CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Type de RP : Express contemporain
- Tour de jeu : Dans l'ordre
- Délai maximum d'attente de réponse : 12h
- Sauts de tours : 2
- Autre : RAS

Il a pris un sac de l'AAG pour mettre des affaires mais surtout sa carte de crédits, une douche et s'est changé pour une tenue Celurienne, presque uniforme dans sa simplicité avec un respirateur filtre discret. Après tout, ses poumons sont déjà abîmés par la pollution, il ne risque pas grand chose. Il est ensuite allé chercher Sara et ils ont quitté la Ruche à l'heure dite pour un beau quartier de la mégalopole. Il ne dit rien, attrapant simplement la main de la jeune femme et marchant sans but visible dans les rues huppées, indifférent aux regards des excentriques qui semblent jauger sa tenue trop simple.

Elle veut un autre respirateur, il lui offre un autre respirateur, celui qu'elle veut, juste pour tenter de voir un sourire sur son visage. C'est sa mission pour la soirée, la faire sourire. Et pas seulement parce que le Commandant l'a demandé. Ils marchent encore, quittant les quartiers simples pour des endroits de plus en plus luxueux. C'est chiant les respirateurs. Du coup, Sara ne parle pas.

Oh. Ses lèvres à elle, sa mâchoire à lui. Sa surprise est cachée derrière le masque du respirateur. Il est droit, tendu. Puis la garde proche de lui comme pour la protéger et ils rentrent dans une boutique. Une qui possède son propre filtre à air leur permettant d'enlever les respirateurs. Il regarde autour de lui, curieux, ne sachant pas trop pourquoi ils sont entrés là.

"Ah ?" Il la laisse faire, espérant vaguement qu'elle ait meilleur gout vestimentaire qu'en cocktail parce que le vert à volute rose et paillettes...en vêtement...

Bon. Pourquoi pas. Si ça peut la faire sourire. Il hoche la tête. Difficile de savoir si elle trouvera ce qu'il lui faut, à sa taille. Grand et maigre comme il est c'est toujours un peu difficile. Enfin difficile...il fait dans le générique.

Un...jean ? Il la regarde avec une surprise non feinte. Puis le jean, puis elle, puis... C'est décontracté les jeans, il n'en a pas mit depuis... très très très longtemps. Mais elle a l'air contente. Elle sourit presque. Alors..."Mm" voilà ce qu'il en dit. Mm.

Je regarde sa surprise sans la comprendre. Il a jamais vu de jean de sa vie ou quoi ? ""Mm." D'accord. Tu veux essayer ?" Question rhétorique, je suppose.

"Oui ?" Ça parait être la bonne réponse mais on ne sait jamais avec elle, ça peut être un piège

"Allez hop, trouve-toi une cabine, je vais me chercher quelque chose pendant ce temps !" Je lui mets les fringues sur les bras et je file au rayon dames. Avec un p'tit bisou sous l'oreille. Super important, le p'tit bisou sous l'oreille.

Il obéit. Mais après le ptit bisou sous l'oreille. Il sait pas, c'est important le p'tit bisou sous l'oreille. Se changer est une plaie mais il le fait rapidement, enfilant le...jean. La sensation est étrange, râpeuse et plus proche du corps que ce dont il l'habitude. La chemise va cependant. Il sort, attendant le verdict.

"Alors ?" Il ne comprend pas mais il sent bien, comme le lapin pris dans les phares d'un flotteur, qu'il y a un piège quelque part...

Je me retiens de lever les yeux au ciel. Ca, ça changera jamais je crois. "Alors t'en penses quoi ?"

"De quoi ?" Il la regarde, elle a des vêtements mais elle ne s'est pas changée, il en est sûr. Il penche la tête pour regarder lesdits vêtements. "Le haut bleu ? Je ne sais pas pour le haut bleu." Sûrement elle parle de ses choix...non ?

Cette fois je peux pas me retenir, je lève les yeux au ciel avec toute l'ardeur d'une patience massacrée par l'adversité. Du calme. "Je parlais de tes fringues, Syl." Cela dit il a pas tort, j'suis pas sûre de prendre le haut bleu.

Oh. Ses vêtements. Il se regarde. Il aime bien la chemise, pourquoi pas. Mais le jean... il piétine un peu ce qui ne lui arrive jamais d'habitude. "La chemise est...bien ?"

"Oui, elle te va bien la chemise." Je pose mes fringues dans sa cabine et j'arrange un peu son col rien que pour me rapprocher et lui effleurer le cou. "Et le jean ?"

Le jean. Oh. Il faut qu'elle sourie. Il ne veut pas lui mentir pourtant. Il hésite. Il le regarde. Il la regarde. Il se regarde. "C'est...collant."

Oui, rien qu'à le voir piétiner j'ai bien compris que c'était pas le top, l'hésitation me le confirme clairement. J'aurais grogné s'il m'avait dit que tout allait bien. Mais... "Collant ?" je répète, perplexe. "Comment ça ?" Ca colle pas, un jean. C'est un peu plus ajusté que ce qu'il met d'habitude oui... moins fluide, surtout. Mais "collant", c'est pas le mot que j'aurais utilisé, alors il va me falloir des précisions.

"Collant" Il attrape le jean, tire sur le tissu rigide qui reste près de ses jambes. Sauf que ce n'est pas à ce niveau là que ça le gêne. C'est plus haut.