Rappel du premier message :

CONTRAT DE NOT'RP !

- Statut du RP : ouvert aux incrustations (demandé par MP au préalable)
- Délai maximum d'attente de réponse : deux semaines ?
- Nombre de sauts de tours autorisés avant que le délai d'attente ne soit plus pris en compte pour le joueur attendu : 3
- Autre : Ne pas s'entretuer ? Fin' j'dis ca mais ca me semble bien parti ♪

Une bases d'opération dans un théâtre abandonné. C'est comme une enseigne lumineuse gueulant "Attention, réunion de criminels marginaux". Mais bon, je suis là pour parloter avec ces barges. Essayons de pas les juger parce qu'ils respecte à la lettre des vieux clichés éculés.

J'ai un petit sac de pâtisserie, raflé à quelques rue de là. Et j'avoue que le contenu disparait trop rapidement dans ma bouche. Tiens ! Finalement on décide enfin m'ouvrir ♪
Le mec qui m'ouvre fait presque l'encadrement de la porte dans la largeur comme dans la hauteur. Et il dépasse aisément les trois tête de plus que moi. Tss...
Vantard.
Mais néanmoins je suis loin d'être intimidée, j'entame la conversation d'un ton désinvolte : "ch'alut, je viens voir ton boss. Ah, et si tu tiens à ta vie sexuelle mon bichon. Repose ta main droite le long de ton corps et ne fait plus jamais mine de vouloir me toucher. Merci ♥"

Il brisa la nuque de l'homme en resserrant sa main dans un claquement sec. Je n'aime pas trop qu'on vienne fouiner chez mes amis. Ce n'est pas très poli, mais tout le monde fait ça. Cependant, quand les petits oiseaux fouineurs se mettent à chanter... Il faut généralement les faire taire quand on tiens à sa discrétion. Et mes amis tiennent à leur discrétion. Et tu étais prévenue... Il lâcha le corps sans vie et fit tomber son manteau au sol, s'approchant lentement les mains vides ouvertes.

Il payera cette mort. Au centuple s'il le faut. C'est une certitude qui se grave en moi.
Vieux sage commence à radoter. Je n'ai même pas fait semblant de chercher à saisir ses délires. Je me déplace latéralement pour que le bureau n'encombre pas l'espace derrière moi et dès que ce dernier ose s'approcher, mes doigts n'hésitent pas et pressent la détente.

Le Corbeau roula au sol en un éclair, la balle ne faisant que lui passer au dessus de la tête. Dans la continuité du mouvement, il lança sa jambe pour faucher les chevilles de la jeune femme mais le pied du bureau retint son tibia. Ni une ni deux, il effectua une roulade latérale et mit le bureau entre eux deux avant de le soulever et de le projeter vers elle.

Il sabote ses propres coups, puis roule a l’extrémité du bureau. En comprenant ce qu'il compte faire, je me met à foncer vers lui. Je baisse mon dos au dernier moment pour esquiver le bureaux. Il me frôle mais je félicite ma petite carrure d'indienne. Dans continuité de mon sprint, je frappe avec le manche de mon arme. La crosse de mon flingue gifle le vide au dernier instant.

Alors qu'elle frappe, il s'est déjà effacé sur le coté et passe derrière elle avant de la serrer entre ses bras, bloquant les siens. Il la souleva du sol et la lança contre le mur, mais ses gesticulations l'empéchèrent de lancer assez fort pour qu'elle se fasse mal. Il grogna et s'élança vers elle.

Il y a eu comme un petit instant de flottement où j’hésitais à changer mes bras pour lui apprendre à toucher ma peau, mais vieux sage me lance. C'est donc avec un soupir de soulagement que je garde un atout dans ma manche. La chute me heurt pas plus que cela. D'un même mouvement je fais une roulade arrière, profitant de l'élan que j'ai pour me relever d'un geste continu. A peine su mes pieds, mon bras se soulève à hauteur de mes yeux et je tire. *Plus que 2 balles*

La balle lui traversa l'épaule alors qu'il lançait son pied dans un mouvement rotatif. Son talon heurta la main de la jeune femme et il roula en grognant sur son épaules blessée pour ramasser l'arme et la jeter par la fenêtre d'un air dégouté. Il avait toujours détesté les armes à feu. Il ré-attaqua du poing.

L'oiseau esquiva les pointe lancée maladroitement et réceptionna la jeune femme par l'estomac à l'aide de son poing, lui coupant le souffle. Avec l'autre main, il lui saisit une épaule et la plaça devant lui, dégainant une lame et la plaçant sur sa gorge. Tu aurais eu une petite chance je pense, si tu j'avais eu les deux mains attachées, les oreilles bouchées et les yeux bandés... Pas de chance pour toi, ce n'est pas arrivé depuis dix ans.

Il se secoua pour faire circuler le sang, sentant ses mains se figer lentement. Je ne délire jamais... Et je ne parle qu'en cas de nécessité, à pars avec les gens intéressants. Il frappa sa main gauche contre le bureau pour provoquer un afflux nerveux qui combattrait les effets du venin. Le choc fut suffisamment violent pour fendre la planche en deux. J’espère que tu ne compte pas sur ça pour mettre fin au combat. Tu es toujours en train d'être testée et je peux toujours te tuer sans effort.

Heureusement, sinon il n'aurait aucun sens... Et tu serait déjà morte. Il se mordit la main pour faire s'écarter ses doigts et faire tomber le couteau au sol. Tu en veux une preuve? La voila. Il saisit la lame avec le pied et effectuant un rapide tour sur lui-même il fit passer le couteau exactement entre les flagelles de son bras. Il la regarda, bien droit devant elle, un léger sourire sur les lèvres et commença à remuer légèrement la main gauche.

Tu parle beaucoup mais tu ne sais pas écouter... Je te l'ai dis, je n'aime pas les oiseaux qui chantent des choses qu'on ne veut pas voir chantée... et il était entre moi et vous deux. Tu as simplement eu la chance d'avoir du talent. Ton supérieur beaucoup moins... Il indiqua la porte. Tu peux te retirer si tu veux. Et si tu veux me revoir pour devenir quelqu'un de fort... Il y a un bar dans une rue au nom d'un célèbre auteur français. Ce bar est bleu... Tu m'y trouveras tout les lundis matins.

Il haussa un sourcil. Loyauté? La mérite-t-il? J'en doute. Il s'approcha de la fenêtre la plus proche de lui et regarda dehors. Plus amusant encore, il s'enfuit comme un lâche, mais reste à proximité... Quelle bravoure. Il la regarda. Au fait... Je ne t'ai jamais demandé de changer de camps. Je t'ai simplement proposé d'arrêter d'être faible. Les camps et les allégeances m'importent peu tant qu'on respecte mes amis. Il regarda ses mains et haussa les épaules avant de sortir par la porte.