Rappel du premier message :



Au Roi Borgne, les clients sont aveugles. Il y a beau avoir plein de trucs répréhensibles qui se passent sous leur nez, la politique de la taverne est de tourner la tête (ou risquer de se la faire tourner violemment). Gwen, ancienne pirate et tavernière reconvertie, est celle qui endurcit cette doctrine du chacun-se-mêle-de-ses-oignons (elle sait être très convaincante). Et elle est aussi badass que belle.
Je m'étais facilement trouvée une place dans le coin, même si ce n'est pas la seule taverne que je fréquente dans la ville. Ah ! Et j'ai aussi gagné assez de blé pour - attention - m'acheter des vêtements à ma taille !(Et à mon style). Je suis (relativement) riche !

J'me sens pourtant assez dénudée lorsque je pénètre l'endroit - car je n'ai pas ramené mon luth avec moi, l'ayant laissé aux bons soins d'une alchimiste pour l'ajuster un peu.
Sitôt, mon regard se pose en premier sur un dos familier. Et j'étire un grand sourire ; j'suis presque sûre que c'est mon ancien compagnon de voyage. Je remarque ensuite que Gwen est déjà en train de converser avec lui - de très près, même. Wow, son décolleté a bravé de nouveaux records aujourd'hui. C'est rare aussi qu'elle sert les clients elle-même. Pas sûr si elle flirt avec ou le menace par contre. Mais j'agis impulsivement, je suis trop contente de le retrouver alors je fonce jusqu'à sa table pour entourer mes bras autour de son cou. "Caïn !"

Je suis pas amusée ! Je suis à fond pour lui faire payer les balivernes qu'il vient de sortir. Coup. Après. Coup.
Je le tacle et le pousse de mon corps pour finir à califourchon sur lui et... l'étouffe avec un oreiller sur son visage, un grand sourire démoniaque aux lèvres.
"Je n'ai rien à te prouver, Shinoki. Et puis je peux facilement sacrifier ce que j'ignore. C'est pas moi qui finirais la plus frustrée." J'étire encore plus mon mauvais sourire.

Il se laisse faire quelques secondes et puis ses deux mains viennent saisir les fesses de la belle avant que d'une manœuvre de bassin il inverse en partie la position. La voilà sur le dos, les jambes écartés et Caïn qui la domine. Même s'il a toujours un oreiller sur le visage.
— Sauf que j'ai des moyens pour gérer ma frustration, dit-il amusé. Même si je pense qu'il serait plus intéressant d'essayer certaines choses quand tu es vidée de ton énergie magique.

D'un coup, le monde tourne, et je sens mon corps rebondir sur le lit. Hey, il triche, là.
J'abaisse quand-même l'oreiller pour le fixer dans les yeux, toujours mécontente. "On verra si tu survivras à l'autre Layla." Et je souris. "Je n'ai pas besoin de gérer ma frustration, je la subirai pas pendant longtemps de toute façon. Au final, ce sera toi le-per-dant." Je ponctue chaque syllabe en les prononçant lentement.

— Tu veux essayer ou pas ? demanda-t-il soudainement sérieux en la regardant dans les yeux. L'autre Layla n'existe pas, c'est toi qui subis un changement, mais ça reste toi. La même personne qui est revenu voir ce qui se passait quand Elissa a plongé à mon secours.
Il serra doucement le fessier la belle et vint se poser contre elle.
C'est toi qui voit quelles expériences de la vie tu veux tester avant qu'elle ne prenne fin. Dans tous les cas je respecterais ton choix.

Je me contente de relâcher l'oreiller entre nous lorsque Caïn se colle plus. Le frisson qui me prend me fait oublier mon irritation pendant un petit instant. Puis un plus long instant.
"Tu...veux vraiment une réponse ?"
Mon mental tient sur une tour de jenga mal foutue. J'ignore si je réussirai à préserver cet équilibre si des pièces viennent s'ajouter à chaque fois.
Après tout, peut-être que la Layla sans magie est ma véritable essence ?
Si je perturbais cet équilibre, est-ce que je réussirai à garder ma joie de vivre pour profiter ce qui me reste de vie ?

— Non, pas si c'est trop compliqué pour toi. Je ne veux pas devenir un fardeau pour toi, dit-il doucement.
Il n'attendait rien de la vie, elle lui avait déjà tout donné, ou il avait déjà tout pris, question de point de vue. Donc il n'était pas vraiment frustré, quoique. Peut-être un peu en fait, ce qui était suffisamment rare pour le noter.

Je souris doucement à sa réponse, puis tend les bras pour l'enlacer, nichant ma tête contre son cou. La lavande... depuis quand c'est devenu un parfum aussi intense pour moi.
"...c'est très pratique comme position pour les câlins..." Je finis par lâcher, ma voix étouffée contre son épaule un peu.

— Aussi, c'est un peu le but. Câlin et plus si affinité, expliqua Caïn. Il câlina la petite, elle avait besoin de ça alors il allait naturellement lui donner satisfaction. C'était bien normal après tout. En plus il appréciait autant qu'elle.

"Je sais." Je trouve pertinent de préciser cette fois. Puis de nouer mes jambes autour de ses hanches pour l'appuyer. "Ou pas." Je dis ensuite, mais je sais que mon sourire s'entend dans ma voix étouffée.

Il fit un autre mouvement de hanche et la voilà de nouveau en train de le monter. Il tient toujours ses fesses fermement dans ses mains. Pas près de les lâcher si on ne lui demande pas.
— C'est comme ça qu'on monte correctement un homme. A un ou deux détails près, dit-il ensuite. Il avait dit qu'il lui expliquerait, c'est chose faîtes.

"Woh !" Je me rattrape contre son torse. Hey, il va continuer longtemps à me retourner comme une crêpe à sa guise ?" Je le regarde ensuite, et retrouve mon sourire que je sens enjôleur. "Je sais..." Je répète en laissant mon assise retomber contre ses mains. Puis je m'appuie contre son torse pour me pencher jusqu'à son visage, volant ses lèvres.

Il se laissa voler un baiser. Après tout ce n'était que justice, c'était lui qui avait volé en premier. Ses mains se font pressentent sur le fessier de la belle. Il profite de son anatomie avant d'être séparé d'elle. Le baiser en devint plus torride.

J'imite son baiser langoureux, mais je me suis fait prendre par surprise à un mauvais - ou plutôt trop bon - timing, ce qui m'arrache un gémissement malgré moi. C'était à cause de la combinaison d'un frisson et une main trop baladeuse. Mais je n'ai pas envie de m'arrêter, je n'en ai jamais réellement envie.
La preuve, la voix de ma conscience est de plus en plus étouffée. Je la reconnaitrais car c'est une voix assez chiante qui panique facilement.
Je réalise par contre que mon corps a assez anticipé et s'est un peu plus adapté, car les tatouages réagissent moins sensiblement.

Une main quitta le fessier de la belle et vint parcourir le reste de son corps. Principalement le dos en fait. C'était un geste doux mais aussi sensuel. En même temps le baiser s'approfondit alors que la main sur son fessier se fait insistante.

Je sens mon dos se creuser légèrement au passage de sa main, et finis par rompre le baiser, me mordillant la lèvre en reprenant mon souffle - ok, c'était... je regarde ma main, les tatouages brillent faiblement. Pas mal. Je souris à Caïn. "C'est triste ou pas ? De...s'adapter à ce genre de sensations." Je lui demande d'une voix basse et douce, sur le ton de conversation, laissant une de mes main remonter jusqu'à ses cheveux. "Ou ça t'arrive que ça redevienne comme ta première fois ?"

— Ni triste ni joyeux, c'est naturel. Et non, c'est jamais comme la première fois. Enfin pas pour moi en tout cas. Mais je pense que c'est pareil pour les autres, après tout les adultes trouvent des jeux de plus en plus compliqués pour renouveler les sensations d'une première fois. expliqua Caïn. Il jeta un oeil aux tatouages et constata qu'ils brillaient mais pas aussi fortement que lors de leur premier baiser. Tu veux continuer un peu ? propose-t-il ensuite.

Je regarde ses lèvres, puis ses yeux, puis je mange ce qui reste de distance pour l'embrasser de nouveau. Le parfum de lavande est devenu intoxicant à force.... Il a pas ajouté d'autres trucs à sa lavande là ? Car je perds le contrôle de ma main qui est redescendue contre son torse jusqu'au pan de son haut.
Je tire sur le haut et le maillot, et romps le baiser pour me redresser en même temps afin d'avoir une meilleure vue. "Ça, c'est pour la main aux fesses, va pas commencer à négocier que j'enlève mes habits aussi..."

— Si ce n'est pas à moi... a qui vas-tu montrer combien tu es belle ? questionna Caïn avec un poil de sérieux dans la voix. Et ne fait pas l'innocente. Tu aimes avoir ma main sur tes fesses. Il en profita d'ailleurs pour accentuer ses caresses sur le dit fessier.

"Car ça te fait plaisir." Mais techniquement j'aime un peu tout ce qu'il me fait, il a pas besoin de le savoir en ces termes cependant... car il risque de l'utiliser contre moi. Je plisse des yeux en suivant du regard le relief de ses muscles. Dehors, le soleil s'apprête à se lever, l'éclairage est bien différent de tout à l'heure.
"... mais ton argument est valide." Je continue lentement, relevant un regard rieur vers lui. Puis j'utilise mes deux mains pour dégraffer le corset relever ma blouse et mon juste corps, exactement au même niveau que j'ai révélé ses abdos. "Voilà, oeil pour oeil." J'élargis mon sourire hilare.

— Tu as déjà vu mes tétons, signala Caïn. Ses mains quittèrent le fessier et vinrent se poser sur la peau dénudée de ses hanches. Une peau douce. Il sourit malgré lui tellement il était content de pouvoir la toucher.

Je frisonne, la sensation est bien trop vivide à ce niveau de mon corps, mais j'enchaîne avec un ricanement. "Et j'apprécie." Répondis-je simplement en finissant par enlever la blouse rapidement, car c'est bien plus pratique ainsi. Je me repenche ensuite pardessus lui de nouveau, les deux parcelles dénudés de nos peaux se frôlant puis se touchant tandis que je reprends à l'embrasser. C'est... chaud.

Il la laissa au commande. Elle était le maitre du moment et il se contenta de la suivre. Son baiser était toujours aussi langoureux mais il faisait attention de ne pas mettre trop de passion dedans. Il ne voulait pas alarmer les tatouages. Il trembla néanmoins de plaisir quand elle augmenta la chaleur qui existait entre eux.

Je sens mon corps s'allourdir pour le coup, mon dos se creuser et mon baiser se ralentir. La sensation est plus soutenue que vive, et je suis sûre que mes tatouages brillent paresseussement aussi. Je crois que le tournis des premières fois me revient (sans ma conscience pour épicer mes pensées), je remonte ma main sans le réaliser plus contre le torse de Caîn, et sous son haut, dévoilant plus de parcelle de peau.

Il se respirait de plus en plus fort sous l'effet de la chaleur montante entre eux. Il imitait la jeune femme, avec un temps de retard. Ses mains chaudes remontaient lentement sur les côtés de la femme, relevant doucement ces vêtements.

Lavande, chaleur et... ces picotements chaque fois que les épidermes se touchent. Je sens que les parcelles de peaux se dévoilent davantage, les sensations que ça procure aussi. Des sensations qui me rappellent un serpent de feu dont l'étreinte se serre davantage, parfois palpite. Mes mouvemenst et mon rythme s'en trouvent ralentis.