Quelques temps plus tard, retrouvaillesDim 19 Mai 2013, 23:11
[ Suite de Comme un mauvais rêve ]
"Andreï, zolatka, tu sors ?" La voix de sa mère venait de la cuisine, de laquelle il la vit sortir, un chiffon à la main, les sourcils froncés. Andreï hocha la tête, s'efforçant d'afficher un air décontracté. "Oui, je vais faire un tour à la librairie. Je reviens pour le dîner, d'accord ?" Elle avait l'air tout sauf d'accord. Difficile de la blâmer après ce qu'il s'était passé deux mois auparavant.
Revenir à St-Petersbourg n'avait pas été une partie de plaisir. Absent plusieurs jours, Andreï n'avait jamais vu pleurer autant sa pauvre mère que lorsqu'il était réapparu au foyer familial. Il avait expliqué brièvement à ses parents ce qu'il lui était arrivé, tout en omettant certains détails, cherchant à les impliquer le moins possible. Mais, marqué lui aussi, il s'était réveillé plusieurs fois en sursaut, sous sa forme animale, les nuits qui avaient suivies son retour, le rendant paranoïaque au point de ne plus sortir de chez lui.
Deux mois plus tard, donc, ces manifestations impromptues s'étaient calmées. Et il était temps à présent de retrouver ses compagnons d'infortune, comme ils se l'étaient tous promis. Certains avaient réclamé du temps pour réfléchir, pour observer l'effet du médicament qu'on leur avait injecté, d'autres pour faire des recherches.
Une fois dehors, le jeune garçon marcha quelques temps dans le froid avant de pénétrer dans une petite librairie d'aspect banal. Il fit mine de consulter les tranches des vieux volumes le temps de s'assurer que personne en dehors du vieux libraire qui ronflait derrière sa caisse n'était présent dans la boutique. Puis il se dirigea vers le fond de celle-ci, grimpa un escalier grinçant et poussa une porte sur laquelle le mot 'privé' avait été inscrit.
[ HRP: Voilà, j'espère que ça vous va les gars ! ]
"Andreï, zolatka, tu sors ?" La voix de sa mère venait de la cuisine, de laquelle il la vit sortir, un chiffon à la main, les sourcils froncés. Andreï hocha la tête, s'efforçant d'afficher un air décontracté. "Oui, je vais faire un tour à la librairie. Je reviens pour le dîner, d'accord ?" Elle avait l'air tout sauf d'accord. Difficile de la blâmer après ce qu'il s'était passé deux mois auparavant.
Revenir à St-Petersbourg n'avait pas été une partie de plaisir. Absent plusieurs jours, Andreï n'avait jamais vu pleurer autant sa pauvre mère que lorsqu'il était réapparu au foyer familial. Il avait expliqué brièvement à ses parents ce qu'il lui était arrivé, tout en omettant certains détails, cherchant à les impliquer le moins possible. Mais, marqué lui aussi, il s'était réveillé plusieurs fois en sursaut, sous sa forme animale, les nuits qui avaient suivies son retour, le rendant paranoïaque au point de ne plus sortir de chez lui.
Deux mois plus tard, donc, ces manifestations impromptues s'étaient calmées. Et il était temps à présent de retrouver ses compagnons d'infortune, comme ils se l'étaient tous promis. Certains avaient réclamé du temps pour réfléchir, pour observer l'effet du médicament qu'on leur avait injecté, d'autres pour faire des recherches.
Une fois dehors, le jeune garçon marcha quelques temps dans le froid avant de pénétrer dans une petite librairie d'aspect banal. Il fit mine de consulter les tranches des vieux volumes le temps de s'assurer que personne en dehors du vieux libraire qui ronflait derrière sa caisse n'était présent dans la boutique. Puis il se dirigea vers le fond de celle-ci, grimpa un escalier grinçant et poussa une porte sur laquelle le mot 'privé' avait été inscrit.
- Spoiler:
- "Andreï, zolatka, tu sors ?" La voix de sa mère venait de la cuisine, de laquelle il la vit sortir, un chiffon à la main, les sourcils froncés. Andreï hocha la tête, s'efforçant d'afficher un air décontracté. "Oui, je vais faire un tour à la librairie. Je reviens pour le dîner, d'accord ?" Elle avait l'air tout sauf d'accord. Difficile de la blâmer après ce qu'il s'était passé deux mois auparavant.
Revenir à St-Petersbourg n'avait pas été une partie de plaisir. Absent plusieurs jours, Andreï n'avait jamais vu pleurer autant sa pauvre mère que lorsqu'il était réapparu au foyer familial. Il avait expliqué brièvement à ses parents ce qu'il lui était arrivé, tout en omettant certains détails, cherchant à les impliquer le moins possible. Mais, marqué lui aussi, il s'était réveillé plusieurs fois en sursaut, sous sa forme animale, les nuits qui avaient suivies son retour, le rendant paranoïaque au point de ne plus sortir de chez lui.
Deux mois plus tard, donc, ces manifestations impromptues s'étaient calmées. Et il était temps à présent de retrouver ses compagnons d'infortune, comme ils se l'étaient tous promis. Certains avaient réclamé du temps pour réfléchir, pour observer l'effet du médicament qu'on leur avait injecté, d'autres pour faire des recherches.
Une fois dehors, le jeune garçon marcha quelques temps dans le froid avant de pénétrer dans une petite librairie d'aspect banal. Il fit mine de consulter les tranches des vieux volumes le temps de s'assurer que personne en dehors du vieux libraire qui ronflait derrière sa caisse n'était présent dans la boutique. Puis il se dirigea vers le fond de celle-ci, grimpa un escalier grinçant et poussa une porte sur laquelle le mot 'privé' avait été inscrit.
[ HRP: Voilà, j'espère que ça vous va les gars ! ]