Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : privé
- Tour de jeu : Sip - Caillou
- Délai maximum d'attente de réponse : 4 jours max
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : /
- Autre : Suite de ce RP

Si jamais vous pensez vous installer dans un p'tit coin tranquille jusqu'à la fin de vos jours, avec un p'tit boulot qu'il nécessite pas trop de travail ; n'aller pas vers Manooine. Et ne devenez pas transporteur, non plus. Ca c'est clair. Ca l'était déjà avant, mais à chaque fois que je m'approche de la fin d'un trajet, ça se re-confirme. C'est du boulot mouvementé. Des pirates à éviter, prêt à (presque) tout pour voler ta précieuse (je suppose) cargaison ; une meuf qui n'était pas supposé être là du tout (j'avais espéré) ; et quelques visites imprévues de plus à la cafetaria d'une station orbitale. Quand la planète sablée apparut enfin sur le radar de mon vaisseau (enfin, celui d'Anarchi), je ne put empêcher un soupir de soulagement. Home. Là où ma caravane m'attendit, et une somme de crédit (j'espère) qui allait pouvoir m'aider à financier le projet "oeil cybernétique".

Aller. Plus qu'un p'tit bout (mouvementé) avant l’atterrissage. Les vents de Manooine étaient fou furieux.

J'entends rien. J'crois que c'est pas bon signe, mais d'un côté il articule jamais et il a dû passer les dix décibels trois fois depuis la seconde où je l'ai vu. Je retourne à l'avant du vaisseau. "Alors ?" J'aime pas sa gueule. Je l'aime déjà pas de base hein, mais là c'est un peu comme s'il hurlait "ya une couille de la taille d'un Xzblorg" en mode silencieux. J'vais l'étriper putain. 'fin pour l'instant j'y chope juste le premier truc chopable au niveau du cou. "T'accouches ou faut qu'j'aille chercher un putain de forceps ?!"

J'suis pas ingénieur, ni mécano, mais je sais que si l'engin du vaisseau est en état critique, c'est pas une bonne nouvelle. C'est un miracle qu'on est arrivé aussi loin. Me demande pourquoi il a cessé de fonctionner soudainement d'ailleurs. Je— on— tu— Accoucher, elle dit. J'préfère accoucher pour de vrai que de devoir lui annoncer ça. Je m'entends plus former des phrases, mais il y a des mots qui sortent de ma bouche. Des trucs comme "propulsion" et "moteur" et "propergol" et "pété" et "pardon".

Pété genre j'sais pas quoi faire avec. J'essaye de lui communiquer ça de façon respectable (c'est-à-dire, avec un certain air de regret et d'embarrassment) mais j'ai l'impression d'avoir l'air hostile et agressif. Chui pas mécano. En gros, ouais, on était dans la merde (pour changer). Mais s'ils avaient envoyé Sara, c'est qu'elle était utile, nan ? C'pas juste parce qu'elle avait des seins et euh... d'autres trucs. Elle doit être intelligente, ou hyper capable avec un flingue ou... chépa, un truc pour nous sortir du merdier ?

HRP:

Aïe aïe aïe. C'est du harcèlement. J'sais pas quoi lui dire pour la calmer. Elle risque ne pas me croire de toute façon. Môman, j'ai fais quoi dans ma vie précédente pour mériter un karma si pourri ? Mais j'te jure que.. aïe— j'te jure que j'ai pas d'plan !! Si j'me débat elle va trouver ça encore plus suspect. J'dois souffrir pour la convaincre ? J'suis quasiment certain qu'elle serait revenu à la raison si y avait pas eu un vilain toc-toc sur l'arrière du vaisseau. Un sale coucou de quelqu'un que j'vous JURE que j'connais pas. J'vous jure.

Gentiment, elle a dit. Faut leur dire d'se casser gentiment. Littéralement ou... ? J'veux pas avoir l'air trop bête (j'sais que j'ai déjà l'air un peu bête, un minimum) donc j'ose pas lui demander. Quoique ne pas demander est peut-être encore plus bête. J'arrive pas à réfléchir plus longtemps que ça. Mon doigt est déjà sur le bouton des comms. Um... Ca commence classiquement. Est-ce que, p'tet, vous pouvez p'tet vous casser ? Gentiment.

Je regarde rapidement au-dessus de mon épaule pour voir ce qu'elle fait. Je sais que je suis censé me faire des soucis, mais finalement ça va. Bon, j'suis plutôt calme dans la plupart des situations, mais ça fait quand même un moment que j'suis seule sur un vaisseau avec une demoiselle. J'aurais pu faire de plus grosses bêtises que celles que j'avais déjà faites. Allons. Parlons, comme elle a dit. Pas besoin de café. Juste pas trop envie d'avoir une confrontation et tout...

Bah nan. J'avais, en effet, aucun problème à ouvrir. Enfin, quelques problèmes quand même. Mais ça il ne devait pas savoir. Mais y'a un blem dans le système. Même pas un mensonge ça. Tout est un peu hors-service. Pour ça qu'j'suis là, tiens. Je sous-entendais que même si j'avais envie d'ouvrir (et Sara me donnait pas envie), c'est mission impossible. Enfin, au moins jusqu'au moment où elle avait fini la construction de sa tourelle.

Ah ouais, merdia. J'avais oublié ce p'tit détail. Mierda bis. Euh... Sur le coup j'étais pas trop sûr quoi répondre. Si mes réponses n'avaient pas été hyper suspectes à présent, c'est sûr que le prochain refus n'allait pas les enchanter. Je lance un regard nerveux à Sara. Elle semble presque prête. Ok. Attends, faut que j'trouve... Une minute de plus, j'imagine. Pas plus.

Euh... quewa ? J'suis supposé faire quoi avec ça exactement ? J'suis pas un balèze comme la moitié des gens que j'connais, moi. J'sais même pas comment ça marche ces trucs. Arrête de paniquer. Ca se voit pas de l'extérieur, mais j'crois que mon âme a quitté mon corps. J'me sens marcher vers le pannel qui a accès au mécanisme pour ouvrir l'écoutille de maintenance. Avant de l'ouvrir, j'préfère rapidement demander à Sara si elle n'a pas quelques instructions pour moi. Juste pour être sûr. J'fais quoi...