Tarabis chevauchait aux côtés de Gaspart.« Où comptez-vous aller ? Nous sommes assez loin de la première grande ville... Nous n'allons quand même pas nous abaisser à des travaux de paysans... » Ce dont rêvait Tarabis, c'était combattre Shinoki, pas nettoyer des écuries d'Augias... « Enfin bon, nous n'avons pas le choix, je suppose... »

Tarabis descendit aussitôt de son cheval. Voilà une mission digne de Tarabis ! Tout va bien ? D'où venez-vous ? La femme s'évanouit dans le fossé, à côté du chemin en terre. Elle avait un bout de parchemin plié dans la main gauche et tenait un couteau dans la main droite. Tarabis jeta un oeil alentours, elle n'avait pas l'air d'être poursuivie, même si c'était sûrement le cas...

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Le voilà donc, l'énergumène qui avait fait je-ne-sais-quoi à la femme. Gaspart avait l'air méfiant, Tarabis en conclut donc qu'il s'agissait d'un assassin. Il ne lui laissa pas le temps de répondre, et dit sèchement : « Oui, rendez-vous utile, allez donc me chercher de la passiflore, pour soigner sa blessure. » Ca n'avait aucune utilité, mais ça l'éloignerait peut-être, le temps pour le mage de lire le parchemin et de réveiller la pauvre dame...

« Si j'ai bien compris, nous laissons la demoiselle mourir tranquillement dans le fossé ? »Ca posait un sérieux problème à Tarabis, mais d'un autre côté, ce rendez-vous mystérieux à l'église l'intriguait... « Allons-y ! » Il se hissa sur le dos de sa monture et suivit Gaspart. De toute façon, le jeune femme était déjà à moitié morte.

Tarabis aussi trouvait que c'était une idée intelligente... Il attacha sa monture à côté de celle de Gapart, puis s'éloigna et s'assit au pied d'un arbre. Il sortit - de nulle part - un grimoire de magie et s'attaqua à sa lecture, en gardant un oeil sur l'église. D'où il était, il avait vue sur tout le parvis de, Mais il ne remarqua pas le grand homme encapuchonné qui s'approchait de l'église ; il en avait croisé un nombre incalculable ces derniers jours...

Quel dommage ! Il faisait un temps à se bécoter sous un platane... Tarabis observa Gaspart. Il pensait que c'était lui qui prendrait les initiatives, mais manifestement non... « Firea, pensez-vous que nous devrions intervenir ? » demanda-t-il à voix basse. Sans ajouter « La dernière fois que j'ai essayé la magie pour sauver la situation, on a frôlé la catastrophe... ».