Quand leur parents avaient annoncé qu’ils avaient fait l’acquisition d’une résidence secondaire hors de la capitale, les jumelles n’en avaient pas vu l’intérêt. Après tout, leur maison à Moscou était parfaite et ni Raïetchka ni sa soeur ne voulait de quitter la ville, surtout maintenant que Micha était (enfin !) de retour. Mais, bien évidemment, elles n’avaient pas eu voix au chapitre et quelques semaines plus tard elles avaient eu droit au grand air de la campagne.
Deux semaines après leur arrivée, toutes deux avaient revu leur point de vue. Le village était agréable, la maison belle, les environs superbes et, cerise sur le gateau, Mère avait enfin accepté qu’un chien rejoigne la famille tant qu’il était cantonné au jardin et au rez-de-chaussée.
Elles étaient donc parfaitement à l'aise dans cette nouvelle résidence quand une lettre arriva et rappela leur père à Moscou pour une affaire urgente. Même si, par extension, cette affaire exigeait aussi la présence de leur mère, celle-ci hésita longuement à laisser ses filles seules et ne céda qu’après l’assurance d’au moins trois voisines de garder un oeil sur elles (ce qui fit lever les yeux au ciel à Raïetchka hors de la vue de ses parents).
Comme l’adolescente s’y attendait, l’absence des adultes de la famille ne transforma pas radicalement leur séjour : jusque là, la journée avait été aussi paisible que celles qui l’avaient précédée. Elle était sur le pas de la porte avec le chien, quand sa soeur l'y rejoignit. « Raïetchka ? Tu as vu mon carnet de croquis ? Il était sur la table du salon. »
Deux semaines après leur arrivée, toutes deux avaient revu leur point de vue. Le village était agréable, la maison belle, les environs superbes et, cerise sur le gateau, Mère avait enfin accepté qu’un chien rejoigne la famille tant qu’il était cantonné au jardin et au rez-de-chaussée.
Elles étaient donc parfaitement à l'aise dans cette nouvelle résidence quand une lettre arriva et rappela leur père à Moscou pour une affaire urgente. Même si, par extension, cette affaire exigeait aussi la présence de leur mère, celle-ci hésita longuement à laisser ses filles seules et ne céda qu’après l’assurance d’au moins trois voisines de garder un oeil sur elles (ce qui fit lever les yeux au ciel à Raïetchka hors de la vue de ses parents).
Comme l’adolescente s’y attendait, l’absence des adultes de la famille ne transforma pas radicalement leur séjour : jusque là, la journée avait été aussi paisible que celles qui l’avaient précédée. Elle était sur le pas de la porte avec le chien, quand sa soeur l'y rejoignit. « Raïetchka ? Tu as vu mon carnet de croquis ? Il était sur la table du salon. »