Presente toi banane flambee
Prénom : Bee.
Age : La trentaine bien tapé!
Activités : Je travail pour un grand groupe français.
Centres d'intérêts : Boxe Anglaise. Je lis et collectionne pleins de bouquins (du roman au manga) et je cuisine aussi!
Où j'ai trouvé le forum : Y a un moment que je trainais devant le portail à dire vrai.
Un petit mot pour Nano. ? : Des bisous, concept super, forum très propre!
Activité à Prévoir : Deux à Trois jours, ça peut être plus ou moins.
Bonus : Vivre et aider est mon crédo
Elias Creed
Zombieland
○ Prénom et Nom : Elias Creed
○ Age : 39 ans
○ Nationalité : Anglaise
○ Métier avant l'apocalypse : Climatologue
○ Lieu de vie : Londres. Aujourd'hui il erre aux abords du camp.
○ Occupation : Survivre? Se remémorer le passé
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? Il mesure 1.85.
- T’as des signes particuliers ? Une entaille sous l'oreille droite cicatrisé depuis longtemps. Des lunettes de sport adapté à sa vue. Un air patibulaire...
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Fonctionnelle. Il est habillé chaudement. Entre treillis militaire et le nécessaire à tout franchissement de parois ou d'obstacle. Des mousquetons et des cordes pendent à sa ceinture. Des gants et des renforcements au niveau des genoux. Un attirail de survie dans son sac à dos qui ne le quitte jamais. Un piolet côtoie une vieille gourde et des jumelles, un canon scié en guise d'avertissement.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Une machette. Simple et efficace, soit pour en finir avec l'autre, soit pour en terminer avec soit même le cas échéant. Une boite à musique, tout aussi importante.
Interview avec un zombie intello
- Tu parles norvégien, c'bon ? Et anglais ? Je suis anglais. J'étais basé en Norvège avant... Avant tout ça. Dans une station européenne conçue pour étudier le climat et ses divergences dans la région.
- Si tu te faisais mordre, tu le dirais aux autres ? Je ferais le nécessaire pour endiguer le mal vite et bien, ou alors j'en finirai moi même. J'y suis résolue depuis un moment déjà.
- Tu as 9 zombies face à toi et tu es tout seul. A droite, un ravin, à gauche, une vieille grange en ruine. Tu as une batte de baseball. Tu fais quoi ? La batte sera inutile à un contre neuf. Dans la grange on peut tomber sur d'autres surprises et rien ne dit qu'elle tiendra le coup. Le ravin avec mon attirail, ça se tente.
- Tu dois choisir : tu sauves la mamie, l'enfant ou l'humanoïde super sexy qui te fait de l'œil ? A situation semblable je privilégierai l'enfant. Si on a des chances de s'en sortir ensemble alors oui, c'est probablement ce que je ferai dans le feu de l'action.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Je me réveille en sursaut encore fatigué comme si je n'étais jamais réellement endormis. Je prends le temps de me laver avec les moyens du bord.
J'erre de petit campement ici et là, des abris de fortune. Le but c'est de ne jamais rester trop longtemps au même endroit. Je tâche de ne pas trop m'éloigner du camp militaire. Je n'y suis encore jamais allé, mais c'est toujours plus sur de rester près de cet endroit. Pour le reste, je chasse, je cueille et je cherche de nouveaux points d'approvisionnement. Eviter le contact avec les zombies est ce qu'il y a de plus difficile, mais en cas de nécessité, je rejoins une parois escarpés et je grimpe pour fuir. C'est ça mon mode de vie désormais...
- C'est la fin du monde ou tu crois qu'un jour, tout redeviendra comme avant les zombies ?
Je me revois face à mon père. Les genoux égratignés et je pleurai. Je venais de me battre avec les enfants du quartier. Il m'a regardé et il m'a dit que parfois il fallait se battre. Que le monde allait me mettre à l'épreuve et que même si je perdais, il fallait se relever et continuer. Ses mots n'ont jamais autant résonné en moi aujourd'hui. On vit, on survit un jour de plus. A s'accrocher à se droit inaliénable de prétendre à un monde meilleur.
Histoire (courte)
On crée nos démons et nos dieux.
Alors que le soleil disparait à l'horizon. A l'heure ou le froid s'empare de mon corps entier, je marche pour retourner à mon campement. Mon souffle s'épuise, il trahit ma fatigue elle même obscurcissant mon jugement. Jamais je n'avais encore été aussi loin pour chercher des vivres. Autour de moi tout est calme, mais pour combien de temps? C'est à ce moment précis que je me souviens, que mon esprit erre dans mon passé à la recherche de nostalgie et de réconfort.
Mon premier souvenir? C'est plus un son, celui d'un grincement de balançoire. Tout est flou, le contour autour de l'aire de jeu n'existe pas, je peine à dessiner dans mon esprit ce que les nuages du temps ont effacé. Le second souvenir est plus prononcé, celui d'une douleur. La mienne alors que ma main d'enfant était posé sur la vitre du four, là ou le gâteaux finissait de cuir. Les mots de ma mère me réconfortant se mêlent à l'odeur de la pate cuite, un moment de délice.
Le temps s'enfuit, je suis un jeune homme. J'aime le foot et la bière. La bière et les filles. Les filles et l'argent qui me manque alors que je peine à finir mes études. J'ai toujours été sensible à la nature. A préserver le patrimoine mondiale que sont nos rivières et nos forêts. Avant qu'il ne soit trop tard, nous devons nous éfforcer de sauver notre planète qui devient peu à peu une fournaise. Oui je veux y consacrer ma vie.
Dans mon voyage humanitaire en Namibie j'ai rencontré une femme. Dieu qu'elle est belle, je lui ai juré de revenir la voir. Depuis ce jour elle hante mes nuits, mais jamais je n'y suis retourné. Le temps était passé et j'avais fait le choix de terminer mes études avant tout...
Quelques années plus tard, alors que j'ai commencé à travailler pour l'union européenne, j'ai rencontré une femme. Elle était journaliste. Très vite nous nous sommes liés d'amitié et puis lentement mais surement nous nous sommes rapprochés. J'avais des sentiments pour elle, nous nous sommes mariés mais jamais je n'avais pu en mon cœur l'associé à ce feu qui m'avait accaparé lorsque je songeais à celle que j'avais laissé loin d'ici.
Nous vivions en banlieue de Manchester, j'étais heureux. Mes compétences m'avaient permis d'œuvrer dans plusieurs statons climatiques qui ont vu le jour ici et là en Europe. J'étais arrivé en Norvège il y a quelques années, avant que le monde ne bascule dans l'horreur. Mon groupe de chercheur a été décimé, moi, j'ai fuis, loin derrière la nuit. Derrière les rivières, derrière la nature qui reprenait ses droits sur l'homme. Je n'étais plus qu'un être isolé qui vivait reclus. A survivre les genoux écorché comme quand j'étais gamin. Au final je n'avais peut être pas avancé. Le monde était devenu un cauchemar et aujourd'hui encore je ne sais si ma femme est toujours en vie ou non, mais je crois que je m'y suis résigné.
J'arrive enfin à mon campement, il est l'heure pour moi de me reposer en espérant que demain je puisse me réveiller dans ma banlieue de Manchester et que tout ceci n'était au final qu'un vaste songe amer.
Dernière édition par Saga le Dim 28 Nov 2021, 21:38, édité 5 fois