Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demander par MP au préalable)
- Type de RP : Normal
- Tour de jeu : Djerin/Stan
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 semaines
- Sauts de tours : 3
- Autre : Respecter le code de communication.

Saukko planta le manche de son baton/lance dans le sol, tâtant l'état de ce dernier pour en évaluer la solidité et l'encombrement avant d'avancer son pied. Elle répétait rapidement ce processus à chaque pas. Avec le temps c'était presque devenu naturel, mais cela l'ennuyait toujours de perdre ce temps pour marcher. Elle tendait l'oreille pour ne pas perdre Vilho de "vue". Il était devant, utilisant ses yeux à la recherche d'une proie. Elle-même était inopérante ce jour, à cause du vent qui faisait bruisser les feuilles et créait un brouhaha "aveuglant" pour ses oreilles.

Il chassaient depuis deux heures, sans aucune proie à leur actif jusqu'ici. Elle commençait à s'inquiéter un peu. Son frère avait-il remarqué quelque chose qui expliquerait que le gibier manque autant? Elle se rapprocha doucement de lui pour venir à tâtons poser une main sur son épaules. Elle entendait son souffle, l'utilisant pour guider sa main. De son index, elle morsa sa question.

Tout va bien?

Il déposa précautionneusement la cage au sol pour éviter tout bruit de l'oiseau. La voix qui résonna dans les bois (quelle idée...) parlait en norvégien. Triste à dire mais Vilho arrivait presque à comprendre pleinement cette langue à force, même s'il préférait de loin écrire en anglais (fallait pas pousser non plus !). Il serra la main de sa sœur pour lui dire qu'il avait compris et banda son arc. On n'était jamais trop prudent...

HRP 0:

Conscient que son frère la couvrirait, elle avança à découvert. La personne semblait seule et peu dangereuse mais un peu de prudence ne tuait pas son homme (ou sa femme dans le cadre actuel). Je peux en dire autant... Et moi je ne me cache pas... Elle écoutait pour rechercher une réaction ou quelque mouvement de tenaille ou d'embuscade. Sa cécité avait leurré plus d'un agresseur à se dévoiler assez tôt pour prendre une flèche.

Elle haussa les épaules. Ça dépend de ce que tu recherche. Il y a beaucoup de choses partout. Pourquoi est-ce que je te répondrais? J'y gagne quoi? Qu'est-ce qui me prouve que tu n'es pas ici pour venir foutre la région en l'air? Elle se mit face à la voix de femme, les mains sur les hanches avec comme un air de défi. On est plus tellement dans une époque d'altruisme et d'ouverture d’esprit au cas ou tu l'ignorerais...

Bah t'es aimable dis donc! J'sais qu'c'est la merde, mais on n'est pas obligé d'se bouffer l'nez non plus! J'cherche juste à m'installer quelque part à l'abri, mon bateau a coulé. Moï lui parle de la façon la plus naturelle, pas vraiment agressive, mais un peu déçue par l'attitude de son interlocutrice. Elle savait pas, jusqu'à maintenant qu'il y a toujours de la vie, elle ne s'attendait pas à un tel accueil. Après j'pose juste la question, s'tu veux pas m'répondre j'continuerai à chercher c'tout.

J'ai eu affaire à suffisamment de personnes problématiques voire dangereuses pour apprendre la méfiance. Elle entendait légèrement son frère se déplacer, sans doute pour prendre un meilleur angle de tir. Et puis....Difficile de juger quelqu'un qu'on ne peut pas voir... N'est ce pas? Si l'inconnue la regardait, elle pourrait peut-être saisir l'ironie de la phrase... Et dans le cas contraire peut-être se montrerait-elle.

S'il se fait remarquer, c'est qu'il n'y a rien à craindre. Comme tu l'as constaté, difficile pour moi d'évaluer la menace sans te pousser à parler. Puisque tu semble sans danger, je te propose d'échanger autour d'un repas. Je répondrais à toutes tes questions, et je t'en poserais sans doute quelques unes aussi. Qu'en dis-tu? Tout personne de profession similaire était intéressante. Et puis elle ne laisserait pas quelqu'un capable de lui voler son gagne pain rejoindre la base.

Regardant la jeune aveugle, Moï rester dubitative, elle se fait tester et ensuite inviter à un repas, c'est une attitude plus qu'étrange. Elle a été tellement coupée du monde qu'elle ne sait pas à quel point l'hostilité humaine est palpable. Pourquoi pas? J'espère que vous avez autres choses que du poisson, j'vous cache pas que deux ans de poiscailles ça finit par foutre un peu la gerbe.

Pourquoi il se cassait le cul à être furtif si même à sept mètres elle ne captait pas sa présence ? Une chance qu'ils avaient décidé de l'épargner, elle n'aurait pas fait long feu. Vilho leva les yeux au ciel et manqua volontairement de discrétion pour aller rechercher sa poule, sa flèche de nouveau rangée dans son carquois. Il vérifia entre les trous du panier que Sini allait bien et... elle dormait. C'était quoi cette bestiole ? se demanda-t-il d'un air dépité.

Saukko haussa les épaules. Même le poisson est un luxe que nous ne pouvons pas vraiment nous permettre... En revanche tu pourra être sûre d'avoir un siège, un lieu sec et une nourriture chaude. Et des réponses bien entendu. Elle leva les mains en signe de bonne foi. A toi de voir... Nous n'avons que peu de choses à finir avant de retourner chez nous. Tu peux nous accompagner ou tenter de rejoindre le camps. Mais avec la nuit qui tombe, ils seront fermés.

Pendant que le second se déplace non loin, Moïra ne s'en préoccupe pas. Elle a peut-être un peu vite confiance, mais la fille devant elle a l'air plutôt honnête. Que doit-elle faire? Elle a parlé d'un camp, mais qui de toute façon sera fermé avec la nuit qui tombe, autant les suivre et revenir en plein jour. D'accord, j'vous suis, j'suis pas friande de l'idée d'pioncer à la belle étoile sur la terre ferme.

La cage dans une main et l'arc dans l'autre, Vilho s'approchait en douceur de sa jumelle pour ne pas réveiller la poule endormie. Au petit gloussement, il sût que c'était loupé mais tant qu'elle ne hurlait pas à la mort, tout irait bien. Voyant mieux la jeune femme perdue, il afficha un sourire qu'il voulait engageant, un brin moqueur ou charmeur, il ne savait ce que ça donnerait. Pas facile de passer pour un type bien quand la parole vous manquait.

Ne serait-ce que pour la température ça n'est effectivement pas conseillé. Sans parler de la faune locale qui peut parfois être curieuse. Les zombies c'est pas trop un danger lors du sommeil. Sauf pour les ronfleurs bien entendu... Elle pouffa avant de venir chercher la main de son frère. Je m'appelle Saukko, et voici Vilho. Nous vivons un peu à l'écart du camp. L'autonomie et l'indépendance nous conviennent mieux.

Un jeune homme charmant sort d'entre les arbres, se laissant enfin voir. Moï répond avec douceur à son sourire engageant. Oh je vois, ça fait longtemps que vous êtes ensemble? Elle ramasse ses armes, étonnamment confiante et prête à les suivre. Ils semblent connaitre le monde des morts et marcher dessus sans trop de problèmes.

Sa sœur était sur sa droite, sa main fine posée sur son poignet qui tenait son arc. Saukko connaissait assez bien les dimensions de son arme pour éviter un coup malencontreux mais tant qu'il le maintenait bien parallèle au sol, il n'y aurait pas de soucis. A la question posée, Vilho afficha une mine un peu décontenancée puis réprima son sourire rieur grandissant en baissant la tête. Il avait hâte d'entendre la réponse de Saukko, la situation l'amusait trop.

Saukko eut un petit rire amusé. Il est vrai qu'ils ne se ressemblaient pas vraiment, malgré leur gémellité. Nous sommes jumeaux... Donc techniquement parlant, nous nous connaissons et vivons ensemble depuis toujours. Vilho, tu veux bien nous guider jusqu'au piège puis on rentrera à la maison. Elle embrassa la joue de son cher petit frère. Tapotant un message de discrétion et de retenue sur sa main.

Moï se met à rougir. Oh la bourde! Elle aurait dû voir qu'ils sont frangins, grosse maline, mais elle est pas physionomiste pour deux sous en même temps. Dans sa tête une vague idée lui parvient. * Non mais oh, ça se fait pas, reste concentrée! *. Essayant de reprendre ses esprits, elle fronce un peu les sourcils et accepte de les suivre sans problème. Ils n'ont pas l'air méchants, même si on sent qu'ils ne sont pas spécialement sociables à la base...

Elle claqua une fois des doigts en hochant la tête. Après toi. Nous rentrons directement du coup. J'espère que tu n'as rien contre dormir dans une grande chambre? Pour cette nuit j’entends. Je doute qu'à partir de demain dans leurs fichus grottes humides tu ai droit à une caverne entière comme piaule... Mais je me trompe peut-être, je ne suis pas experte dans le sujet. Elle suivait à un rythme tranquille, suivant le son des pas de son frère en sondant le sol.