Caïn avait reçu une lettre... quelqu'un l'avait reconnu dans la ville où il séjournait actuellement et lui avait envoyé une lettre. L'autre solution était hautement improbable, quelqu'un savait qu'il serait là, dans cette auberge à cette date précise. Il ouvrit la lettre. Une certaine Lydia lui donnait rendez-vous dans l'établissement qui se trouvait dans la rue des fêtes. Le troisième en partant du début de la rue. Signé "Lydia". Ca ne lui disait rien ça, Lydia. Mais bon il avait tendance à ne pas ce souvenir des prénoms des gens sans importance.

— Elissa, on connait une Lydia. demanda-t-il donc.
— Non, pas que je sache. répondit-elle. Cependant il vérifia un élément à l'aide de sa magie. Rapidement elle localisa Layla... elle était bien en ville. Tu es le Traqueur, sans doute que quelqu'un a quelque chose à traquer.
— Je ne suis pas si connu que ça.

Il soupira et jeta un oeil au ciel sombre de ce début de nuit. Il se décida et se mit en route. Toujours habillé de sa tenue d'aventure, il fendit la foule dense de la nuit. Et arriva devant le dit établissement.

— C'est... un bordel ? Sérieusement ! constata-t-il en prenant un air vaguement dépité.

Il regarda la façade, discrête, mais les ornements de couleur rouge était typique. Un bordel. Qui donnait un rendez-vous dans un bordel ? Layla. Mais Elissa lui aurait indiqué sa présence non ? Donc il ne voyait pas. Il ne restait plus que la personne tenant l'établissement, une personne qui avait des ennuis. Il se décida à nouveau et poussa la porte. Dès les premiers instants il fut assailli par les odeurs d'encens et un déluge de couleurs chatoyantes. De la musique enjouée se faisait entendre et une hôtesse en tenue légère, mais digne, l'accueilli avec un grand sourire.
— Caïn, Traqueur. dit-il laconique avec son regard neutre.

De l'étage, on voit pas mal de trucs de derrière les rideaux presque transparents. Mais c'est dur de rester concentrée tellement y a des trucs qui arrivent à la seconde, et j'suis pas habituée à autant de senteurs d'un coup, aussi. Ca m'a foutu un mal au crâne, et j'pense que ça m'a déhinibée ?
Enfin, pas au point où mon expression reste figée - je souris lorsque je reconnais sa silhouette rentrer, et c'est plus facile de rester concentrée à le regarder.
La fille qui l'acceuille, Tina, est le genre joyeuse, je la vois déjà commencer à parler en le guidant vers l'étage.
Je décide de rentrer dans un autre pièce, avant qu'il sente mon regard.

Caïn suivit la jeune femme, mais son corps avait déjà commencé à changer, c'était imperceptible, mais sa densité musculaire venait de faire un bond et sa force était désormais phénoménal pour quelqu'un de son gabarit. Sa guide souriait et tentait tant bien que mal de le dérider avec des petites flatteries et des traits d'humour assez fin en fait. Elle avait remarqué la peau de bébé de l'aventurier et le trouver craquant malgré son regard un tantinet déconcertant. Caïn ne lui prêtait pas vraiment attention et se retrouva donc à l'étage. Autour de lui rien d'anormal à signaler.

Une fois dans la pièce voisine, j'ouvre directe la fenêtre - ah, de l'air frais, enfin ! J'espère qu'elles nous ont pas intoxiqué dans la pièce que la matrone m'a prêté. Déjà qu'elle a insisté à m'affubler pour l'occasion (ok, ça fait partie du jeu aussi) - et j'avoue qu'on avait presque dû utiliser un pied-de-biche pour me décoller d'en face du miroir. Mais hey, je me suis pas laissé faire ! Je l'ai laissé me traiter comme une poupée comme ça lui faisait plaisir mais j'avais le choix final de l'habit.
J'entends la voix égayée de Tina s'approcher (en collant l'oreille à la porte); elle fait rentrer Caïn dans une autre pièce;

Caïn entra dans la pièce, personne, ses sens améliorés étaient aux aguets, mais il ne repéra rien de dangereux. Le luxe et le raffinement de la pièce démontrait clairement qu'elle était sans doute destiné aux clients les plus fortunés. Les meubles d'excellentes qualités habillaient agréablement la chambre. Le lit à baldaquin attirait les regards, grand, avec des boiseries travaillés.
— Je ne suis pas patient. précisa l'aventurier en regardant sa guide. Il n'avait clairement pas l'intention d'attendre trop longtemps que son hôte daigne pointer le bout de son nez.

Caïn fit le tour de la pièce à la recherche du moindre dispositif dangereux. Il en profita pour ouvrir la fenêtre et regarder si personne ne l'attendait embusqué contre la façade. C'était un de ses tours préférés. Rien. Il commençait à s'ennuyer.

— Je m'ennuie déjà. dit-il à sa dragonne.
— Je doute que cela dure. s'amusa tranquillement Elissa d'un ton pourtant très sérieux.

Le premier truc que je remarque c'est sa silhouette, puis son visage qui se retourne, - ce qui me fait sourire. Le second truc est que la pièce n'est pas étouffante - grâce à la fenêtre ouverte justement. Je croise les bras et m'appuie sur un pied plus qu'un autre. "Tu as oublié mon nom cette fois encore, grand-père ?"

Il se retourna et découvrit Layla dans une tenue, raffinée, élégante, mais extrêmement légère. Le regard de l'homme changea subitement pour devenir soudainement vivant, remplit d'un désir palpable et limite étouffant.
— Layla. dit-il en s'approchant doucement d'elle. Ne pas lui sauter dessus, ne pas lui arracher ses habits. Il se concentra pour résister à ses instincts, ses pulsions. Mais il avait déjà envie de danser avec elle, à l'horizontal.

Je souris de plus belle, satisfaite. Et fais un mouvement sur le côté pour ne pas me retrouver acculée contre le mur trop vite. Je fais des pas en arrière chaque fois qu'il en fait en avant. Que la danse commence.
Mais... son expression de plus tôt - il m'avait l'air surpris ? "Tu savais déjà que j'étais là, non ?"

— Non, on m'a trahi. expliqua Caïn bien décider à coincer rapidement la petite femme élusive. Tu sais qu'il va falloir assumer la tenue, la chambre et tout ce que ça provoque en moi ? demanda-t-il ensuite. Tu as les reins assez solides ?

Je rigole et monte rapidement sur le lit pour avoir un meilleur point d'échappatoire, j'entends mon braclet de cheville tinteà chaque mouvement brusque. "Vraiment ? Le premier truc qui t'inquiète c'est mes reins ?" Je continue de m'échapper en souriant. "Pas 'Layla qu'est-ce que tu fiches ici' ou 'Layla tu vas bien ?'' Je mime un air triste.

— J'ai trop souvent rêvé de toi pour m'en tenir à des questions triviales. Tu as l'air en très bonne santé et je compte bien le vérifier. dit-il en la poursuivant tranquillement. Quand au fait qu'on se rencontre souvent.. la destinée... ou Elissa. Je ne sais pas encore. Il s'arrange pour lui laisser moins d'espace pour fuir. Après tout c'est un maitre en tactique de combat. Ce qui inclut le positionnement par rapport à l'adversaire dans toutes les situations.

Mince, je crois qu'il m'a déjà coincé. Pas drôle de jouer contre un traqueur :(
Je garde tout de même un sourire de vainqueur. "Oh j'ai réponse à ça. Tu as sûrement fait un voeu à un génie, et il ne te reste plus que deux souhaits maintenant."

Il a une idée de voeux qui lui traverse l'esprit immédiatement, mais il la garde pour lui. Un sourire s'étend sur son visage alors qu'il a coincé la belle dans un coin de la pièce, proche d'une commode.
— J'ai vraiment envie de t'embrasser maintenant. Tu crois que tu es prête ? demanda-t-il ensuite.

"Oh bon, si tu souhaites utiliser ton second souhait pour un baiser... oui." Je continue en souriant, sentant le mur froid à mon dos. J'ai dit que j'étais prête à être embrassée, mais probablement pas à perdre la tête. Je sens déjà mon coeur palpiter plus vite.

Vilaine profiteuse. Il garda le dernier souhait pour ... autre chose. Puis alors qu'il avançait il se débarrassa de son épée. Avec précaution. Et de son haut d'armure, cette fois sans la moindre considération pour l'armure de cuir renforcée. Il attint finalement la jeune femme et l'enlaça langoureusement avant de venir gouter ses lèvres avec envie. Rapidement sa fougue prit le dessus alors que le baiser se faisait plus profond. Ses mains vinrent saisir le fessier de la belle. Un début d'obsession pour ce dernier ?

Un juron s'éteint en son dans ma gorge alors que j'apperçois mes tatoos briller le temps d'un frisson. Je sens mon esprit se détâcher déjà, alors que mon corps au contraire s'accroche plus à Caïn. Ma main se perd contre sa joue, puis ses cheveux, et je crois que même le temps n'a plus de considération lorsqu'il me met dans cet état. Je ne m'étais même pas rendue compte à quel point il m'avait manqué jusqu'à cet instant précis. Ou peut-être que... ah, la réflexion n'est pas mon fort là.

Elle lui avait manqué, clairement. Il ne se retint pas et ses mains reprirent possession du corps de la belle qui lui avait tant fait défaut. Certes il voulait aussi écouter ses histoires, toujours surprenantes, mais là il lui fallait d'abord se libérer de ses envies devenues pressante à cause de la tenue volcanique de la belle.

Quand d'autres sons que j'ai du mal à engorger sortent, je me rappelle que j'étais supposée ne pas craquer aussi vite... je crois ? Je ne me souviens plus de mon raisonnement, par contre... mais il était probablement stupide. Ses mains, ses lèvres, et sa chaleur - et surtout, sa voix ; je n'avais aucune chance dès le début. Ah et puis... ça, aussi. Ouais...ça. Je sens l'une de mes mains couler jusqu'à sa taille.

Elle avait des atours particulièrement excitant, mais il commença à faire descendre une bretelle. Histoire de lui donner encore plus chaud. Il adorait comment elle réagissait au quart de tour à ces sollicitations. Il aimait définitivement jouer à ce genre de jeux avec la belle. L'embrassant dans le cou pour lui laisser un peu de temps pour respirer.

"Ok, attends... attends."
Je réussis à souffler - d'une voix tremblotante malgré moi - alors que j'apposais une main contre son épaule - mon autre main tirait sur sa ceinture pour sentir déjà un avant-goût d'impact. Deux mains totalement contradictoires en somme, à se demandent si elles m'appartiennent...

Il obéit, très discipliné. Il jeta notamment un oeil au tatouage et regarda ensuite si elle avait des soucis avec sa ceinture. Visiblement pas.
— Un soucis ? qu'il demanda légèrement narquois alors que ses mains continuaient leur exploration.