Rappel du premier message :



Caïn avait reçu une lettre... quelqu'un l'avait reconnu dans la ville où il séjournait actuellement et lui avait envoyé une lettre. L'autre solution était hautement improbable, quelqu'un savait qu'il serait là, dans cette auberge à cette date précise. Il ouvrit la lettre. Une certaine Lydia lui donnait rendez-vous dans l'établissement qui se trouvait dans la rue des fêtes. Le troisième en partant du début de la rue. Signé "Lydia". Ca ne lui disait rien ça, Lydia. Mais bon il avait tendance à ne pas ce souvenir des prénoms des gens sans importance.

— Elissa, on connait une Lydia. demanda-t-il donc.
— Non, pas que je sache. répondit-elle. Cependant il vérifia un élément à l'aide de sa magie. Rapidement elle localisa Layla... elle était bien en ville. Tu es le Traqueur, sans doute que quelqu'un a quelque chose à traquer.
— Je ne suis pas si connu que ça.

Il soupira et jeta un oeil au ciel sombre de ce début de nuit. Il se décida et se mit en route. Toujours habillé de sa tenue d'aventure, il fendit la foule dense de la nuit. Et arriva devant le dit établissement.

— C'est... un bordel ? Sérieusement ! constata-t-il en prenant un air vaguement dépité.

— Les elfes noires ne sont jamais gentils au fond. Uniquement en apparence, quand ça ne leur coute rien, ou quand ça leur donne un avantage. D'après tes description elle n'est pas toute jeune. Elle t'a fait gagner l'argent comment ? questionna-t-il ensuite. Il ne perdait pas des yeux la silhouette nue de la petite visible dans l'eau. Comme elle lui demande de s'approcher, il ne se fait pas prier, nu comme un ver il la rejoint.

"Dans un tournoi. J'ai misé sur elle, j'ai gagné gros." J'attrape sa main quand elle est à ma portée. Je considère gentille toute personne qui ne cherche pas à me transformer en shish kebabe. Surtout si elle me nourrit en fait. Je tire sur sa main jusqu'à ma joue, souriant. "Et toi ? Quand est-ce que me révéleras-tu ton véritable âge ?"

— C'est important mon âge ? s'étonna-t-il. Quelle différence pour elle ? 200 ans ou 3000 ans, elle ne pouvait même pas imaginer combien c'était un fardeau lourd à porter pour un humain. Contrairement aux elfes la psyché humaine n'était pas faite pour vivre aussi longtemps. Il lui caresse doucement la joue, avec tendresse et rien d'autre en tête.

Je ferme les yeux un instant pour profiter de la caresse, avant de les ouvrir, et de les laisser couler plus bas. "Oui. Pour savoir à quelle catégorie d'artefeact ton engin appartient." Dis-je avec (faux) sérieux en le regardant dans les yeux.

— Dans la catégorie unique. répondit-il avec simplicité, franchise et un poil d'arrogance. Bien que pour le moment il ferait sans doute mieux de pas trop faire le malin.

"Tu veux dire que ton artefact est plus vieux qu'une épée légendaire ?" Je continue en me retenant de ricaner, mais pas de sourire.

— L'important c'est qu'il fonctionne. Et que tu en profites au mieux. il n'était pas trop inquiet, les voisins savaient qu'ils n'étaient pas entrain de faire une réussite dans cette chambre.

Pff, comment qu'il évite la question ! Bah, je ne suis pas si curieuse que ça, alors je n'insiste pas... "Y a de la place." Je lui fais remarquer en me pliant en cube et me rapprochant au pied de la baignoire. Enfin, plutôt, je prends pas beaucoup de place.

Il ne se fit pas prier pour rejoindre la jeune femme. Une fois installé dans son dos il la ramena contre lui et vint poser ses mains autour du ventre de la belle. — J'aime faire l'amour avec toi.... tu le sais hein ?

J'élargis mon sourire. C'est qu'on est confortable. Enfin, moi surtout. "J'espère ?" Répondis-je, une blague interne qui ne fera rire que moi-même. L'eau reste à la même température que quand j'étais rentrée, c'est agréable.

— Tu as des éléments de comparaison de ton côté, ou tu es restée sage comme moi ? c'était beaucoup plus facile pour lui de rester sage. Pas comme si quelqu'un aller facilement lui faire vivre un truc nouveau dans ce domaine.

Je cale ma tête contre son épaule. "Comme toi." J'ai appris avec les filles que c'était pas du tout commun d'avoir autant de plaisir avec un homme, donc j'imagine que ça doit pas être facile du tout de le détrôner dans ce domaine (sans surprise, ce Shinoki). Et puis ça ne m'interesse pas plus que ça... ou je ne suis pas tombée sur une personne assez interessante ? En tout cas mon corps ne réagit pas avec les autres comme il réagit avec lui. "Même si dans ton cas j'imagine que c'est plus par flemme que sagesse." Je continue dans un sourire léger.

— Manque d'intérêt. répondit-il pour être très précis. Ce n'était même pas de la flemme, juste les autres ne parvenaient généralement pas à l'enflammer. Sans doute qu'il avait besoin de rencontrer des femmes comme Layla. Uniques.

Je me mouvoie et me tourne doucement - pour pas faire déborder l'eau plus que ça - pour lui faire face. Ma main sous l'eau remonte gentiment contre sa cuisse jusqu'à son aine. "Tu sais que j'aime quand t'apppelles mon nom ?"
Je le lui ferai dire assez de fois jusqu'à ce que ce sera gravé dans sa mémoire de sénile.

— Layla... chuchota-t-il doucement alors que son corps recommença à frissonner. Etrange comme il était réactif à la petite et au moindre de ses gestes.

Je souris, très contente de voir mon nom sortir de ses lèvres. Lèvres que je cueille lentement. Juste comme ça, avec un seul mot, il peut me faire plier entièrement.
Le baiser était court ; et éthéré, un peu comme la vapeur qui nous entoure. "Caïn ?"

— Oui ? Il était sur un petit nuage présentement, serein et tranquille. Au fond de lui il était cependant inquiet des questions de la petite. Ses mains reprirent leur danse sur le corps de Layla. Il aimait le parcourir.

"Allons dormir ? J'ai envie de t'étouff- te câliner. Câliner." Je continue en souriant angéliquement, remontant mes deux mains jusqu'à ses épaules.

Il attrapa la jeune femme et la serre contre lui. Puis il la souleva comme si elle ne pesait rien. Il était vigoureux et visiblement pas vraiment fatigué.
— Dormir ?

Je passe mes bras autour de ses épaules nonchalement - sans réellement m'accrocher, car je sais que je ne tomberai pas. Et je compris sa question sous un autre angle lorsque j'entoure mes jambes autour de sa taille. "...peut-être que c'est trop tôt finnalement."

Il sourit satisfait.
— La question qui demeure est... finalement non. Il n'avait pas de question. Il se dirigea vers le lit et l'y déposa dessus. Rapidement il prit la position qu'il pensait qu'elle appréciait le plus.

Une nouvelle danse commença, plus douce que la dernière pour le coup. Pleine de tendresse.

Lorsque la chaleur atteint son paroxysme, on ne craint plus le froid du vent. A la place, le vent, se joint à la danse, rallonge les frissons, fait voleter les rideaux du baldequin. Je n'ai pourtant pas ramené mon luth avec moi - j'avais oublié que le vent était libre, j'avais beau essayer de le dompter autant que je le pouvais derrière mes cordes, je ne réussirai qu'à dompter une part de lui.
Quant à Caïn... je serai plus que contente chaque fois qu'il me laisse découvrir une nouvelle partie de lui.

Alors que la chaleur était devenue perlante sur nos peaux, je tente de retrouver ma respiration tandis qu'on se repose.

Il avait été doux, très doux.
— J'ai parfois peur de te casser. dit-il doucement. La nuit se passe comme tu le voulais pour le moment ?

Je roule sur le dos pour me vautrer contre un oreiller, me redressant sur mes coudes. "Je n'ai pas envie qu'elle se termine." Je souris, jouant des mollets dans l'air. "Et tu as raison d'avoir peur. Si tu me casses, ça va faire boom. Ce qui est dommage pour les autres." J'élargis mon sourire.

— Je ne parlais pas de ça. Mais il sourit quand même. Tu veux tenter quand je suis plus vigoureux ? demanda-t-il ensuite. Son regard était illuminé en attendant la réponse de la petite.