Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert à une incrustation (demander par MP au préalable)
- Type de RP : Flashback, 7 ans dans le passé (2007). Dalton a 17 ans. Les siamoises 16.
- Tour de jeu : Sip - Angell
- Délai maximum d'attente de réponse : une semaine
- Autre : rappelle : vu que ça se passe en 2007, ils sont pas encore à l'Hotel (cf. Chronologie).

Owé. Y a ces jours où tu peux te permettre de juste rien faire. C'est trop le paradis, ces jours là. #Paradise #JustChilling. C'est le troisième ou quatrième bâtiment qu'il squattait avec la Confrérie, et vu que ça dure déjà plus de trois mois, il s'était permis de décorer un peu sa partie de la chambre à coucher. Il la partageait avec quatre autres mecs. Il y avait deux lits superposés et un matelas par terre qui avait tendance à se faire glisser sous le lit à gauche. Dalton dormait en bas à droite. Son mur de polaroids commençait à prendre forme. Il avait des photos de tout et n'importe quoi, mais c'était surtout des mutants qui décoraient le blanc cassé des murs. Notamment sa famille (bien sûr #TBT) et ses meilleurs potes.
Tu peux oublier la vie privée dans ces circonstances — pas que ça posait problème pour MonsieurMauve qui considérait que sa vie ne devait pas être privé de toute façon. Elle était bien étalé sur le World Wide Web. Posté et à lire pour chaque homme, femme ou mutant assez courageux pour se plonger dans sa tête ; son blog. Les réseaux sociaux, c'est un truc du futur. En 2007, vous le trouvez surtout sur des forums de discussions, sur son blog ou sur MySpace. C'était beau la vie.
D. Range tes chaussettes. Porcupine vient de lui lancer une chaussette à la gueule. Il la ramasse mollement et la relance par terre pour débloquer son champ de vision. Il avait besoin de voir son écran de téléphone. Namého ! Dans uuuune seconde.

Mais c'est plus beau les slims. Ah ouais parce que y'a une différence entre "je fais des efforts mais c'est pas pratique et comfortable" et "je fais des efforts et en plus c'est hyper comfortable". Il préférait l'Option 2, bien sûr. D'ici, répondit Porcupine, et il désigna Dalton du pouce pour répondre à sa place. Et lui aussi. Le démon hocha la tête. Du Bronx, plus spécifiquement.

- Le Bronx c'est le quartier chaud c'est ça ?

On leur avait expliqué en gros ce qu'il y avait comme quartier a New York ainsi que les monuments à visiter. Elles avaient fait toutes les visites touristiques mais maintenant elles voulaient voir autre chose. Comme les crocodiles géants par exemple.

Boooh, pff. Pas plus qu'un autre quartier. En même temps quand tu y as vécu — surtout en tant que mutant — tu sais quels coins éviter. Il a juste une mauvaise réputation à cause des histoires des années 70 et 80, mais depuis la gentrification... bah c'est un quartier comme un autre. Ca c'est exagérer aussi, mais l'idée générale y était.

- gentrification ?

Encore un mot qu'elles ne connaissaient pas en américain. Il fallait vraiment se mettre à apprendre cette nouvelle langue plus en détails.

- C'est joli New York, pas autant que Moscou mais quand même.

- D'accord... Et ils passent ou tous ces gens qui se font virer ?

Les siamoises réfléchirent. C'était un peu cruel.

- Tu es Bad Boy car tu trainais avec les gangs ?

Elle était encore bloqué sur le délire du Bad Boy ? Haha ! Nan mais je rigolais, hein. Faut pas me prendre au sérieux. Il secoue la tête. Y'avait que des p'tits gangs de rien dans mon quartier. Mais je sortais pas de chez moi, de toute façon. Et c'est pas comme s'il pouvait rejoindre n'importe qui. Il était pas black, pas hispanic. Il était mauve. Le seul "gang" de mutants qu'il connaissait c'était celui de Magneto.

- Ah bon ? Pourquoi tu ne sortais pas ?

Les siamoises étaient surprises. En Russie non plus elles ne sortaient pas beaucoup, la plupart du temps elles étaient montrées comme curiosité.

- Tu n'avais pas le droit ?

Hmm... C'était dur à expliquer. C'est pas que j'avais pas le droit, mais... disons qu'on me cautionnait fortement à ne pas sortir parce que c'était "dangereux" pour des gamins comme moi. Des mutants, il voulait dire. Ca venait pas d'une mauvaise intention, mais voilà quoi.

- D'accord... C'est dangereux pour un mutant de sortir dans le Bronx ?

Elles se renseignaient, histoire de ne pas se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment.

- Tu nous emmèneras voir les crocodiles géants ? Dans les égouts ?

Il hausse les épaules. Pas plus que les autres quartiers. C'était dangereux pour un mutant de sortir tout court. En tous cas c'est ce que Queenie, sa mère, lui avait raconté. Que tu sois dans le Bronx, au centre de Manhattan ou à Paris, c'est jamais 100% safe pour un mutant.

- On a pas eu de problèmes à Paris, pourtant on est mutantes.

Les siamoises sourirent encore plus, se remémorant de bons souvenirs. C'était une jolie ville Paris, de jolis vêtements... Elles aimeraient bien y retourner un peu pour de bonnes vacances.

Vous êtes chanceuses alors. C'était pas le cas pour tout le monde ; loin de là. Mais elles avaient l'air plutôt insouciantes de toute façon (si on ne comptait pas la minute où elles s'étaient fâché pour le p'tit commentaire de Porcupine).

- Vraiment ? Assez pour voir les crocodiles ?

Elles ne démordaient pas les jumelles. On leur avait vendu du rêve en même temps, des crocodiles énormes. Il fallait qu'elles négocient avec leur agent.

- Tu as le permis ?

C'était quoi leur délire avec les crocodiles ? Il avait à peine la chance de répondre à leur première question qu'elles en posaient une deuxième. Rapides ! Nan. Ca sert à rien le permis ici. T'es encore plus vite à pied qu'en voiture. Le métro était sale mais efficace.

- Oh... D'accord... On note !

Les siamoises étaient pleines d'entrains. Elles voulaient savoir une tonne de choses sur New York, visiter apprendre.

- Hn... Ils sont ou les trois autres ?

J'sais pas. Il lançait un regard à Porcupine, mais il haussait les épaules aussi. Aucune idée. C'est des anciens. J'imagine qu'ils font des trucs en ville. On partage la chambre mais on est pas exactement meilleurs potes.

- Ah bon ? Vous ne faites pas des chambres communes avec des personnes que vous appréciez et connaissez ?

Bizarre, elles pensaient que cela se faisait comme ça. Après, avec les déménagements incessants il était peut être dure de se sociabiliser. Et tout le monde ne voulait pas se sociabiliser.

Y'a pas assez de place dans l'immeuble donc faut qu'on se serre un peu, explique Dalton, qui était de toute façon déjà habitué de partager le salon/chambre depuis tout petit. C'était déjà un luxe d'avoir son propre matelas si on lui demandait !

- Oh... On espère que notre maigre contridution à la cause permettra de trouver un endroit plus grand, possiblement à la confrérie.

Les siamoises étaient bien installées sur le lit, aillant pris leurs aises.

Tout est bon à prendre ! Il leur fait un pouce en l'air. Mais de toute façon les vieux ont tendance à aller vers de nouveaux horizons dès qu'ils ont assez de thune. Le Refuge n'est que transitoire, j'pense. Après Dalton avait déjà 17 ans, et il n'était pas prêt de partir. Et y'avait des gens comme Boa qui étaient presque dans la trentaine (ou plus) et qui restaient eux aussi.

- Ah bon ? Ils ne restent pas un peu ici car il y a des personnes qu'ils aiment bien... ? On a un appartement à nous et pourtant, on préfère ici même si c'est moins bien.

L'appartement était trop vide et austère pour elles. Elles avaient besoin de monde, de compagnie de temps en temps.

Bah ouais mais y'a toujours un d'ces moments où ils ont envie d'avoir ton truc à eux, à c'qui paraît. Ou bien ils sont en couple et n'ont plus trop envie de partager une chambre avec deux autres mecs. Plein de raisons, j'imagine. Il hausse les épaules. Mais pour le moment j'suis bien ici, moi.

- Oh... Si les chambres étaient individuelles peut être qu'ils resteraient. On pourrait essayer de chercher avec les autres pour trouver un truc bien a nous. Avec des chambres individuelles si possible.

Les siamoises sourirent, prenant le coussin.

- Vraiment ?

C'est pas comme si on peut déménager quand ça nous arrange, hein. Ca serait bien facile, ça.