Presente toi banane flambee
Prénom : Esteban
Age : 30 (voire plus si affinités)
Activités : Dresseur de petits koalas
Centres d'intérêts : RP, manger des cookies, des feuilles d'eucalyptus, dire merci à Nano.
Et sinon, cinéma, lecture, voyages, jeux vidéo, glander.
Où j'ai trouvé le forum : Je ne sais plus.
Un petit mot pour Nano. ? : Slip
Activité à Prévoir : Présence quotidienne (ou presque)
Bonus :
Rho'nan Goum'Youkaï
Alpha Perdu
○ Prénom et Nom : Rho'nan Goum'Youkaï
○ Age : 44 ans
○ Race : Valeth
○ Planète : Phos'Il
○ Métier : Lieutenant médecin dans l'AAG
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? De taille plutôt médiocre pour un Valeth (ce qui me vaut de me faire taxer de demi-portion par certains de mes congénères), je reste néanmoins plus grand que la majorité des humains.
- T’as des signes particuliers ? Il paraît que l'un de mes arrière-grands-parents serait humain. Derrière cette idée ridicule se cachent peut-être les réponses à certaines de mes particularités : ma "petite" taille, un besoin de sommeil moindre par rapport aux autres Valeth, une adaptabilité sociale inhabituelle et un petit quelque chose d'humain dans mon regard.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Je n'aime pas les excentricités. Ainsi, l'uniforme de l'Armée de l'Alliance Galactique me sied parfaitement.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Sur le terrain, je ne me sépare jamais de ma trousse de premiers soins. Et dans le pire des cas, j'ai toujours quelques fioles aux multiples usages cachées dans la doublure de mon uniforme.
Interview avec un poulpe
- Où te planques-tu ? (vaisseau, station orbitale, planète, etc.) Déjà, je ne suis pas planqué. Je suis officiellement en poste sur le croiseur interstellaire Argos. Notre équipage est réduit car nous avons plutôt un rôle de soutien lors de manœuvres dites "sensibles". Quand je ne suis pas dans l'espace, ce qui est rare, je reste dans mon petit appartement sur Celur.
- Tu joues au poker (si si) avec un poulpe violet, un Xzblorg, un tapis qui parle et un droïde à tête de canard. Qui est-ce que tu surveilles ? Un tapis qui parle ? Bon sang, j'ai dû encore abuser du Klorgoscotch. Cette partie s'annonce mal. Le droïde est certainement programmé pour rester impassible dans ses réactions, il sera inutile de le surveiller activement. En revanche, il serait intéressant de trouver un algorithme dans ses décisions. Je dois avouer que je n'ai aucun respect pour ces stupides machines. Je ne connais pas bien les Xzblorgs mais j'ai cru comprendre qu'ils ne brillaient pas par leur intelligence... Je vais plutôt surveiller ce poulpe qui a trop de tentacules pour être honnête. Je sens la fourberie dans tous ces gestes qui cherchent sournoisement à me tromper. Comment ? Vous êtes un poulpe vous aussi ? Oui, mais vous n'êtes pas violet...
- Dans les cantinas, qu'est-ce qu'on dit de toi ? On ne doit pas dire grand chose. Je reste plutôt discret et en retrait. Cela dit, malgré mon caractère sec et fermé, je pense être plutôt populaire auprès des soldats, moins chez les officiers. Je suis réputé pour ma loyauté et ma bienveillance... ce qui m'amène parfois à prendre des décisions en contradiction avec ma hiérarchie et bloque mon avancement. Je m'en moque, j'ai peut-être une haute opinion de ma personne, mais je ne suis pas un ambitieux. Oui enfin, peut-être que dans les cantinas, on évoque aussi ma propension à boire un peu trop et à me retrouver mêlé régulièrement dans des rixes. Ça doit être mon côté humain.
- Les lois, la politique, la Confédération du Commerce, l'écologie... t'en penses quoi de tout ça ? J'ai beaucoup de recul sur le monde politique et économique. De loin, je vois ça comme des manœuvres un peu vaines dans une course au pouvoir et au profit qui ne me concernent absolument pas. Après tout, nos courtes histoires se termineront tous de la même façon, non ? Alors, je n'ai aucun avis sur la question, ni positif, ni négatif. Chacun son délire. En revanche, je suis largement plus sensibilisé à la souffrance et à la qualité de la vie. Et par extension, à l'écologie, au pacifisme et à la justice. À mon faible niveau, je fais tout ce qui est en mon pouvoir mon faciliter ou soulager les existences de ceux que je croise.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Réveil tôt à bord de l'Argos, soins auprès des blessés, p'tit-dej, briefing, sieste, déjeuner, entrainement, formation des jeunes recrues, sieste, réunions stratégiques, briefings, dîner, dodo.
Voila. Ça, c'est la journée classique. Dans les faits, c'est rarement ainsi, et toujours différent. C'est ce que j'aime dans ce boulot. Quand j'ouvre les yeux le matin, je peux tout autant m'attendre à partir sur Abroa-Skai pour faire évacuer un village suite à la rupture d'un barrage et y administrer quelques soins pour les individus contaminés, à explorer un vaisseau apparemment abandonné qui transmet un appel au secours, à maîtriser des éco-terroristes qui veulent s'en prendre à une station gouvernementale. Ma routine, c'est qu'il n'y en a pas.
- Si tu trouves la planète Alpha, qu'est-ce que tu fais ? Je ne m'en vante pas en public, mais je ne crois pas une seconde à cette histoire d'Alpha. Je suis persuadé que c'est un conte, une chimère monté par les puissants de ce monde pour tenir le peuple au pas, pour les empêcher de sombrer dans un désespoir qui les rendraient incontrôlables. La vie est trop difficile ? Ouais et bien serrez les fesses encore un peu et vous verrez certainement le paradis perdu un de ces quatre. Ça me rappelle les religions humaines.
Histoire (courte)
Dès sa plus tendre enfance sur Phos'Il, Rho'nan sut que les étoiles l'appelaient. Ayant grandi seul avec sa mère dans un village un peu reculé d'une région enneigée du Nord, le jeune Valeth prit rapidement goût à l'exploration et à l'aventure. Ils vivaient simplement, pour ne pas dire pauvrement, et les seuls jeux du jeune Rho'nan devinrent rapidement l'observation et l'étude de la faune et flore locales. Et du ciel. Souvent exclu de par sa petite taille, il mena une jeunesse solitaire mais plutôt heureuse, se forgeant ainsi un caractère affirmé mais très éloigné de la course à la virilité cherchée par ses camarades.
Quand il eut l'occasion de rejoindre une grande ville pour étudier, il n'hésita pas une seconde. Il se spécialisa dans la biologie animale et, très vite, eut l'opportunité de travailler dans un laboratoire médical. Cette nouvelle vie n'était pas palpitante et la sédentarisation ne le rendait pas heureux, même s'il ne s'en rendait pas encore vraiment compte. C'est plus dans les cantinas que Rho'nan voyageait, à travers les nombreuses rencontres d'étrangers, parfois mercenaires, soldats ou écologistes extrêmes. Le Valeth se nourrit de ces contacts.
Lorsque l'entreprise qui possédait son laboratoire ferma suite à un scandale sanitaire, Rho'nan se rendit compte qu'il avait participé à l'élaboration d'une toxine qui avait décimé la population d'une région de Galados afin de favoriser l'exploitation d'or. Le soir-même, pendant une cuite mémorable, le Valeth suivit un jeune gradé qui le fit signer dans l'Armée de l'Alliance Galactique. Il avait sauté sur la première occasion de rédemption qu'il avait repérée. Et dans un coin de sa tête, l'appel des étoiles avait refait surface.
Sergei Karamazov
Chimeres
○ Prénom et Nom : Sergei Karamazov
○ Age : 37
○ Race : Zootrope
○ Forme animale : Grizzly. Un très très gros grizzly.
○ Métier : Policier
Cherche coiffeur (mort ou vif)
- Grand ou petit ? Ou entre les deux ? D'une taille normale, mais ce qui attire l'œil, c'est davantage ma stature. On va dire que je suis pas un gringalet...
- T’as des signes particuliers ? Hormis mes gros bras, ma voix de baryton et le fait qu'on me prenne toujours pour un con ? Non, j'vois pas.
- Décris-nous un peu ton style vestimentaire : Uniforme, couleurs sombres. J'appelle pas vraiment ça un style, moi.
- Y a-t-il un objet que tu portes toujours sur toi ? Une médaille de Boris et Gleb, les frères Saints protecteurs de la Russie.
Interview avec le Tout-Puissant
- Tu pries tous les soirs ? Je prie tous les soirs. Je prie aussi tous les matins. Je prie à chaque fois que je vois que ce monde court à sa perte. Et c'est souvent.
- T’aimes les animaux ? Oui, avec du gros sel et bien saignants. Sans rire, je m'en fous un peu des animaux. J'aime pas qu'on les fasse souffrir inutilement, mais ça m'empêchera pas de dormir.
- Ton pire souvenir, c’est… ? J'ai pas une très bonne mémoire. Et je sature d'images que je préfèrerais oublier. Alors je vais évoquer cette tuerie dans l'église de la rue Miodova. Ces brutes de miliciens ont flingué toute une bande de gamins des rues, sous prétexte qu'ils étaient zootropes. Ça, on n'en a jamais eu la preuve formelle. Tout ce que je sais c'est que, dans ce genre d'histoire sordide, c'est à nous qu'on demande de passer le balai après. Ces gamins mutilés, cette cruauté gratuite, ça m'a retourné l'estomac. J'ai dû faire un effort intense de concentration pour ne pas prendre ma... seconde nature.
- A quoi ressemble ton chez toi ? C'est sombre, c'est crade, c'est petit, c'est le bordel, ça schlingue, et personne pour me faire chier. Je m'y sens très bien, c'est chez moi.
- Une journée normale, pour toi, ça ressemble à quoi ? Les patrouilles dans les rues cradingues de Moscou, traquer les trafiquants, les criminels et tous ceux dont les actes les éloignent de la voie de Dieu. Je sais qu'on a un rôle ingrat, les gens nous craignent moins que les miliciens et nous respectent moins que les prêtres. Alors, je fais du mieux que je peux pour aider mon prochain mais plus je vieillis, moins j'y crois.
- Ok, si tu pouvais devenir Tsar demain, qu’est-ce que tu ferais ? Je sais pas. En vrai, je sais même pas si le Tsar n'est pas juste une marionnette. Bon, je ferais probablement en sorte que les criminels soient plus sévèrement traqués et jugés. Et qu'on foute la paix à ceux qui ne perturbent pas l'ordre public.
Histoire (courte)
« Je suis né le 1er février 1857 à Moscou. Et je me rends compte aujourd'hui que je n'ai jamais foutu un pied en dehors de cette putain de ville. Je suis ce qu'on appelle un enfant de la rue. Mes parents étaient de sales ivrognes et ça fait presque 25 ans que je ne les ais pas vus. Et je m'en fous.
J'ai toujours fait peur aux autres. Le cliché du gros costaud un peu neuneu qui tape sans réfléchir, c'est moi. J'aime à croire que je ne suis pas aussi stupide qu'on pourrait le dire, mais j'ai aucune certitude à ce sujet. Et ça aussi, je m'en fous. À l'adolescence, j'ai fait les quatre-cent coups, mon activité favorite c'était de molester les passagers de première classe du monorail Est. Fallait bien que je bouffe. Évidemment, j'ai fini par me faire gauler. J'en ai chié en maison de correction. Mais je l'avais mérité. On m'a remis dans la bonne voie, l'unique, celle du Seigneur.
Quand je suis sorti, on m'a un peu forcé à m'engager dans les forces de l'ordre. Je m'imaginais alors être payé pour pouvoir castagner des mecs. J'aurais jamais cru avoir autant raison. Rapidement, j'ai obtenu de bons résultats. Un jeune bleu qui faisaient des bleus aux présumés criminels, c'était bien vu par la hiérarchie. On m'appelait dès qu'il fallait casser des gueules et j'adorais ça. C'est aussi à cette époque que j'ai subi mes premières transformations. Au départ, je comprenais pas. Je me réveillais au petit matin dans le caniveau avec du sang sous les ongles et ma chemise de nuit à moitié arrachée. Puis il y a eu ces rumeurs : un monstre rôdait la nuit dans le quartier. Au fil des mois, en recoupant les sources (hé, faire des enquêtes, c'est un peu mon job), j'ai fini par comprendre que le monstre était un grizzly gigantesque. Et qu'Il était moi.
Les années ont passé et j'ai appris à contrôler ce pouvoir, surtout pour mieux le dissimuler. Je suis peut-être un peu con, mais je suis bien placé pour voir le sort qu'on réserve aux gens comme moi. En même temps, je me suis calmé dans mon boulot. J'ai rien contre le fait de péter des tronches quand c'est des terroristes ou des pédophiles, mais... j'sais pas, y'a un truc dans l'air qui me gène. J'ai l'impression d'être un pion d'un jeu qui m'échappe et je vois tellement de choses qu'il vaut mieux pas que je vous raconte. Quand je vois tous ces mecs qui s'en sortent parce qu'ils connaissent les bonnes personnes... J'ai une boule qui se forme au fond de mon ventre. Il faudra bien que ça sorte un jour.
Aujourd'hui, je suis toujours aussi craint, que ce soit par la pègre (les petits poissons, hein, les gros bonnets c'est une autre histoire) ou les collègues. Mais je me suis un peu adouci. Je fréquente la petite fleuriste du coin de la rue. Elle me donne l'impression d'attendre quelque chose de ma part, mais je m'en fous. Il paraît que je suis devenu "cynique". Je suis pas certain de ce que ça veut dire, mais je sens que c'est vrai. »
Dernière édition par Kohohohala le Jeu 08 Oct 2020, 17:31, édité 2 fois