mission initiale d'Unknown et des deux gus avec elle. Et le ptit gars avait dit "faites ce que vous voulez". Bon... Il avait vraiment prévu d'aller en ville tout seul ? C'était nul ! Mais elle garda cette dernière réflexion pour elle. Y avait sûrement des cinglés pour aller en ville tout seul, oui.

Cho.o:

Les plaintes de la jeune femme commençaient à lui taper sur les nerfs. Il décida malgré tout d'user de diplomatie, les premières causes d'accident mortels étant dues à des dissensions au sein même d'un groupe.

- "Écoute, je comptais vous accompagner en forêt. Une fois votre affaire finie, libre à vous de me suivre en ville. Ah, encore une chose, dit-il en tendant la main en avant. Appelez-moi Blue."

HRP:

« Je m'abbelle Sae. Et si du bréfères la forêt la b'diode, libre à doi d'aller y faire un dour. Dâche au moins d'êdre un beu discret et de ne bas rameuder les zombies. Et baindenant, on se bouge ? » conclut-elle en se dirigeant vers le sud pensant y trouver la ville dans cette direction.
Se mouchant une nouvelle fois et un peu trop bruyamment elle constata un potentiel problème : « Bordel, je vais êdre à court de bouchoirs. »

Alyaa:

Jason se mit en route, direction la forêt, prenant la tête du groupe. Tout comme l'avait soulignée Unknown, la discrétion de Sae pourrait poser problème dans un futur proche. Il resta alors sur le qui-vive, redoublant de prudence.

- "Allons-y, Alonso !"

Entre deux reniflements le groupe progressait gentiment vers la ville. Déjà les premières maisons apparaissaient clairement et il ne semblait pas y avoir âme qui vive. Concernant les morts vivants, c'est normal. Bref, l'ensemble semblait désespérément statique ce qui était quand même rassurant. « C'est pas que j'ai réellement envie de vous connaître, mais au cas où. Ça pourrait être utile. Vous faisiez quoi avant d'arriver dans cette base ? »

You guys :

Vétérinaire, répondit Unknown, au tac-o-tac et au pif. Même si la base était grande, personne ne devait ignorer la présence d'une nana qui se réveillait tous les matins avec un amnésie quasi-complète. Mais peut-être que ces quatre-là ne savait pas que c'était elle. Autant en profiter un peu. Chemin faisant, elle ramassait des boletus aestivalis – ou cèpes d'été. Excellents pour agrémenter la merde en boîte qu'ils bouffaient ces derniers jours.

Cho.o...:

Jason n'ayant rien à faire en forêt à proprement parler, il s'était mis à faire la sentinelle. S'éloignant légèrement du groupe et revenant à intervalle régulier, il surveillait les environs afin d'éviter les mauvaises rencontres. Il entendit la question que Sae posa.

- "Exactement ce que je fais ici."

Clair, direct, pragmatique. C'est comme ça qu'on pouvait le qualifier lorsqu'il était sur le terrain.