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La bromance a commencé dans une poubelle.

Anonymous
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CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : 2008
- Tour de jeu : //
- Délai maximum d'attente de réponse : 2 semaines
- Sauts de tours : //
- Autre : //


Raphaël est encore rouge… non même pas. Il est rosé, et sur son front, deux bosses. Il a limé ses dents et ses ongles donc le reste ne se voit pas. Mais c’est quand même marqué sur sa gueule que c’est un mutant. Sauf que la lumière du bar est tamisée et qu’il est réputé pour être mutant friendly. Il en avait marre de traîner qu’avec des frères et sœurs de chez Magneto et puis il voulait faire du billard. Pourquoi pas rencontrer une fille ? Intelligente de préférence. Il s’est intégré à un groupe de gars et a visé la serveuse. En fait c’est le groupe qui l’a intégré à vrai dire. Et maintenant qu’il y pense, ils ont un peu une tête moqueuse, et ils sont trop contents de l’avoir avec eux. Raph est méfiant de nature et quand il croise le regard cruel de son petit frère, un des jumeaux, dans le fond du bar. Il sait qu’il est tombé dans un guet-apens de la LIRAH. Ne jamais baisser la garde. Après un échange cynique, plein de sous-entendus Raph frappe le premier au visage, son front contre un nez. Il présente sa garde. Esquive, frappe. Et voit le métal d’une arme. Seule solution restante : la fuite. Un chassé dans les jambes et hop il prend l’espace, donne un coup d’épaule et se casse du bar poursuivi. Il court mais pas en ligne droite et ça le ralentit, prend la première à droite. Sa peau est rouge foncée, il grimpe un barbelé, s’enfonce dans une ruelle. Ils vont le rattraper mais il s’aplatit contre un mur. "Merde merde merde merde" il chuchote. Personne pourrait être triste ? La tristesse lui fait pousser des ailes. Au moins il pourrait peut-être s'envoler... et se faire tirer comme un putain de canard cela dit. Raph repère une poubelle et sans attendre, il plonge dedans.


Dernière édition par Chaton le Ven 25 Jan 2019, 15:05, édité 1 fois
Anonymous
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Le monde tourne, ses pieds perdent appui. Markus hait le monde. Les hommes. Il marche dans la nuit, bouteille en main, à moitié vide. Esprit embrumé, il tangue sur le trottoir, ne cherche pas à suivre la moindre route. Il déambule, âme égarée dans un univers qui lui a tout pris. Il ne fait plus attention, ne prend plus la peine. Oreilles bourdonnantes, il se fiche des regards et hurle un "QUOI?" à qui le regarde de travers. Et alors qu'il empreinte une rue, il aperçoit un type se jeter dans une poubelle. Il pense à un mirage, se rapproche et se penche au-dessus de la poubelle. S'y accoude. Y a bien un type dedans. Sourcils froncés, il demande: "qu'est-ce tu fous là-dedans?
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Un mec qui l'a vu. Un mec lambda. Dans l'estomac de Raphaël qui pensait être en sécurité, il sent une boule, un stress, une peur. Il se rend compte qu'il est terrifié. Il ne veut pas mourir. Il a perdu sa famille, en a retrouvé une, vit seul, s'est éloigné des autres. Il en a pris plein la gueule putain. Ses ongles se transforment en griffes et ses dents en crocs. Sa peau est écarlate et il siffle avec un cheveu sur la langue (pas l'habitude de parler avec ces dents). "Putain casse toi..." Ils vont venir le voir c'est sûr maintenant.
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Toujours accoudé, ignorant les menaces de l'homme dans la poubelle, Markus se marre. Il n'est pas plus impressionné par ses crocs et ses griffes qu'il ne l'est par une balle ricochant sur son torse. "Eh bonhomme, montre pas les crocs, j'vais rien t'faire. Mais j'crois qu'tu devrais sortir de là, ça fouette la mort." L'alcool commence à redescendre. Les aléas de son pouvoir. S'adapter pour survive, même l'alcool ne fait pas exception. C'est une menace pour son corps. "Tu t'caches de qui comme ça?" Le russe continue de le fixer, plissant parfois le nez face à cette odeur désagréable.
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Mais le gars reste. Et commencer à lui taper la discussion comme si de rien était. Il sait que ça "fouette la mort" mais il soupire quand même et lève la tête pour regarder alentours. "Bonhomme ?" Certes l'autre a l'air grand, mais pas plus vieux que lui. "La LIRAH tu connais ?" Humour grinçant. Il se le permet vu que le gars a pas l'air de s'étonner de son apparence. "Des mecs énervés et idiots avec des jouets en métal dangereux..." Pourquoi il lui parle déjà ?
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Mauvaise nouvelle. L'alcool s'est évaporé. Markus est en pleine possession de ses moyens et ne s'en réjouit pas, il avait prévu de se mettre la mine du siècle. A la place, le voilà à causer à une sorte de petit diablotin planqué dans une poubelle. "Ah, mon pote, t'es pas dans la merde. Des mecs énervés et idiots avec des jouets en métal dangereux. C'pas bon." L'ironie, il la distingue nettement et le russe est amusé. En joue. "Et tu comptes les fuir en te planquant dans c'te poubelle jusqu'à quand?" Est-ce que Markus voit qu'il dérange? Bien sûr. Est-ce qu'il sait que le type ne veut pas de lui? Aussi. Il s'en fout. Cette histoire est trop intéressante pour l'ignorer.
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Raphaël lève les yeux au ciel. No shit Sherlock."Bah écoute je sais pas c'est cosy, un peu de décoration et je passe Noël ici facilement." Il ne sait pas pourquoi il rentre dans cette joute verbale avec un inconnu accoudé au bord d'une poubelle alors qu'il se fait poursuivre par des mecs armés. Il sent dans son dos une gêne, un gratouillis mais n'y fait pas attention. Au contraire, il lève la tête hors de la poubelle et entreprend d'en sortir. La rue est calme, il les a peut-être perdu. "Bon. Ravi de t'avoir rencontré sur ce." Le bruit de cavalcade le fait se retourner directement, les oreilles en alerte.
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Au bruit de cavalcade, l'attention de Markus se tourne, son regard en cherchant l'origine. Plus aucune attention envers le diablotin, il se dit que malgré l'alcool évaporé de ses veines, l'animation vient à lui, finalement. Le russe se retourne vers l'entrée de la rue lorsqu'un groupe passe devant, en courant. On entend un cri. Et vite, les hommes reviennent en arrière et se postent à l'entrée de la rue. Ils les ont vu. Markus croise le regard de l'un des hommes. Un peu de bagarre, rien de mieux, aujourd'hui. Il a besoin de se défouler. "Ce sont ces types?" Il n'attend pas la réponse, c'est une question rhétorique. Et il craque les articulations de ses poings.
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"Merde." Il est pourtant très calme. Il secoue juste la tête en soupirant. Il a toujours peur. Mais moins. "Oui ce sont eux." Puis il regarde en fronçant des sourcils le mec à côté. "Ah non mais tu déconnes là. On va pas se battre ! Je t'ai dit ..." Trop tard, il entend la détonation et saute à terre. Apparemment c'est l'autre qui s'est pris la balle. Il est à terre. Un géant ce mec. Et lourd. C'est ce que pense Raphaël alors qu'il le tient par les poignets et que ses ailes battent avec difficulté. Son vol est brinquebalant, peut-être est-ce ce qui le sauve des tirs des mecs en dessous. "J'espère que t'es pas mort toi... mais bordel t'as mangé quoi toute ta vie ?"
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"Et merde." La balle l'atteint en pleine poire, Markus s'effondre sur le sol, assommé. Combien de temps? Pas longtemps. Mais lorsqu'il rouvre un oeil, il plane au-dessus de la rue. Des balles fusent à côté de lui. "Oh putain." Le russe bat des pieds et soudain, se rend compte que le type de la poubelle le tient par les poignets. "Putain, mec, descend-moi de là!" Il sent qu'il va se recevoir une autre balle, si cette histoire continue... Il essaye de ne plus s'agiter, mais c'est dur lorsqu'on te tire dessus depuis le sol... Et malheureusement, Markus fait un écart pour éviter une balle qu'il croit arriver dans sa direction. Il déstabilise le diablotin, qui le lâche. "FAIS CHIER!"
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"MAIS !" Obligé de bouger comme ça ? Raphaël ne réfléchit pas et fonce en piqué pour rattraper le gros géant. Son poids le fait descendre de deux bons mètres. "Accroche toi !" Il est rouge d'effort. Et bat quelques fois des ailes pour se poser sur un toit d'immeuble. S'ils sont chanceux, la bande arrêtera de les chercher, ou n'aura pas vu sur quel immeuble ils sont. Raphaël assis sur le tas de gravier à côté de la cheminée, peine à reprendre son souffle...
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La peur de sa vie. Bien qu'il soit résistant, Markus doute de sortir sans séquelles d'une telle chute. Le diablotin le rattrape, pour son plus grand bonheur. Vite, se pose sur un toit. Le russe n'a jamais été si heureux de retrouver un sol sous ses pieds. Il reprend ses esprits et se tourne vite vers l'inconnu. "Putain, plus jamais. Mais merci." Inquiet de leurs poursuivants, il se précipite vers le rebord du toit, scrute les rues. Pour l'instant, aucun signe des sales cons qui lui ont tiré dessus. Machinalement, Mark frotte son front, ôte la balle toujours crochée dans sa peau carapace. Qui se résorbe instantanément.
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Il s'apprête à lui répondre avant de voir la balle, entre les deux yeux. Il écarte les yeux "Oh my... Oh." Puis il se met à éclater de rire. La situation, la LIRAH, le vol plané, la balle, il est un mutant. Bref tout se mélange dans une aventure absurde. Un fou rire comme ça... il n'en a pas eu depuis des années. C'est pas avec l'ambiance de la confrérie et son isolement qu'il va le faire. Il en pleure même. Et finit par s'allonger pour voir le ciel en redevenant sérieux. "Damn... j'suis désolé. Je préfère éviter mais on avait plus le choix. Avec mon allure, ils nous auraient pas lâché. Je ressemble trop à leur notion de l'enfer."
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Le type se marre. Hilare, il en pleure carrément. Et Markus l'observe, en silence, à deux doigts de le rejoindre tant il est comique, à rire comme ça, dans une telle situation. Remarquez, le russe aurait pu le faire avant lui. Il s'assied alors sur ce qui ressemble à une boite électrique. Ou un truc dans le genre. "Ah ça, pour y ressembler, un vrai petit diable. La panoplie complète!" Et c'est au tour de Mark de rire. "J'crois que c'est définitivement pas mon truc, le vol. Putain." Il joue avec la balle entre ses doigts. "Ils auraient pu te trouer la peau, mec, comme un pigeon." Sa peau à lui? Sûrement pas. Ils n'ont pas réussi la première fois. Heureusement, d'ailleurs.
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"En vrai c'est sympa ... quand j'ai pas à porter quelqu'un." Et c'est assez rare. Il évite les gens tristes. Ou les gens tristes l'évitent. Bref dans tous les cas, il n'a pas souvent l'occasion d'étirer ses ailes là. C'est toujours bizarre d'avoir un membre en plus. Et douloureux. "Je sais. Ils l'auraient fait si on était pas partis. Et je résiste pas aux balles comme toi." Il ramasse une poignée de graviers qu'il lance dans le vide. "On est pas des putain de proies. Pour qui ils se prennent..."
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Markus prend le temps d'observer son interlocuteur, maintenant qu'ils ne sont plus en danger de prendre une balle. Bien que le russe aurait bien aimé se défouler un peu sur des abrutis. "Pour des chasseurs, il faut croire. Ou dieu." Ces types sont inférieurs, ils sont idiots. Ils craignent la différence et la pourchassent, Markus les hait. De toute son âme. L'idée de leur donner la correction du siècle trotte depuis longtemps dans sa tête... Pour tous les maux qu'ils font subir aux siens. "Ils mériteraient qu'on joue au même jeu avec eux... seulement, on les ratera pas, nous." Sa colère se décuple, les visages des êtres aimés se rappelant à lui. Sa mère, son grand-père. Tué pour la différence.
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"La Confrérie fait déjà ça..." Raphaël ne se mouille pas. Il ne dit pas qu'il en fait partie. Ni qu'il a déjà participé à des Pay back. Mais il ne sait pas vraiment si l'idée lui plaît. Se venger en tuant ou en blessant d'autres gens. Il commence à trouver ça lassant. Il n'est plus en colère lui. Par contre, des cornes lui poussent sur le front. L'autre l'est sacrément. "Au fait. Moi c'est Raphaël. Merci, c'est toujours sympa de rencontrer un des siens."
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Sourcils froncés, Markus se détend légèrement alors qu'il relève la tête vers le diablotin du nom de Raphaël. Son visage se radoucit et son sourire naturel réapparait sur ses lèvres. Il n'oublie pas sa colère, toujours là, dans son coeur. Battant ses tempes. Il se reprend tout de même, n'étant pas seul. "Toujours un plaisir! Moi c'est Markus." Le russe remarque soudain ces nouvelles cornes sur la tête du type. "Sympa, ça. J'aime bien." Il pointe les cornes, sourit. Lui, il lui pousse des branchies sous l'eau.
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"C'est ... " Il hésite à se lancer dans des explications plus poussées concernant son pouvoir. Le mec en face a l'air cool, et chaleureux, et un mutant. Il hausse des épaules et lève les mains, signe d'impuissance. "J'y peux rien ça. La colère des autres me fait pousser des cornes." Il a l'air très sérieux. Il passe sa main dans ses cheveux, entre ses cornes. Il ne va pas plus loin non plus. A aller dire au gars qu'il est en colère. En général dire à quelqu'un qu'il est en colère amène l'effet contraire... une montée de colère. "Désolé de t'avoir entraîné dans tout ça. J'espère que t'as apprécié la vue au moins."
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