○ Nom et Prénom : Thor ○ Age : 15 ans ○ Nano Monde : Aventures du Passé ○ Race : Dragon ○ Métier/classe : Apprenti dragon

Physique : Thor est un dragon (oui, information capitale) qui a grandi trop vite pour son âge. 15 ans, c'est déjà peu pour un humain, et c'est très peu pour un dragon. Il est donc très grand (une vingtaine de mètres de long sans compter la queue) et élancé. Ses écailles sont orange vif et ses grands yeux ronds sont verts. Thor pourrait être très beau s'il était plus, disons... majestueux. Mais la grâce qu'il ne possède pas lui enlève toute classe et 5 points en charisme. Ses ailes sont plutôt petites par rapport à son corps ; ça ne l'empêche pas de voler convenablement mais ça contribue à son ridicule.

Caractère : Sur le papier, ça sonne bien : Thor, grand dragon aux écailles flamboyantes, survolait les plaines verdoyantes, profitant d'un vent favorable... quand soudain, pris d'un sommeil inopiné, il s'écrasa lamentablement sur le château du coin. En effet, Thor est bien le dragon le plus mal nommé qui soit. Maladroit, pleutre (et non pas de couleur pleutre), naïf, assez stupide au final malgré certains éclairs de lucidité, sa mère n'aurait pas pu mieux choisir. Il semble porter la malchance sur lui, et malgré un humour débordant - oui, Thor aime faire des blagues -, il a plutôt tendance à faire fuir ses éventuels compagnons. Pourtant, il n'est pas méchant du tout : doté d'un grand coeur, il est prêt à aimer n'importe qui, ou presque.

Histoire :
Très étrangement, Thor a été abandonné deux ans après sa naissance. De mauvaises langues parleront d'une mère déçue, d'autres du début de sa malchance. Malchance qui ne le poursuivait apparemment pas de si près : il réussit à survivre quelques mois en mangeant des baies - oui, Thor est végétarien - et en se cachant dans des arbres. Un jour, il atterrit dans le jardin d'une petite fille ; elle l'avait intrigué car ses cheveux avaient la même couleur que ses propres écailles. La petite fille, qui devait avoir une huitaine d'années à l'époque, s'appelait Fraise. Elle ne fut pas étonnée de la présence d'un petit dragon dans son jardin, bercée par les histoires de dragons de sa mère. Elle se prit rapidement d'amitié pour lui, et le cachait dans son jardin, venant jouer avec lui tous les jours et lui apportant par la même occasion de la nourriture.
Thor menait donc la belle vie. Seulement, trois ans plus tard, Fraise partit. Il n'avait pas très bien compris pourquoi, tout ce qu'il savait c'est qu'il était très très triste. Mais il avait suffisamment grandi pour s'occuper de lui-même et sut donc se débrouiller, malgré les multiples catastrophes qu'il provoquait régulièrement : il avait découvert qu'il pouvait cracher du feu, mais seulement lorsqu'il éternuait... Beaucoup de bosquets finirent en cendres à cause de lui, sans parler des destructions qu'il causait quand il s'endormait en plein vol, car à cinq ans, Thor était déjà bien grand, et surtout très lourd par rapport à un humain.
Cela faisait à présent dix ans que notre dragon errait désespérément seul, à la recherche d'amis avec qui partager ses blagues. Il avait encore grandi, et effrayait nombre d'humains : s'ils savaient qu'il ne tuerait pas une mouche, ils se moqueraient de lui au lieu de fuir. Voilà quel genre de pensées il ruminait pendant son voyage, tout en s'efforçant de rester positif. Un jour, alors qu'il s'était arrêté pour boire dans un lac, il lui arriva quelque chose d'aussi incompréhensible qu'extraordinaire. Il venait de finir de boire et il regardait son reflet dans l'eau, maudissant son aspect ridicule pour un dragon, quand ses lèvres se mirent à bouger toutes seules. Des mots en sortirent malgré lui, et ce discours contrastait avec sa voix fluette.
« Un grand destin s'ouvre à toi, Thor. Tu changeras le cours du temps et croiseras le chemin d'importants personnages. »
Il avait cligné des yeux, se demandant s'il avait rêvé. « Je parle tout seul, moi, maintenant ? C'était quoi ce truc ? » Incapable de se souvenir de ce qu'il avait dit, il s'envola et continua sa route. Pourtant, il se sentait changé, une sensation étrange lui emplissait le coeur...


Autres :
Bien sûr, Thor peut parler aux humains, sinon il aurait eu du mal à communiquer avec Fraise.

○ Nom et Prénom : Elvira Cintas ○ Age : 27 ans ○ Nano Monde : Aylaying ○ Race : Humaine ○ Métier/classe : Professeur d’espagnol

Physique : On pourrait aisément qualifier Elvira de séduisante. Après tout ce ne serait que la pure vérité. Elle est dotée d’un visage aux traits harmonieux, toujours animé par un sourire charmeur. Ce sourire qui est le seul vestige de ses émotions – si elle en a - , la seule chose que la jeune femme laisse paraître. Ses yeux parfois légèrement bridés sont noisettes, et une cascade de chevelure de jais en cadre son visage. La jeune femme a aussi des formes généreuses… Elle est de taille moyenne. Ses vêtements dépendent de son humeur. Très variables, en somme.

Caractère : Commentaires adressés aux élèves sur une interrogation quelconque…

0/20 Mon cher, j’ai trouvé en corrigeant votre copie que la médiocrité qui exsude de vos pores a certainement dicté ton cerveau tout au long de cette interrogation qui était relativement facile. Si vous êtes dotés d’un cerveau, bien entendu. J’étais persuadée qu’une interrogation aussi simple était à la portée de n’importe qui, pourtant vous venez de me mettre en tort, ce qui est rare. Sachez que je vous invite à ouvrir les livres d’espagnol, si vous en êtes encore capable.

15/20 Ma chère, les cinq points qui manquent à votre note pour qu’elle soit maximale sont, vous le savez, accordés aux personnes ayant mon niveau… et le reste. Etant donné que vous n’aviez fait aucune faute, vous pourriez sortir de belles et stupides notions d’injustice… Ou encore vous complaire dans une flemmardise si propre aux méprisants humains dont vous faites partis, et penser que vous avez obtenu la note maximale, alors que pour une interrogation aussi facile vous obtenez peu de mérite. Travaillez votre prestance et votre niveau, essayez un tant soit peu de me ressembler, cela ne peut que payer… Et augmenter votre note.

Elvira est une personne dotée de tant de défauts… Egocentrique, odieuse, atrocement vaniteuse et méprisante… Il est difficile de déceler une qualité chez elle, bien qu’elle ne soit pas méchante. Non, elle ne fait pas parité de cette catégorie crainte de gens machiavéliques et parfois hypocrites, qui pensent toujours le pire de vous et qui sont une menace planant sur vous tel un rapace… Du moins vous pouvez noter que la jeune femme est aussi extrêmement flemmarde et capricieuse. Tous ces détails pouvant marquer des soins intensifs ne sont que le prix de sa flemmardise exacerbée. Ongles longs ? Pourquoi perdre tant de temps si précieux à les couper. Oh oui mesdemoiselles arrachez vous les cheveux devant cette beauté tant… naturelle. Et capricieuse, par dessus le marché, parce qu’elle est obstinée et ne peut même pas effleurer l’idée que ses moindres désirs ne soient pas assouvis. Non non, elle n’a pas de domestiques… Mais le tout avec une exquise politesse, car la jeune femme l’est en toutes circonstances, aussi vrai qu’elle boit le thé le petit doigt levé.

Histoire : Elvira est née dans une famille riche. Très riche. Entre un père absorbé par son travail et une mère peu préoccupée par son enfant, les parents de la jeune femme n’ont trouvé d’autre moyen de démontrer qu’ils s’occupaient tout de même de l’enfant que d’assouvir le moindre de ces désirs. La transformant au passage en peste capricieuse. Mais la seule chose qui la différenciait de cette catégorie tant remplie chez les familles aisées est la façon dont elle pouvait obtenir les seules choses qu’on lui refusait. Sans tapes du pied et pleurs incessants… Car du haut de ses sept ans, la petite fille savait déjà fort bien parler pour son âge… Beaucoup plus qu’on ne peut l’imaginer.

7 ans – Dans un magasin de jouets, un caprice s’impose.

Elvira montra une peluche du doigt.

« Ce nounours. Je le veux.

Phrase déjà prononcée un petit nombre de fois, avec un ton si inflexible et impropice au marchandage parental que rien ne semblait pouvoir la faire fléchir. Déjà un fort caractère, hm ?

- Mais, ma chérie… Tu en a déjà plusieurs et j’ai un rendez vous.

- Vous savez bien, mère, qu’acheter ce nounours ne causerait aucune perte. Ni d’argent, ni de temps vu que la caisse est vide et que cela ne prendra pas plus de cinq minutes. De plus, ce rendez vous est dans une heure. La flemmardise est un vilain défaut… »

La femme prit le nounours avec un soupir. Une autre bataille gagnée pour Elvira.

La petite fille grandit donc en ne manquant de rien… Sauf de chaleur humaine, car le peu qu’elle en recevait des nombreux domestiques à son service, ses uniques relations, était peu suffisant.

La vie d’Elvira fut ensuite troublée par l’apparition de son Compagnon. Bien qu’elle fût rattachée à lui dès la naissance, il n’était pas encore apparu, pour une raison inconnue. Mais elle la sentait, parfois, quand elle se sentait seule, cette présence qui la protégeait parfois de la tristesse et la mélancolie…

9 ans – Apparition du Compagnon.

Boing, boing, boing.

Elvira se redressa dans le noir. Pour la première fois, elle était anxieuse. Des bruits étranges dans la pénombre de la chambre paisible. Du moins vraisemblablement. Lorsqu’elle sentit une chose se poser au milieu de son visage, elle aurait pu pousser un horrible cri, comme beaucoup d’autre l’auraient faits. Mais, tétanisée par la peur, elle se contenta d’arracher la chose de son visage et d’allumer sa lampe de chevet. Et ce qu’elle vit fût une petite grenouille rouge à pois noirs. Elle ne dit pas qu’elle le trouvait mignon, bien qu’elle ne le pensait.

« Haha, je t’ai fais peur, hein ? Aussi vrai que je m’appelle Boulou, j’en suis sûr ! Donc je suis ton nouveau Compagnon, et dans trois ans ta vie va changer, dès qu’on aura « débloqué » tes pouvoirs. »

On sentait que Boulou avait envie d’engager la conversation. Les questions se bousculaient par dizaines dans la tête d’Elvira, mais au lieu de les poser, elle se rendormit, avec la certitude que ce n’était qu’un rêve.
Le lendemain, on trouva une lettre, avec Boulou qui était toujours là. La pilule fût dure à avaler pour les parents d’Elvira, qui pensaient leur fille promue à un avenir brillant. Au lieu de ça, là voilà partie dans quelques années à une école inconnue de magie. Mais eux qui voyaient leur fille comme un poids commençaient à se réjouir de la voir partir.

Les parents d’Elvira furent de plus en plus distants avec la petite fille, leur relation s’amenuisait de jours en jours. Et puis trois années passèrent. Elvira partit, après des adieux brefs.

Elvira entra donc à Aylaying. Son Objet était une montre à gousset, et elle rejoignit la classe des Jinstigan. Sa Spécialité fut découverte dès son arrivée, voilà pourquoi elle y entra, étant donné que son caractère correspondait plutôt aux Oconolak…

Les années passèrent, Elvira obtint son diplôme. Et elle choisit de travailler à Aylaying… En temps que professeur d’espagnol. Elle se sentait plus à sa place dans ce monde magique que dans celui où elle avait grandit, trop banal à son goût.

« Bonjour, oui, asseyez vous. D’ailleurs, je vais vous rendre vos interrogations. Oui, vous les avait faites hier mais moi, au moins, je n’ai pas chômé, contrairement à la majorité d’entre vous pour ce contrôle. Le niveau est tout simplement déplorable. Vous êtes vous déjà demandé la patience qu’il me fallait pour vous faire cours ? Oh oui, il m’en faut. Car pour essayer de faire comprendre des choses si simples à des êtres inférieurs comme vous, il faut des années… Prenez donc exemple sur moi. J’ai un très haut niveau, mais bien sûr je suis très douée, contrairement à vous. Enfin… La liste de mes qualités est si longue que nous n’allons pas nous éterniser là dessus. Oh, et ne vous aviser pas de vous plaindre ou de discuter ! Nous n’avons pas assez de temps pour ces choses futiles… Hélène, 2. Mathieu, 1. … »

La vie d’Elvira ne continuait pas si mal, hm ?

○ Nom et Prénom : Siegfried Fergül ○ Age : 28 ans ○ Nano Monde : Aventures du Passé ○ Race : Humain ○ Métier/classe : Chevalier

Physique : Un grand brun à la peau chocolatée et aux cheveux plus ou moins en épis. Bien que Siegfried ait les cheveux assez longs sur la nuque et les retienne en queue de cheval (voire l'image de base de l'avatar), on retient surtout les mèches courtes qui partent un peu dans tous les sens sur le haut de son crâne. Merci au Dragon qui fit flamber ses superbes cheveux.

En-dehors de ça, l'ex-Prince est comme tout un chacun (ou presque). Beau, musclé, doué de ses mains surtout pour se saisir d'une lance ou d'une épée (avec ou sans grivoiserie). Bref, un Prince charmant à la peau sombre.

Caractère : Il sait ce qu'il veut, il sait qui il veut. Shinoki en l'occurrence, pour l'occire de préférence. Un rien prétentieux, trop sûr de lui, absolument certain d'être irrésistible, très souriant mais un rien rancunier. Enfin... Non, un peu plus qu'un rien, voilà quelques années maintenant qu'il réclame vengeance pour son pays volé.

Il a malgré tout de bons côtés. A commencé par son courage et sa volonté de défendre la veuve et l'orphelin - c'est bon pour son image. Il est également déterminé, tient sa parole et est un bon stratège.

Histoire : Il était une fois dans le pays de Pahicimailaba, voisin de la contrée de Heavensaw, une famille royale tout ce qu'il y avait de plus ordinaire. La vie y était paisible et douce, prospère jusqu'au jour où un ignoble Seigneur s'empara du Miroir du Guldin et fit régner le mal en maitre du Heavensaw. Or les monstres ne connaissaient pas de frontières et vinrent dans les pays qui bordaient ces contrées, dont Pahicimailaba.

Une partie du peuple voulut se servir d'eux pour son profit, convaincu par Alberich - leur leader - que cela était possible. L'autre moitié du pays envisageait la mort des créatures comme seule alternative. S'ensuivit une guerre civile qui vit Alberich accéder au pouvoir lorsqu'il profita d'une bataille pour assassiner la famille royale. Seul survivant avec son frère cadet, Siegfried s'enfuit en Heavensaw, bien décidé à retrouver un jour son pays volé. Pour se faire, il lui apparaissait indispensable d'en finir avec la raison des troubles de son pays, aussi se mit-il en quête du fameux Miroir, ou plus exactement de son possesseur Shinoki.

Il rencontra ainsi en chemin un tout jeune prêtre qui le sauva d'une mort atroce en guérissant ses plaies lors un affrontement avec le Dragon d'un château. Dragon qu'il manqua de ne pas vaincre car dans son empressement, Salak avait également remis sur pied l'animal. Une fois la créature passé de vie à trépas, il décida qu'il était débiteur du jeune prêtre, mais parce qu'il n'était pas fou, le prince profita de la nuit pour fuir le plus loin possible de lui, faisant à nouveau route tout seul.

○ Nom et Prénom : Domingo Reaper ○ Age : Inconnu ○ Nano Monde : Aylaying ○ Race : Magicien ○ Métier : Professeur de défense ○ Compagnon : Rare évènement, mais c’est bien le même que son objet magique. [ ONE ] ○ Objet magique : Le squelette d’ « Adora » [ TWO ] ○ Équipe : Chef professeur des Oconolak ♠

Physique : D’origine espagnole, on aurait cru que Domingo aurait des allures un peu plus exotique. Mais rien n’est plus éloigné de la vérité. Ce vieux singulier étrange possède la peau pale et triste. De loin on aurait dit du blanc, mais si on s’approche, cela nous semble plutôt gris. (Pas que beaucoup de gens s’approchent vraiment de lui…) Ses longes mèches de cheveux (qui cachent ses yeux) sont souvent couvertes de drôles de chapeaux. Il s’habille particulièrement vieillot avec des influences du 19ième siècle, mais Domingo prend souvent l’envie d’enfiler un gros drap noire aussi, ce qui le donne l’apparence lugubre d’une faucheuse. Et tout ça sans spécifier qu’il a une cicatrice qui le couvre la moitié du visage. L’effet effrayant ne semble pas voulu, mais croyait moi : Il y est belle et bien.

Caractère : Ca ne semble pas exagéré de dire que Domingo est obsédé par la mort. Dans son bureau personnel, rien que des objets concernant la magie noir sont étalés volontairement partout où il y a de la place. Mais ce n’est pas l’élément le plus choquant à son caractère. En effet, Domingo Reaper semble un peu empoté quand on le voit parler avec le squelette qu’il a surnommé Adora. Celle-ci (apparemment c’est une femme) est son objet magique, ainsi que son compagnon fidèle. Beaucoup de rumeurs circulent à ce propos. Certains sont convaincus que c’est sa femme décédé, d’autres se persuadent que c’est le corps du premier meurtre qu’il a commis. En tous cas, c’est bizarre de le voir sans Adora. S’il parle à quelqu’un, vous êtes 97% sûr qu’il fait du papotage avec elle.

31 Agosto~

Kukuku ! Demain mes élèves adorés vont retourner au pensionnat après de longues vacances mérités. Mon cœur bat tellement fort que j’ai l’impression que mon pied va exploser. L’idée de revoir tous ces âmes jeunes et innocentes me rend dans tous les états ! Mi novia « Adora » est du même avis. Elle se sent vieille dans son cercueil, sans les visites fréquentes des élèves qui suivent mes cours. Aaaah, mi querido ! Si seulement tu savais ce que j’ai préparé comme cours… Kukuku.

Ah mais suis-je bête ? J’ai dû écrire ça quelque part à la page 12. Oui, voilà. Trouvé. Elles n’étaient pas encore développé mes idées, Diario.

En même temps, le monde n’était pas encore très développé. (Kukuku, en parlant comme ça, on va croire que je suis plus vieux qu’ « Adora »). Tu te rappelles du pirate qui m’a emmené voir l’isla de la muerte ? Sûrement. C’était une journée qui s’annonçait formidable. On naviguait vers l’île, quand soudain un orage persistait. Il était sorti de nulle part, ce muchacho travieso. Le bateau a coulé et on s’est retrouvé sur la plage de l’île déserte. Enfin – elle était supposée être déserte. Kukuku. C’est bien là qu’on s’est rencontré, « Adora » et moi. Une soirée magique. Kukuku.

Mais revenons-en à nos moutons. Que disais-je ?

3 Septiembre~

ILS SONT LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAS~ ! Perdóname, Diario. Je n’ai pas vraiment eu le temps de te parler des aventures que j’ai vécu. Oui. Tu as bien absorbé. Av-en-tu-res.

Comme tu le sais bien, ça va presque faire soixante ans que je suis professeur de défense. Et rien ne me plait plus. Kukuku. Les petites têtes effrayées quand j’ai présenté « Adora » mi novia. Kukuku. J’en ris encore. J’ai découvert quelques gamins talentueux concernant la magie noire. Je sais bien que ce n’est pas très légal de les aider à exceller dans ce domaine, mais je ne vois pas pourquoi à vrai dire. Les maldito de Elynawan ont bien droit d’augmenter leurs puissance, n’est-ce pas ? J’ai organisé quelques cours parascolaires pour mes petites choucroutes. Tous les mercredis, dans l’oficina de la deuxième étage au fond du couloir. Tu vois bien ? Avec la porte secrète et tout ? Kukuku.

9 Septiembre~

DIARIO ! ¡Adivina qué! J’ai des JUMEAUX en classe !

Mi pasión~ ! Je vais enfin pouvoir tester quelques trucs. Ca fait des années que je cherche à trouver les réponses au niveau des liens paranormales entre des êtres si liés. Tu crois qu’ils sentent la douleur en même temps ? Peut-être leurs émotions sont liées aussi ! Imagine que leurs liens surpassent… la muerte ?! Si un des deux morts, l’autre… que ressentira-t-il ? Kukuku. Ils m’ont rendu curieux. Je sais bien qu’ils ne font pas partis de mon équipe, mais peut-être je devrais les inviter à mes cours spécialisés…

15 Septiembre~

J’ai réussi à mettre quelques goûtes de substance X dans les boisons des jumeaux. Kukuku ! On va voir ce qu’il se passe…

• • • Connaissances

Le reste du staff et ses quelques élèves chouchous [ ENCORE INEXSISTANT ]

Autant qu’il est obsédé par la mort, Domingo se passionne pour tout ce qui est mystère. Et voilà une des plus grandes questions qu’il s’est posé. Les jumeaux – un de ses sujets favoris. Si on aurait cru que le fanclub des O’hara ne pouvait devenir plus énorme, on a eu tort. Ce prof est tellement obsédé par leur lien, qu’il n’hésitera pas de les empoisonner et de les utiliser comme cobaye pour ses tests malsain. Domingo vient souvent déranger leur cercle intime pour y planter de la jalousie, de la rage ou pour évoquer des disputes. Comment ça ce n’est pas ce que fait un prof exemplaire ? Je vous signale que niveau professeur, y’a pas plus vieux que lui. Décidemment, il a assez d’expérience pour juger faire le bien.

Nan ? Kukuku.

Physique : Gil est un homme d'âge mur qui n'a rien perdu de son sex-appeal, bien au contraire. Il arbore une mèche blanche qui plaît beaucoup aux femmes (allez savoir pourquoi elles trouvent ça sexy !) et des petites lunettes qui lui donne un air intello ; tout cela participe à son charme naturel.
Pourtant, il ne prête que peu d'attention à son apparence et c'est souvent sa femme qui prépare ses vêtements le matin afin d'éviter qu'il ne se présente en cours avec des chaussettes de couleurs différentes et des chemises mal assorties à ses pantalons. On sait tout de suite quand celle-ci s'absente pour rendre visite à ses parents à Sidney ! Mais c'est rare : en général, elle s'arrange pour se téléporter dans la chambre avant son réveil pour accommoder sa tenue du jour. Veinard !

Caractère : Extrêmement physionomiste, Gil n'oublie jamais un visage. Il est capable de reconnaître, même des années plus tard, les élèves qu'il a eut dans ses classes. Et il en a vu passer des adolescents : ça fait 21 ans qu'il enseigne !
En revanche, il n'a aucune mémoire des noms. Aussi évite-t-il autant que possible de les nommer en classe ou dans les couloirs, histoire de rester discret sur ce point.
Passionné de littérature, il possède une bibliothèque personnelle importante, réunissant des auteurs de tous horizons. Chaque mois, il choisit un livre qu'il lit avec sa fille, grande passionnée elle aussi. Ce qui le rend très fier.
Il s'est marié à l'âge de 26 ans avec Erin, une australienne, élève à Aylaying en même temps que lui. Elle est Jinstigan et le faisait tourner en bourrique avec ses pouvoirs, mais le fait qu'elle ne fasse pas partie de la même équipe ne les a pas empêcher de passer toutes leurs études ensembles.
Ils sont aujourd'hui parents d'une petite Roma, qui à l'âge de 9 ans n'a toujours pas de compagnon magique. Ses parents craignent qu'elle n'ait pas hérité de leur essence magique et c'est une source d'angoisse terrible pour Gil. Il lui arrive parfois de suspendre une phrase en plein cours parce qu'il pense soudain au départ possible de Roma pour un pensionnat classique à Sidney.

Histoire : Gil atterrit à l'Ecole Aylaying à 12 ans. Ssi était apparu 6 ans plus tôt et il attendait avec impatience de faire son entrée au pensionnat. L'éloignement de ses parents – qui possèdent une petite maison en Provence – fut moins facile qu'il ne l'avait pensé mais il finit par s'y faire et s'adapta à merveille à cette nouvelle vie. A tel point qu'à la fin de ses études, il se spécialisa en Lettres et demanda un poste de professeur de Français qu'on lui accorda sans peine.
Il vit avec sa femme Erin et leur fille Roma, dans un appartement allouée par l'école au sein d'une aile du château réservée au professeurs et leurs familles.
Il part très peu en vacances, rend visite une fois par an à ses parents et passe la majeur partie de ses loisirs dans une bibliothèque (la sienne ou celle de l'école).

Côté magie, il manipule les éléments, mais il y en a un qu'il maîtrise particulièrement bien. Il se demande souvent si l'Eau a influencé son choix pour le nom du petit cochon d'inde ou si c'est ce choix qui a scellé sa destinée. Ce qui est sûr, c'est qu'enfant déjà, il pouvait passer des heures dedans ; que ce soit dans celle de la rivière non loin de la maison où il avait grandi et dans laquelle il passait toutes ses journées dès les beaux jours de juin, ou celles, plus mouvementées, de l'Océan Atlantique au bord duquel il passait trois semaines tous les étés. Maîtriser l'élément le guérit de cette addiction... au profit d'une autre pour les livres !

Connaissances : ses élèves et collègues.

* Ssi est le Génie de l'Eau dans le livre « Haroun et la mer des Histoire » de Salman Rushdie.
Extrait 1.

Spoiler:

Extrait 2.

Spoiler:

○ Nom et Prénom : Krink, surnommé l'autoreiv du Soleil. ○ Age : Inconnu, sa date de conception remonte au tout premier autoreiv. ○ Nano Monde : I.A. Autoreiv ○ Race : Autoreiv ○ Métier/classe : Prince des Autoreivs révolutionnaires

Physique : A sa création, Krink n'avait rien d'aussi royal et luxueux que les matériaux qui le composent aujourd'hui. Un tas de ferraille qui bouge, railleraient les jeunes. Et pourtant, sa grandeur actuelle reflète parfaitement l'assemblage de plaque d'or et d'hyruim, le métal le plus rare et précieux de Zecta. Pour un humain, entrer en contact avec l'une de ses plaques reviendrait à du sucide. En effet, elle sont restées en contact avec le sol de la première planète polluée si longtemps que le virus s'y est définitivement installé. De ce fait, Krink doit être tué, il ne peut être "guéri" du virus de l'âme.
Ses deux "bois de cerf" qu'il arbore sont un symbole reconnu de tous les autoreivs, révolutionnaire ou non, et de certains humains. La signification demeure tabou, mais elle serait lié à l'ancien soleil de Zecta (pour rappel : la planète est plongée dans la pénombre, et un soleil artificiel l'éclaire d'une lueur bleu).

Caractère : Royal ! C'est le trait principal qu'on retiendra de ce prince des rebelles pour ses regards hautains qui mettraient mal à l'aise Dieu lui même. Il a l'âme d'un commandant et d'un chef de guerre. Calme, posé, il est néanmoins très belliqueux et hait par dessous tout les humains. Il désire plus que tout les exterminer et offrir aux autoreivs la vie qu'ils méritent.

Fragments de mémoire n°78416PG5 :
Un homme, grand et moustachu, sourit d'un air mauvais en regardant les fils qui pendent au bras qu'il vient d'arracher. L'humain se rend compte que l'autoreiv n'est toujours pas mort. Sa vue est encore un peu brouillé, mais Krink a déjà comprit la situation. De son bras valide, il empoigne l'homme par la gorge et désosse sa tête du reste de ce corps putride.
Autour de lui, un vrai carnage. Des centaines d'autoreiv ont été désarticulé, brûlé et certain sont dans un tel état que Krink ne peut distinguer par quelle torture ils sont passés.
Des machines, oui, mais des machines qui ressentent !

Fragment de mémoire n°98746ML1 :
Sous ses yeux, du haut de la tour d'or, Krink savoure la clameur de son armée qu'il a enfin pu rassemblé après tant d'année. Fidèle, en colère, ils le suivront jusqu'au bout. A ses côté, son bras droit et chef de guerre tend le corps agité et paniqué d'un soldat humain par dessus le balcon. Comme un symbole, l'autoreiv aussi grand qu'un char déchire le corps de l'homme dans un craquement d'os et un giclement de sang qui réjouit les fidèles rebelles au pied de la tour.
La guerre est ouverte pour ce groupe de rebelle... le plus redouté de Zecta.

Archives diverses d'une ex journaliste humaine :
Krink, dit l'autoreiv du Soleil, le Prince Rebelle. En cette nouvelle année sous l'ère lunaire, son nom est désormais connu de tous. Tous les groupes rebelles autoreiv ont finit par se rallier à lui et sa cause. La domination des autoreivs, l'extinction de l'espère humaine.
Bien que l'Homme soit encore majoritaire, le virus continue de faire ses ravages et l'armée manque de soldat. Étrangement, j'ai réussi à rencontrer des autoreivs désireux d'une nouvelle entente entre les deux espèces. Ils sont rares, mais pour d'obscurs raisons, ils ont finit par intégrer la piétaille de l'armée. "Utilisé une aide si précieuse aussi vulgairement. L'homme n'aura jamais l'intention de nous considérer comme égal !" clame le funeste Krink à ses fidèles qui le répètent à qui l'entendre !

J'ai obtenu avec beaucoup de difficulté les maigres informations sur l'histoire de Krink l'autoreiv du Soleil.
Créé parmi les tous premiers autoreiv, il a connu plus de 356 propriétaires et subit plus de 541 améliorations et réparations. Il est donc presque impossible de retracer la vie d'un tel être, mais sa carte mémoire en reste néanmoins une des plus convoité de la planète. Qui sait ce qu'il conserve réellement au plus près de sa mémoire, ce qu'il a effacé, les expériences qui l'ont forgées.... L'armée affirme une chose : il est dangeureux pour l'homme et doit être exterminé !